𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀
Processus de transformation complète de la personne ressemblant à celle ayant lieu à l'intérieur d'une chrysalide.
« C'est un terme grec. En psychologie, cela représente un processus de changement du cœur, de l'esprit. Au sens plu...
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Mon léger rire résonna dans le couloir lorsque j'éteignis le téléphone après avoir lu son message. Elle avait sûrement dû l'entendre depuis son appartement. Dans le silence cette fois-ci, j'avais marché vers sa porte au paillasson Hello Kitty, sourire au coin des lèvres.
Le genre de sourire que je ne pouvais pas effacer lorsque je pensais à elle.
Mon cœur tambourinait dans ma poitrine et mon ventre cherchait à me jouer de mauvais tours à se tourner dans tous les sens. Sans vraiment que je ne comprenne pourquoi mes doigts se mirent de nouveau à trembler.
Bordel, je prenais un temps fou à toquer chez elle. Elle va me prendre pour un psychopathe !
Impulsif, j'avais toquer trois fois à sa porte, plus fort que voulu avant de regretter instantanément. J'avais envie de la voir mais maintenant j'avais juste envie de m'enfuir très loin et me cacher dans un trou.
Mon organe vitale se serra pile au moment où je l'entendis déverrouiller sa porte. Putain j'allais enfin la voir. J'avais envie de courir partout, soit parce que j'étais heureux, soit parce que j'avais envie de fuir.
Avant que je ne songe à m'en aller, la porte s'ouvrit lentement en émettant un bruit désagréable. Son visage apparut en face de moi et je ne pus m'empêcher de tripler mon sourire en voyant son visage.
Putain... elle m'avait manqué.
J'avais l'impression de ne pas l'avoir vu pendant cinq ans vu comment mon cœur s'excitait à l'intérieur de moi. Il battait tellement fort que j'avais l'impression de le sentir dans mon ventre.
- Alors pour le paillasson j'peux tout t'expliquer. C'est ma pote qui me-
Sans attendre une seconde de plus, je l'avais serré dans mes bras. J'étais tout tremblant, l'un de mes bras était parfaitement enroulé autour de sa taille tandis que l'autre encerclait son dos, ma main sur son épaule. J'étais entrain de la serrer comme si la vie en dépendait, mon nez était fourré dans son cou. Je sentis mon être explosé lorsque j'entendis un petit rire s'échapper d'elle alors qu'elle enroulait ses bras autour de mes épaules, sur la pointe des pieds.
- Est-ce que c'est bizarre si je te dis que tu m'as manqué, Joanna ? Je prononçais sans réfléchir.
Son corps était tellement chaud contre moi, j'avais soupiré de satisfaction en humant son odeur.
