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Ils se regardèrent et sourirent. À ce moment là, Malik les vit, il les contourna nerveusement pour se diriger vers Amal. Il la prit dans ses bras en déviant son regard pour voir Oleya baisser le sien. Pourquoi avait-il fait cela ? Pour la rendre jalouse voilà tout   ! Il n’appréciait pas d’avoir vu sa main sur l’épaule de son garde du corps. Elle le touchait ! Elle qui détestait cette sensation, l’avait fait avec lui. Ses trois dernières semaines avaient été longues, intenses et fatigantes. Il n’avait pas eu de temps pour Oleya et bien sûr, il n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse se rapprocher de Samir. Amal partit et le roi s’approcha nerveusement d’eux. Son regard noir donnait des frissons.
Il s’arrêta devant les deux personnes.
Oleya s’inclina. Elle le regarda quelques secondes. Elle fit tombé le carnet qu’elle avait dans les mains. Elle fut horrifié, quelques pages en tombèrent.

Oleya : Will !

Samir se baissa et l’aida à prendre son carnet. Il lui tendit, elle le prit de sa main gauche.

Samir : Ça va, je l’ai.

Elle le regarda et lui sourit.

Oleya : Merci beaucoup.

Elle regarda le roi qui la plombait de son regard noir.  

Oleya : Je… Je dois y aller. Veuillez m’excuser.

Elle s’inclina et partit, Samir voulu la suivre mais le roi l’interpela.

Malik : Dans mon bureau !

Son ton était froid. Samir s’y rendit et le roi voulu le suivre, mais il se rendit compte que quelques bouts de papier jonchaient le sol. Ils étaient tombé du carnet et vraisemblablement personne n’avait remarqué. Il les prit et les mit dans sa poche de pantalon. Il arriva dans son bureau et claqua la porte.
Il se mit face à Samir.

Malik : Je souhaiterait que vous gardiez vos distances avec mademoiselle !

Samir : Je suis son garde du corps, garder des distance oui, tant que ça ne m’empêche pas de la protéger.

Malik : Elle ne risque rien ici.

Samir : Maintenant que Amal est partie c’est vrai. Mais vous m’avez demandé de rester près d’elle.

Malik : Vous êtes trop proche d’elle.

Samir ne répondit pas, il inspira.

Malik : N’essayez pas de me la prendre.

Il sourit.

Malik : Cela vous amuse.

Samir : Je ne peux pas vous prendre quelque chose que vous ne possédez pas.

Malik fronça les sourcils.

Malik : Vous pourriez être viré pour cette phrase.

Samir : Quand vous désirerai me virer, prévenez-moi bien en avance j’aurais d’autres choses a ajouté.

La colère de Malik ne faisait que commencer. Comment un simple garde du corps pouvait parler de cette façon ?

Malik : Vous pouvez y aller, je ne compte pas vous garder près de moi.

Samir : Je ne suis pas près de vous mais près d’elle.

Malik : Votre relation n’est pas acceptable ici !

Samir : Sachez Votre Altesse, que je la protégerais sans salaire si il le faut. Contrairement à vous, je sais voir le mal quand je la voit. Et je sais protéger les personnes qui en ont réellement besoin.

Malik : Me prétendez-vous aveugle ?

Samir : Absolument. Si vous n’étiez pas préoccupé par votre réputation et votre favorite vous auriez remarqué que Oleya était différente.

Malik fut piqué au vif :

Malik : Je sais ce qui se passe dans mon royaume.

Samir : J’en doute. Vos amis ne sont pas forcement vos amis.

Malik : Et de quel ami parlez-vous ?

Samir : Amal pour commencer mais surtout de votre conseiller Raoul.

Malik : C’est un de mes plus fidèles conseillers.

Samir : Oui et qui n’a toujours pas retrouvé les assassins de vos parents.

Malik : Vous irez en prison pour cela !

Samir : J’irais pour la vérité Votre Altesse. Lors de l’accident, il était le seul à n’avoir la moindre égratignure, le seul. Il était pourtant dans leur voiture non ? Il vous a conseillé Amal comme maîtresse et un délaissement de la seule qui avait de la valeur pour vous. Au point de l’avoir perdu. Ce même conseiller qui vous dit toutes les semaines être proche de retrouver l’assassin et ne vous laisse pas faire le deuil. Vous voyez Votre Altesse, aller en prison ne me posera qu’un seul problème. Qui aidera Oleya désormais ?

Malik : C’est moi ! Et moi seul qui l’aiderait !

Samir : Vous êtes aveuglé par votre passé au point de ne pas vous être rendu compte de ses problèmes.

Malik s’approcha violemment et se mit à hurler.

Malik : Quel problème ! Dites-moi quel problème !

Samir ne bougea pas.

Samir : J’emporterais dans ma tombe tous ses secrets.

Malik sentait ses muscles se tendrent. Il était plus fidèle à elle qu’à lui. Il hurla et les gardent arrivèrent. Oleya avait entendu les hurlements. Elle n’était pas loin à ce moment- là. Les gardent sortirent et entourèrent Samir, Malik était derrière. Oleya paniqua et s’approcha d’eux.

Oleya : Qu’est-ce qu’ils font ?

… : Reculez-vous !

Oleya : Mais… Pourquoi ?

Ils partirent et Oleya se mit a paniqué, elle regarda Malik.

Oleya : Pour… Pourquoi ?

Malik : Il a manqué de respect au roi !

Elle s’approcha et paniqua.

Oleya : Vous allez lui faire quoi ?

Malik : Il ira en prison !

Oleya éleva la voix.

Oleya : NON ! Vous ne pouvez pas faire ça, c’est mon ami.

Malik la regarda et vit une larme longer sa joue.

Oleya : Laissez le s’il vous plaît, vous avez tout ce que vous voulez.

Malik : Il m’a manqué de respect !

Oleya : Qu’est-ce qu’il a dit ?

Malik : Trop de choses.

Il fit demi-tour. Elle était furieuse.

Oleya :Il vous a manqué de respect ou il a dit la vérité ?

Il se retourna et fut surprit, il s’approcha d’elle. Il n’était qu’à quelques centimètres d’elle. Il huma son odeur de fleur d’oranger. Elle lui avait tant manqué.

Malik : Faites attention je…

Oleya : C’est à vous de faire attention ! C’est mon ami et on ne touche pas à mes amis.

Les 3 Graines De Vérités Où les histoires vivent. Découvrez maintenant