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Oleya : Votre Altesse ?

Malik : Je t’aime.

Elle ferma les yeux et se rendormit. Elle était épuisé depuis plusieurs jours. Elle prit le temps de se reposer vraiment.
Elle n’avait plus de bosse, elle était partit assez rapidement et la douleur n’était plus là. En revanche, elle avait remarqué que le roi était souvent là. Il souhaitait dîner avec elle tous les jours. Cela dit Amal n’était plus là depuis plusieurs jours. Donc celà devait être normal. Il est vrai qu’elle avait beaucoup de mal à parler avec lui. Elle le laissait faire la conversation et répondait quand il le fallait. Mais ce qui l’inquiétait surtout, c’était ses trous de mémoire. Au début, elle pensait que ça venait de la fatigue. Mais avec le temps, elle s’était bien rendu compte que ça ne passait pas. Entre cela et sa perte de motricité de la main droite c’était dure. Malik avait bien remarqué son changement de comportement, mais elle ne lui en parlerait jamais. Elle lui en voulait.
Oleya était dans le couloir, stoïque, Malik s’approcha d’elle inquiet.

Malik : Oleya ? Vous allez bien ? 

Oleya reprit ses esprit. Elle le regarda dans les yeux quelques secondes avant de regarder le sol.

Malik : Où allez-vous comme cela ?

Oleya : Je n’en sais rien.

Il fronça des sourcils.

Oleya : Euh… dans les jardins, j’allais dans les jardins.

Malik : Me permettez-vous de vous accompagner ?

Oleya : Pourquoi ?

Sa question était franche, il eut de la peine mais il savait qu’elle ne le faisait pas exprès. Sa question était sincère.

Malik : Je souhaite partager un moment avec vous.

Ils marchèrent dans les jardins, ils s’assirent dans le petit banc blanc, Oleya se mit à sourire quand elle vit les deux pots de fleurs et le troisième pot vide. Il regarda les pots.

Malik : Vous êtes la seule à avoir réussit.

Oleya : Pardon ?

Malik : Les pots, vous êtes la seul a avoir réussi.

Oleya : Ce n’est pas très gentil de se moquer.

Il mit sa main sur la sienne et comme avant, elle la retira. Mais pas pour les mêmes raisons. Avant c’était une gêne. Maintenant, c’était son cœur qui lui dictait de l’enlever rapidement.

Malik : Je ne me moquerais jamais. Les graines étaient mortes.

Elle était choquée.

Oleya : Quoi ?

Malik : Les trois graines ne devait pas poussées. Aucunes d’elles.

Oleya : Mais attendez, ce n’est pas possible.

Malik : Et pourtant si.

Oleya : Mais il y a des fleures qui ont poussées.

Malik la regarda dans les yeux.

Malik : Elles ont menti. Elles ont soudoyé le jardinier et il les a aidées.

Elle était stupéfaite.

Oleya : Mais c’était interdit !

Malik : En effet.

Oleya : J’y crois pas, et moi qui ai acheté un livre et me suis torturée l’esprit. Alors qu’il n’y avait rien à faire.

Malik : Justement c’est cela qui est fabuleux.

Elle regarda et ne comprit pas.

Oleya : Fabuleux ?

Malik : Vous avez essayé, vous vous êtes renseigné pour y arriver et vous avez accepté que ça ne marcherait pas. Vous l’avez fait avec patience et respect sans triché. C’est cela qui est fabuleux et important.

Elle comprenait.

Oleya : Si vous le voyez comme cela.

Il prit sa main dans la sienne. Elle ne bougea pas, elle regardait les pots. Il fut surprit qu’elle ne le rejette pas. En réalité, elle ne l’avait pas remarqué. C’était sa main droite. Quand elle s’en rendit compte elle la récupéra avec sa mains gauche.

Malik : Oleya, avez-vous mal à la main ?

Oleya : Non

Elle était gêné.

Malik : S’il vous plaît ne me mentez pas.

Oleya : Je ne mens pas. Je ne ressens rien.

Il fronça les sourcils.

Malik : Comment cela ?

Elle se tut.

Malik : Je suis tellement désolé de vous avoir traité comme cela.

Elle le regarda en biais.

Malik : Je n’ai jamais voulu vous faire du mal, jamais.

Oleya : Je sais.

Malik : Vraiment ?

Elle haussa les épaules.

Oleya : Vous êtes roi. Vous avez un devoir c’est le plus important.

Malik la prit par les épaules et plongea son regard dans le sien.

Malik : Vous vous trompez. Le plus important pour moi, c’est vous.

Elle ne le croyait pas, il pu le voir dans son regard.

Malik : Laissez-moi vous appeler un médecin. S’il vous plaît.

Il paraissait si inquiet qu’elle accepta. Elle se fit ausculter par le médecin, il sortit de sa chambre et vit le roi et Samir qui l’attendait.

… : Je pense qu’il faut faire une radio du cerveau.

Ils s’inquiétèrent.

… : De ce que vous m’avez dit ; les trous de mémoire et la chute. Il pourrait y avoir quelque chose. Mais elle n’a pas vraiment l’air de tout me dire.

Malik : Cela ne m’étonne pas.

… : Venez demain au cabinet. Nous verrons.

Malik : Très bien.

Il lui serra la main de Samir et s’inclina devant le roi puis il partit. Le roi était si inquiet que Samir en eut de la peine.

Malik : C’est à cause de moi.

Samir : Vous n’êtes pas responsable de ses problèmes de santé.

Malik : Peut-être pas mais de ses réactions oui.

Samir mit sa main sur son épaule.

Samir : Rien n’est figé.

Malik se mit à sourire.

Malik : Vous n’êtes pas le seul à me le dire.

Samir : C’est probablement par ce que c’est vrai.

Il lui sourit. Malik alla dans son bureau, il préférait rester seul. Il était tellement triste de cette situation.
Samir entra dans la chambre d’Oleya.

Samir : Vous devez faire une imagerie du cerveau demain.

Elle soupira.

Oleya : Quand est-ce que Amal revient ?

Il fut étonné de la question.

Samir : Je n’en sais rien. Elle vous manque ?

Elle se mit à rire.

Les 3 Graines De Vérités Où les histoires vivent. Découvrez maintenant