Les 3 Graines De Vérités

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Elle mit sa main sur la sienne sans s’en rendre compte. Il avait oublié à quel point son cœur battait à vive allure quand il était proche d’elle. Oleya s’assit en fermant les yeux.

Malik : Ça va ?

Elle grimaça légèrement et ouvrit les yeux. Elle vit Samir et Malik face à elle.

Oleya : Qu’est-ce qui se passe ?

Malik : Nous nous inquiétons pour vous.

Elle fronça les sourcils.

Oleya : Pourquoi ?

Malik la regarda en levant un sourcil.

Samir : Vous êtes tombé il y a quelques minutes.

Oleya fronça des sourcils et ressenti une douleur au front.

Oleya : Ça n’arrive qu’à moi.

Malik : Vous l’avez déjà dit.

Il était très inquiet, le fait qu’elle est oublié pouvait prédire un traumatisme crânien. Mais étrangement, Samir ne le paraissait pas.

Samir : Nous allons vous laisser vous reposer.

Malik : Il faut qu’elle voit un médecin.

Elle s’allongea.

Oleya : Non, je veux juste me reposer.

Malik partit mais il s’inquiétait tout de même. Quand ils furent à l’extérieur, Malik prit le bras de Samir.

Malik : Pourquoi ne pas m’avoir laissé appeler un médecin ? Elle pourrait avoir un trauma ?

Samir : Elle refuse de voir un médecin. Vous pouvez insisté autant que vous le souhaiterez mais elle refusera.

Il fronça les sourcils.

Malik : Vous savez quelque chose que j’ignore n’est-ce pas ?

Samir ne dit rien.

Malik : Vous l’aimez ?

Samir : Je la considère comme une petite sœur. Si c’est de cet amour dont vous parlez,  alors la réponse est oui.

Malik fut rassuré.

Malik : Alors dites-moi ce qu’il se passe. Qu’est-ce que j’ai raté depuis ses dernières semaines ?

Samir soupira . Devait-il lui dire ?

Malik : Je l’aime.

Il le regarda surpris que son roi dise cela ouvertement.

Malik : Oui j’ai fait des erreurs. Oui je ne la mérite pas, on est d’accord. Mais je ne veux pas qu’il lui arrive quoi que ce soit et surtout pas à cause de mes choix.

Il pouvait le voir hésiter.

Malik : S’il vous plaît, venez avec moi dans mon bureau. Nous serons plus tranquille pour parler.

Samir le suivit. Il lui proposa de s’asseoir et il s’assit face à lui.

Malik : Vous aviez raison pour Raoul.

Il le regarda étonné.

Malik : Je le sais depuis longtemps mais… c’était un proche de mon père. J’avais l’impression de le trahir si je le disais coupable.

Samir comprenait.

Samir : Et Amal ?

Malik : Amal et lui sont de connivence, j’en suis certain. Je n’ai juste pas de quoi le prouver.

Samir : Vous non mais moi oui. 

Malik le regarda surpris.

Malik : Comment cela ?

Samir : Mon ami Igor les suit depuis des semaines.

Il fut surprit.

Malik : Qu’a-t-il découvert ?

Samir : Ils travaillent ensembles dans le seul but est le total pouvoir du royaume.

Il fronça des sourcils.

Malik : Comment comptaient-ils obtenir le pouvoir ? C’est impossible.

Samir : Il aurait suffit qu’elle vous épouse et devienne reine. Un malheureux accident et…

Malik : Je sens que je vais vomir.

Il mit sa main sur son front.

Malik : Il nous faut des preuves, de vraies preuves, je veux dire.

Samir : Je peux m’en charger.

Malik acquiesça.

Malik : Dites-moi, Oleya… Comment va-t-elle ? Réellement.

Samir : Elle a changé.

Malik : Comment cela ?

Samir : Elle a des trous de mémoire.

Malik : Tout le monde en a.

Samir : Pas à ce point là. Mais elle refuse de voir un médecin, elle fait comme si ce n’était rien mais…

Malik : Mais ?

Samir : Avec Sarah, nous pensons que c’est plus important qu’elle ne le prétend mais elle ne veut rien entendre.

Malik : Il faut que je m’en charge.

Samir le regarda et il comprit.

Malik : Oui ça sera très difficile. Mais je ferais tout pour elle.

Samir partit. Malik songea, il s’en voulait tellement. Il regarda sur son bureau, il prit un cadre qui y était posé. Une photo de ses parents. Seraient-ils fières de lui ? Son père lui aurait dit d’avancer et non de le venger. Sa mère le voudrait amoureux et heureux. Il sourit et posa le cadre. Il se souvint en tirant son tiroir, des papiers qu’il avait ramassé précédemment. Oleya les avait fait tomber, ils les déplia et fut heurté de ce qu’il vit. Plusieurs articles de journaux d’Amal et lui.
Il en eut le cœur brisé. Il se leva et alla directement dans sa chambre, il entra sans frapper à la porte. Il s’assit sur son lit, elle dormait. Il lui caressa les cheveux. Elle papillonna des cils.