You're what ? by shewritesall

Les fourmis savent s'occuper des harceleurs.

Scott n'avait pas beaucoup côtoyé Peter, mais il aimait penser qu'ils étaient amis. Peter semblait apprécier sa compagnie et Scott aimait ne pas être le seul insecte de l'équipe. ( Même si Peter insistait sur le fait que les araignées n'étaient pas des insectes et donc qu'il était le seul insecte. Même si Scott savait qu'il n'était pas autorisé à aller parler à Peter quand il était avec Tony, ça ne l'empêchait pas d'essayer. D'habitude, Peter réussissait à éviter qui il n'avait pas le temps. C'est pourquoi, aujourd'hui, Scott se méfia en voyant que Peter ne l'évitait pas alors qu'il tentait de le retenir.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Scott, s'arrêtant au milieu d'une histoire qu'il trouvait très intéressante.

- Rien. répondit Peter avant de pointer la porte derrière Scott. Est-ce que tu peux te décaler ?

Choqué, Scott fit un pas sur le côté et Peter passa sans un mot de plus. Certes Scott ne connaissait pas le fonctionnement exact des spiders-humains, mais il savait que ce comportement n'était pas normal.

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Peter gémit quand son alarme sonna. Aller en cours n'avait jamais été quelque chose d'amusant. Mais cette semaine, Flash était encore plus ennuyant que d'habitude – soit disant c'était son anniversaire et Peter devrait estimé heureux qu'il fasse attention à lui. Franchement, Peter n'avait qu'une seule envie : disparaître. La côte, que lui avait cassée Flash la veille, était encore douloureuse, mais il avait suffisamment guéri pour pouvoir supporter l'heure de sport. De plus, il ne voulait pas inquiéter Tante May ou M.Stark, en ratant une journée de cours.

La matinée se dura plus bien, mis à part le fait que Ned était malade et qu'il n'était pas venu. Il était donc resté seul à sa table habituelle. Au déjeuner, il commença à redouter l'arrivée de Flash. Ned malade, sa seule amie qui était là était Michelle et elle préférait s'asseoir à l'écart des autres et lire. Ce n'était pas une critique, mais Peter aurait bien aimé discuter avec quelqu'un.

Alors que Peter s'asseyait en face d'elle au déjeuner, Michelle leva brièvement les yeux de son livre.

- Salut, loser.

Peter la salua d'un signe de tête et déballa son sandwich. Malheureusement, à la moitié de son sandwich, Michelle partit à la bibliothèque et il fut seul. Ou du moins, il le pensait.

- Psst, Peter.

L'adolescent sursauta et regarda autour de lui, cherchant le propriétaire de la voix, mais ne vit personne.

- Sur ton épaule.

Les sourcils froncés, Peter baissa les yeux et fut à deux doigts de sursauter à la vue d'un très petit Scott Lang debout sur son épaule.

- Que faites-vous ici ? siffla-t-il, vérifiant que personne ne les regardait.

Sans se laisser démonter, Scott s'assit sur son épaule et regarda la salle à manger.

- Je suis ici pour te protéger de ton tyran.

Les yeux de Peter se rétrécirent. Comment Scott avait appris pour Flash ? Depuis combien de temps était-il là sur son épaule ?

- Je ne suis pas harcelé. répondit Peter, louchant presque en essayant de le regarder.

Scott roula des yeux. Peter pouvait dire tout ce qu'il voulait, mais Scott ne le lâcherait pas tant que Peter ne serait pas revenu à la Tour, là ou il serait en sécurité.

- Oh que si. Cassie avait été harcelée quand elle était en CE1. C'est comme ça que j'ai compris pour toi.

Peter grogna et fixa Scott du mieux qu'il put.

- Laissa-moi tranquille avant–

Peter fut interrompu par Flash, qui riait.

- Tu parles à tes amis invisibles, Pénis ?

Peter ferma les yeux et soupira. Ca n'allait pas bien se terminer.

- Ne fais rien. siffla Peter à Scott.

Flash sourit narquoisement. Peter réalisa, que de loin, on pouvait se dire qu'il se parlait à lui-même. Scott était trop petit pour que Flash puisse le voir.

- Laisse-moi tranquille, Flash.

- Mais c'est ma semaine d'anniversaire. répéta Flash pour la énième fois. Je peux faire tout ce que je veux.

- Ce n'est pas–

Peter écarquilla les yeux quand Scott reprit sa taille normale derrière Flash. Autour d'eux, la cafétéria se tut puis fut remplie de chuchota, alors que Peter paniquait doucement. Cependant, Flash ne sembla pas remarquer ce qu'il se passait.

- Retrouve-moi dehors après les cours, Pénis.

Peter grimaça. Flash se retourna, prêt à partir, mais il se figea quand il vit Scott Lang debout derrière lui. Le silence régna à nouveau dans la cafétéria.

- Je serai ravi de te voir après les cours. répondit Scott en ouvrant son casque.

Flash secoua la tête, en espérant que ça suffise. Mais Scott ne s'arrêta pas.

- Non, non, je suis sûr que tu pourras m'expliquer pourquoi tu harcèles mon non-fils.

- Votre quoi ? demanda Flash, regardant Scott, confus.

Peter était tout aussi confus.

- Tu m'as bien entendu. Maintenant, arrête d'harceler Peter ou j'appellerai toutes mes amies fourmis pour qu'elles viennent s'occuper de toi.

Flash ricana.

- Vous ne pouvez pas contrôler les fourmis.

Peter laissa tomber sa tête sur la table. Même avec son visage enfoui dans ses bras, il fut à la seconde près quand Scott appela ses amies : tout le monde se mit à crier. Prudemment, Peter leva la tête juste assez pour voir Flash sauter partout, essayant de se débarrasser des centaines de fourmis qui grimpaient sur ses jambes.

Maintenant Flash suppliait Scott de rappeler ses fourmis. Peter remit sa tête dans ses bras et gémit.

- Promets moi que tu n'embêteras plus Peter. exigea Scott alors que Flash poussa un autre cri.

Flash acquiesça, paniqué, alors qu'il essaya de retirer le plus de fourmis possible de ses jambes et de sa poitrine.

Satisfait, Scott rappela ses fourmis et elles disparurent aussi vite qu'elles étaient apparues. Dès qu'il fut libéré, Flash se précipita hors de la cafétéria avant que Scott ne change d'avis.

- Tu as fini ? marmonna Peter, levant doucement la tête.

- Oui !

Essayant d'ignorer les regards persistants, Peter se reconcentra sur son sandwich.

- Hé, tu aurais un autre sandwich ? Parce que je n'ai rien préparé à manger.

- Qui ne se prépare pas de repas pour le déjeuner ? demanda Peter en poussant sa pomme vers Scott.

Le plus âgé la prit et mordit joyeusement dedans.

- Moi.