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Il inspira et se demanda enfin ce qu’il ressentait pour elle. Il l’appréciait beaucoup, et voulait passé le plus de temps avec elle. Quant aux autres favorites, elle n’avaient aucune valeur. Pourquoi devoir attendre pour choisir ? C’était une tradition oui, mais ne pouvait-il pas la changer ? Il était roi.
Ses conseillés verraient cela comme une insulte pour ses ancêtres. La main d’Oleya bougea légèrement.
Il la regarda, avec les yeux à demis clos.

Malik : Oleya, vous allez bien ?

Oleya : J’ai un peu mal.

Il lui embrassa la main.

Malik : Je sais, vous avez une infection, l’antidouleur devrait fonctionner d’ici peu.

Oleya : Dites-moi ? La presse… Est-ce que la presse…

Il s’approcha de son visage.

Malik : Ne dites rien. La presse est partie. Je veux que vous vous reposiez, vous comprenez. C’est le plus important pour moi.

Elle se rendormit aussitôt. 

Cela faisait plusieurs jours qu’Oleya vivait dans la chambre du roi. Sarah l’aidait à prendre sa douche et à se changer. Elle avait encore du mal à se déplacer mais l’infection n’était plus là. Elle passait également beaucoup de temps avec le roi. Ils mangeaient ensembles tous les jours. Elle l’appréciait beaucoup, non c’était plus que ça. Elle l’aimait.
Aussi étrange que cela puissent être c’était son ressentie.
Oleya était assise sur une chaise face à la table, il y avait du thé, des pâtisseries. Elle but une gorgée de thé. Quand soudainement, elle sentit derrière elle Malik. Elle savait que c’était lui, son odeur musqué. Il s’approcha et lui fit un délicats baisé sur la joue.
Il s’assied à ses cotés.

Malik : Comment allez-vous aujourd’hui ?

Oleya : Je vais bien, et vous ?

Elle regardait son bras toujours bandé. Elle avait de la peine, il pouvait le lire sur son visage. Il mit sa main sur la sienne. Il était si heureux qu’elle ne la retire plus.

Malik : Je vais bien quand vous allez bien.

Elle lui sourit.

Oleya : Pas trop de travails à rattraper ?

Malik se servit un thé.

Malik : J’ai beaucoup de conseillés, j’arrive à déléguer le moins important.

Oleya : Je ne veux pas vous posez de problèmes.

Il la regarda.

Malik : Le problème serait d’être loin de vous.

Elle se mit à rougir.

Oleya : Il faudrait peut-être que je retourne dans ma suite.

Il reposa sa tasse brusquement.

Malik : Pourquoi cela ? Vous souhaitez vous en aller ?

Oleya : Non, mais ça peut être un problème pour les autres.

Malik : Qui ?

Oleya : Et bien vos favorites pour commencer.

Il inspira.

Malik : Ça n’a pas d’importance.

Oleya : Si vous le dites.

Il mit sa main sur la sienne et la regarda dans les yeux.

Malik : Écoutez, le plus important c’est que j’aime être avec vous. Cette histoire de favorite est une obligation. Mais vous et moi c’est plus important.

Elle osait à peine le regarder, mais son cœur s’accéléra.

Oleya : Plus important ?

Malik : Vous et moi c’est précieux. n’en doutez jamais.

Elle se mit à sourire.
Une semaines après, Oleya avait récupérer sa chambre. Les conseillers du roi n’approuvaient pas cela. Il fallait qu’ils attendent encore quelques semaines et pourraient en faire son unique favorite. Tout le palais avait bien remarqué leurs regards, leurs sourires, leurs façons de se comporter quand ils étaient tous les deux. Amal ruminé, elle le voulait.
Oleya était assise sur un banc dans le jardin un livre dans les mains. Quand elle vit une ombre, elle leva les yeux et fit face à Amal et Dora.
Amal : Vous avez vu ? Votre plante n’a jamais poussé.
Oleya avait bien remarqué. Elle regarda son pot vide, contrairement aux autres qui avait bien poussé.

Oleya : C’est ainsi, je n’ai pas la main verte.

Dora : Pour le roi c’est très important :

Elle ferma son livre et les regarda.

Oleya : Que me voulez-vous ?  

Amal : Et bien il serait temps que tu partes tu ne crois pas.

Elle sourit puis se leva pour leurs faire face.

Dora : C’est vrai, tu n’es pas comme nous.

Oleya : Et je remercie Dieu pour cela tous les jours.

Amal : Tu peux remercier Dieu autant que tu veux, mais soit réaliste. Tu ne pourras jamais être sa favorite.

Oleya : C’est pourtant lui qui m’a choisi.

Amal : Bien sur pour faire rêver les enfants.

Oleya : Pardon ?

Amal : Et bien, les petites filles rêvent du prince charment. Mais pour celle qui n’ont pas de biens, elles n’arrivent pas rêver de cela. Mais grâce à toi, tu es un exemple. Maintenant tout le monde peut rêver.

Oleya : Vous racontez n’importe quoi !

Amal : Pourtant la presse le dit.

Oleya allait partir mais Dora lui dit une phrase qui la stoppa.

Dora : Il est diffèrent avec toi.

Oleya : Et alors ?

Dora : Ils nous tutoient, mais toi il te vouvoie. Le vouvoiement est une politesse certes, mais c’est aussi une distance.

Pourquoi est-ce que ça la touché ? Elles partirent et Oleya resta assise sur son banc. Amal avait laissé un journal sur la table. Elle le prit et lu la une. « Une femme du peuple fait rêver les pauvres. » Étrangement ça lui brisa le cœur. Elle ne put s’empêcher de verser une larme.

Les 3 Graines De Vérités Où les histoires vivent. Découvrez maintenant