Qᴜɪɴᴢɪᴇ̀ᴍᴇ ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ

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𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀

Qᴜɪɴᴢɪᴇ̀ᴍᴇ Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ,
Hᴇʀᴍᴇ̀s Cᴀʀᴘᴇɴᴛɪᴇʀ



        J'avais dormi dans le salon sans panser mes blessures, je m'étais juste contenter de les essuyer avec un vieux t-shirt à chaque fois qu'elles saignaient un peu trop

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J'avais dormi dans le salon sans panser mes blessures, je m'étais juste contenter de les essuyer avec un vieux t-shirt à chaque fois qu'elles saignaient un peu trop. J'ignorais quelle heure il était, peut-être tôt car le soleil commençait à se lever, c'était d'ailleurs sa lumière qui m'avait réveillé parce que je n'avais pas fermé les rideaux.

Alors que je me redressais de mon canapé en grimaçant à cause du mal de dos qui me prenait, un soupir quitta mes lèvres. J'étais tellement fatigué.

Ma porte avait sonné et je déglutissais.

Joanna.

Joanna allait me savoir dans cet état, Joanna allait voir que j'avais échoué. Allait-elle me juger ? Allait-elle être déçue ? Elle avait cru en moi pour rien du tout, j'avais brisé la promesse que j'avais faite.

Ça sonnait de nouveau. C'était inévitable, il fallait que j'ouvre cette porte.

J'avais avalé ma salive avant de me lever, marcher difficilement vers cette foutue porte et de l'ouvrir.

- Sa...lut ? Elle eut l'air perplexe en me regardant.

Je l'avais regardé, de la même façon qu'elle m'avait regardé. Son regard parcourait mon corps et je n'osais même plus penser.

Pourquoi elle ne parlait pas, il fallait qu'elle parle. J'allais devenir fou sinon. À quoi elle pensait ? Pourquoi aucun son ne s'échappait d'elle ? Pourquoi ses yeux m'analysait ainsi ?

Je m'étais gelé sur place lorsque je la vis faire tomber ses sacs par terre de surprise alors que ses yeux s'ouvrirent de révélation. Son corps s'était alors approché de ma personne, sans que je ne puisse bouger.

Je ne ressentis que le réconfort lorsque ses bras s'enroulèrent autour de mes épaules, me serrant contre elle. J'étais resté immobile, même lorsqu'elle se mit sur la pointe des pieds pour saisir délicatement l'arrière de mon crâne pour entraîner ma tête à venir s'appuyer sur son épaule, rassurante, protectrice.

- Hermès, j'entendis sa fébrile voix fendre le silence, pourquoi tu ne m'as pas appelé ?

Et c'est la phrase qui me suffit pour fondre en larmes contre elle.

Elle avait passé lentement sa main sur mon crâne et j'avais réfugié ma tête dans le creux de son cou, comme j'avais l'habitude de le faire pendant mes crises.

J'en faisais une actuellement, j'avais pris l'habitude de les reconnaître à force.

Je me crispais lorsque l'un de ses doigts se frotta à l'une de mes blessures sans le faire exprès. Je mordais ma lèvre si fort pour pleurer en silence que je crus sentir du sang de déverser dans ma bouche.

𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant