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● Rᴇ́sᴜᴍᴇ́ : A l'occasion d'un grand évènement qui approche, un groupe d'amis soudés se rassemblent en Australie pour effectuer un RoadTrip inoubliable pour célébrer les derniers moments qu'ils partageront en tant que groupe d'ami...
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Minuit approchait. Et l'atmosphère de cette maison d'hôte - de ce presque château au vue de sa grandeur - était tout sauf accueillant ou convivial. Encore plus de nuit. Une nuit profondément noir qui accentuait les ombres et la pesanteur du lieu.
Somptueux, on ne pouvait le nier avec son architecture d'origine colonial du XVIIIème siècle parfaitement conservé et entretenu. Le sol en bois brut d'origine était sublime malgré les quelques grincements qui accompagnaient les pas du noiraud lorsqu'il emprunta le couloir du premier étage. Des tapis couvraient par endroit le sol du premier étage où sa chambre se situait mais leur finesse étouffait mal ses déplacements. Les murs en pierres semblaient laisser s'insinuer la fraîcheur inhabituelle de la saison. Et le vent se heurtait impitoyablement aux haute fenêtres qui offraient une vue plongeante sur la propriété. Laissant entrevoir un paysage lugubre à cause du ciel sombre ponctué d'éclairs au loin annonciateur du retour prématuré de l'orage. Une belle nuit en perspective s'annonçait.
La décoration du lieu ressemblait à celle de ces vieilles maisons anglaises du 18èm siècle avec une grande partie du mobilier en bois massif et épais. Des statuts, ou des armures en métal, longeaient le chemin, parant de nombreuses portes qui s'ouvraient sur d'autres chambres de la résidence. Même s'ils n'avaient croisé aucun autre client depuis leur arrivé.
De nombreux cadres tapissaient les murs, laissant de la place pour les candélabres élégants qui diffusaient une lumière partielle mais suffisante.
Mais l'atmosphère globale restait particulièrement glauque avec un vent froid qui soufflait en continue à travers les murs. Changbin ne s'attarda pas dans ce lieu flippant, préférant rejoindre la sécurité de sa chambre dans laquelle il envisageait d'allumer un feu de cheminée, plus dans l'espoir d'écarter les ténèbres autant que se rassurer, et de se coucher. En espérant parvenir à trouver le sommeil.
Chanceux ou non, le noiraud avait obtenu une chambre individuelle. Mais la chambre possédait néanmoins un grand lit à baldaquin aux teintures rouges et violettes. Deux fauteuils se tenaient face à la cheminée éteinte. Et une grande fenêtre offrait une vue sur l'arrière de la résidence. On y voyait la grande muraille épaisse qui encerclait la propriété et le jardin remplis de buissons d'herbe et d'arbres dont une partie formait une petite forêt privé. La rivière coulait sauvagement dans son lit sous la violence de la tempête et s'enfuyait à travers la propriété pour disparaître en-dessous de la muraille. En pleine journée et par une chaude journée d'été, Changbin serait aller visiter les lieux avec un plaisir non dissimulé. Cet endroit était inspirant d'une certaine manière. Mais l'atmosphère sinistre lui donnait plutôt la chair de poule.
Une fois dans l'intimité de sa chambre, le noiraud s'occupa d'allumer un feu. Le propriétaire leur avait expliqué comment s'y prendre pour le maintenir allumer. Le noiraud s'y employa jusqu'à ce que les flammes soient suffisantes pour éclairer la chambre convenablement même lorsqu'il éteindra les lumières. Contrairement aux couloirs, les chambres disposaient de lustres composer d'ampoules alimenté en électricité. Un mélange subtil entre modernité et ancienneté. Mais sans réseaux. Ce qui constituait un réel problème pour lui.
