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Oleya était assise sur la table d’auscultation. Samir était là et il la sentait anxieuse.

Samir : Tout ira bien.

Oleya le regarda pas convaincu. 

Samir : Pourquoi ne pas avoir dit au roi que nous partions ce matin ?

Oleya : Amal est collée à lui depuis son retour. Comment lui aurait-il expliqué ? Elle se serait posé des questions.

Samir : Vous êtes d’une générosité exceptionnelle.

Elle lui sourit et la porte s’ouvrit, ils fut tous les deux surpris de voir Malik entrait.

Malik : Je suis là.

Il s’approcha d’elle et lui prit la main.

Oleya : Mais qu’est-ce que vous faites ici ?

Il fut légèrement vexé.

Malik : Vous pensiez que je vous aurais laissé seule ?

Samir leur sourit et quitta la pièce.

Oleya : Non mais… Amal que lui avez-vous dit ?

Malik : Que j’avais une réunion. J’aurais été là quoi que cela m’aurait coûté.

Elle lui sourit et le médecin arriva. Ils leurs expliqua le déroulé de l’examen. Il sentit Oleya se tendre. Elle avait peur il pouvait le voir. Cela lui fit de la peine mais il savait que ça irait. Il le lui avait dit plusieurs fois. L’examen se déroula lentement et plus les minutes passées plus Malik angoissait. Il avait beau ne pas le montrer, Samir le ressentait. Car, lui aussi avait peur pour elle. Il avait bien remarqué son incapacité à utiliser sa main par moment et ses nombreux trous de mémoire à répétions.
Ils attendaient les résultats depuis au moins dix minutes. Oleya avait la main de Malik dans la sienne, il lui caressait les mains tout en lui souriant. Quand le médecin arriva, son air grave ne présagait rien de bon et Malik serra la main d’Oleya sans même s’en rendre compte.

… : D’après l’imagerie, nous savons enfin nous pensons savoir d’où viennent vos trous de mémoire et votre incapacité à utiliser votre main par moment.

Il fronça les sourcils, il ne le savait pas.

Malik : Qu’est-ce que c’est ? C’est grave ?

Il montra l’imagerie.

… : Voilà votre cerveau, et vous voyez là, la tache noire ?

Oleya : Oui.

Malik : Qu’est-ce que c’est. Ne me dites pas que c’est une tumeur ?

… : Non, non. Mademoiselle a fait un petit AVC.

Oleya : Quoi ?

Malik : un AVC ?

… : Oui, un accident vasculaire cérébrale.

Oleya : Ce n’est pas possible, je l’aurais senti ?

… : Les petits AVC ne se ressentent parfois pas. Les symptômes que vous avez, sont des séquelles de cela.

Malik et Samir étaient sous le choc.

Oleya : Ça va rester ?

… : Nous ne pouvons pas le savoir. Il faudra faire de la rééducation. Les troubles cognitifs peuvent perdurer ou au contraire s’en aller. Chaque personne est différente.

Elle était assez perturbée par la nouvelle et surtout par le faite de n’avoir rien ressentie. Et si cela se reproduit ? Que devrait-elle faire ? Et si sa main ne fonctionnait plus jamais ? serait-il toujours là ?
Quand ils rentrèrent au palais, ils étaient tous silencieux. Oleya en était peiné.

Oleya : Arrêtez de faire cette tête personne n’est mort.

Malik : Ne dites plus jamais ça.

Elle inspira, il avait sa main dans la sienne, ils montèrent l’escalier tous les trois et ils virent Amal avançait. Elle voulu retirer sa main mais le roi la serra fermement.
Amal arriva à leur niveau en fronçant les sourcils.

Amal : Que se passe-il ici ? 

Elle regarda leurs mains nerveusement.

Malik : Samir ?

Samir : Oui altesse.

Malik : Déplacez les affaires d’Oleya dans ma chambre.

Elles furent étonné toutes les deux. Oleya ne savait pas quoi dire. A quoi jouait-il ? Amal savait que personne n’avait le droit d’entrer dans la chambre du roi. Alors y avoir ses affaires.
Amal voulu s’approcher du roi mais il tira Oleya avec lui et se dirigea dans son bureau. Amal les suivirent avec incompréhension.
Quand ils furent a l’intérieur du bureau, le roi se retourna et la regarda froidement.

Les 3 Graines De Vérités Où les histoires vivent. Découvrez maintenant