Samir : Où allez-vous mademoiselle ?
Oleya : Où est le roi ?
Samir : Vous n’avez pas répondu à ma question.
Oleya : Vous non plus.
Il se mit à sourire. Elle connaissait ce sourire. C’était celui du garde avec qui elle avait eut une légère altercation dans le désert.
Samir : Vous devriez rentrer dans la suite, il ne va pas tarder.
Elle souffla puis décida d’obéir, pour une fois. Elle s’assit sur le petit sofa blanc, il y avait une table basse avec des magazines, elle en feuilleta un et se rendit compte qu’il y avait un journal. Elle le prit et savait qu’au fond d’elle c’était une mauvaise idée.
Elle le feuilleta et trouva un article sur elle. Mais pourquoi les journalistes ne parlaient pas des autres favorites. Cette fois, il y avait marqué quelques lignes sur le fait qu’elle n’avait pas de parents. Mais où ils allaient trouvé leur information. Elle décida de prendre le téléphone qui était dans la chambre et de téléphoner à sa tante.Amina : Mais tu devrais être heureuse de passer du temps avec lui.
Oleya : Je ne sais pas. Je suis… pas très bien avec ses histoires de journaux.
Amina : Ils disent n’importe quoi et tu le sais.
Oleya : Peut-être mais il peut faire quelque chose j’en suis sûr.
Amina : Les journalistes aiment parler. L’essentiel c’est que le roi ne soit pas comme ça.
Oleya : Je ne sais pas.
Amina : Pourquoi tu dis cela ?
Oleya : À mon avis ça doit sans doute l’aider que je sois pauvre.
Soudainement elle entendit un grincement, elle se retourna et le vit. Il avait l’air en colère. Les sourcils froncés et le regarde froid à glacer le sang.
Oleya : Je dois te laisser.
Elle raccrocha.
Il se retourna pour partir et elle l’accompagna jusque dans le salon. Il se retourna.Oleya : Où allez-vous ?
Malik : Je préfère sortir plutôt que de me mettre en colère !
Oleya : Pourquoi vous mettre en colère ?
Malik : J’ai entendu ce que vous avez dit.
Elle leva les yeux au ciel.
Oleya : C’est impolie !
Malik : Vous croyez que j’ai le pouvoir d’arrêter la presse ? Vous croyez que c’est facile cette situation ?
Oleya : Pardon ? C’est plus facile pour vous que pour moi en tout cas.
Malik : Vous dites n’importe quoi.
Oleya : Vraiment ?
Elle pris le journal nerveuse et l’ouvrit.
Oleya : À part dire que je suis pauvre et que je n’ai pas de parents. Ils savent quoi d’autres
? Ah oui que ma situation vous est favorable.Il s’avança et prit nerveusement le journal qu’il déchira tout en le regardant avec haine. Il regarda quelques secondes Oleya et quitta l’appartement.
Oleya : Non mais c’est une blague ? Il part et me laisse ici.
Elle était très en colère, et c’était très rare. Elle décida d’ouvrir ses bagages et de prendre la robe bleue qu’elle possédait. Elle alla dans la cuisine et prit une paire de ciseaux.
Elle mis sa robe, elle lui allait juste au dessus des cuisses. Elle mit des chaussettes à talon haut noire. Elle décida, pour la première fois de se lâcher les cheveux. Ils tombaient en cascade jusqu’aux fesses. Ils ondulaient sur son corps. Elle sortit de l’appartement et vit face à elle le fameux garde du corps.Samir : Où allez-vous comme ça ?
Oleya : Je sors.
Samir : Il faut prévenir le roi.
Oleya : Je crois pas non !
Il leva un sourcil, elle contourna et traversa le couloir. Il la rattrapa et se mit devant elle.
Oleya : Bon, écoutez moi bien. Que vous le vouliez ou non je vais sortir. Vous avez deux choix qui s’offrent à vous. Soit vous venez avec moi, soit vous me laissez y aller.
Il la regarda quelques secondes. Puis se décala.
Oleya : Très bon choix.
Elle continua de marcher et descendit des grands escaliers. Il y avait du monde en bas. Elle se rendit compte que ce n’était pas un appartement mais un hôtel. Et un hôtel de luxe. Des tapis rouges au sol, des lustres de cristal. Elle regarda le garde.
Oleya : Et bien c’est classe ici.
Il ne dit rien. Elle continua à marcher et vit sur sa droite, deux portes ouvertes qui menaient à un restaurant et un bar. Elle s’arrêta devant et regarda le garde.
Oleya : Et bien voilà, on est pas aller bien loin.
Samir : Le roi n’appréciera pas.
Elle fronça des sourcils.
Oleya : Alors il n’avait qu’à pas partir comme ça ! Et puis il n’a pas son mot à dire.
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Les 3 Graines De Vérités
RomanceDans un royaume en plein désert. Un roi et trois favorites, Une tradition obligatoire et un sentiment qui chamboule tout. Le roi devra choisir entre ses sentiments et la vérité qu'il cherche depuis longtemps.