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Amina acquiesça, Oleya alla préparer ses affaires. Dans un petit sac, elle mit plusieurs livres quelques vêtements. Le peu de vêtements qu’elle avait qui n’était pas trop abîmée pour l’occasion.
De toute façon, elle faisait cela pour sa tante. Certes, le roi était extrêmement beau mais ça la mettait mal à l'aise d'être une sorte d'objet. C’était une personne discrète, elle ne dirait pas qu'elle avait peur du monde mais elle n'aimait pas les choses qu'elle ne connaissait pas. Cela était une véritable angoisse pour elle.
Quand elle arriva dans le palais, le conseiller Émir, prit ses bagages et les mit dans sa suite. Il lui indiqua qu'il fallait qu'elle aille dans le bureau du roi. Elle était mal à l'aise et ne savait pas quoi dire quand elle se retrouverait face à lui. Elle savait, d’après son conseiller, qu’il était un peu énervé du fait qu’elle ne soit pas arrivée quant il le fallait. Elle frappa à la porte et attendit que le roi réponde. Il lui dit d'entrer ce qu'elle fit non sans trembler légèrement.
Elle entra et fit quelques pas. Le roi était de dos, quand il se retourna, il avait les sourcils légèrement froncés. Elle s’approcha et s’inclina.

Malik : Oleya c’est bien cela?

Oleya : Oui.

Le Roi contourna son grand bureau et s’approcha doucement d’elle.

Malik : Guidez moi mademoiselle, pourquoi n’étiez-vous pas là avant hier?

Oleya : Eh bien je pensais que… Que c’était une erreur.

Elle avait les yeux rivés sur le sol.
Il fut surpris.

Malik : Comment cela une erreur ?

Oleya : Et bien, j’étais ici par accident. À la base je remplaçais ma tante. Je n'étais pas censée faire partie des sélectionnées.

Il comprit et se mit à sourire.

Malik : Ce n’est pas une erreur.

Elle releva les yeux et le regarda quelques secondes.

Malik : Vous n’étiez peut-être pas censé être là à ce moment-là. Mais à mes yeux c'est le mektoube, le destin qui vous a mis sur ma route.

Oleya : Vous pensez ?

Malik : Tout à fait. Disons plutôt que Allah a décidé de cela et j'en suis heureux.

Elle se mit à sourire légèrement.

Malik : Émir a déposer vos affaires dans votre chambre. Je vous ai attitré une gouvernante.

Oleya : Comment cela une gouvernante ?

Malik : Sarah est une femme qui met chère et qui saura prendre soin de vous.

Elle était très mal à l’aise et ne comprenait pas à quoi servait une gouvernante. Mais elle préféra ne rien dire et le remercier avec un délicat sourire. Émir accompagna Oleya dans sa suite. Sa gouvernante l’attendait déjà. C’était une femme âgée, petite, les cheveux grisonnant. Elle voulut tout de suite l’aider à déballer ses affaires. Mais elle fut intriguée.

Sarah : Dites-moi Mademoiselle, où sont vos autres bagages ?

Oleya regarda son sac.

Oleya : C’est le seul sac que j’ai.

Sarah lui souris et s’approcha de la grande commode.

Sarah : Si vous le désirez je peux disposer vos vêtements dans la commode, pendant que vous prenez un bain ?

Oleya hésita, Sarah s’approcha d’elle et lui pris les mains. Oleya se tendit.

Sarah : Ne soyez pas mal à l’aise Mademoiselle. Je suis là pour vous servir.

Oleya : Je sais mais j’ai beaucoup de mal avec cette idée.

Oleya enleva ses mains et les mis derrière son dos.

Sarah : Je comprends mais je suis heureuse que le roi m’ai destiné à vous.

Sarah pris le sac et commença à ranger les affaires dans la commode. Elle était très étonné par le peu de vêtements que possédait cette jeune femme. Mais le roi lui avait bien expliqué d’où venez Oleya. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Oleya était la seule des favorites à avoir une gouvernante.
Après qu’elle est pris son bain, elle mit sa robe bleue, l’une de ses préférées. Elle se regarda dans le miroir et se rendit compte à quel point elle était simple. Elle n’avait pas de maquillage, elle ne se coiffait pas de façon attrayante. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était ici et surtout pourquoi le roi l’avait choisi elle ? Elle arrêta de réfléchir et Sarah l'accompagna dans la salle de réception.

Les 3 Graines De Vérités Où les histoires vivent. Découvrez maintenant