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Malik : Mademoiselle ?

Elle reprit ses esprits.

Oleya : Pardon, vous disiez ?

Il s’assit près d’elle, trop près d’elle. Elle se décala légèrement. Pensant qu’il ne remarquerait rien, alors que si.

Malik : Vous êtiez dans vos pensées ?

Oleya lui sourit.

Malik : J’espère que tout va bien.

Oleya : Oui, je suis vraiment désolée d’être entré dans votre bureau sans votre autorisation.

Malik : Ne le soyez pas, vous m’avez bien aidé.

Elle le regarda.

Oleya : Aidé ? Comment cela ?

Malik : Disons que Dora est un peu trop entreprenante et je n’aime pas cela.

Oleya : Je vois.

Un silence s’en suivit. Il put sentir son parfum de fleur d’orangé.

Oleya : Et du coup qu’aimez-vous ?
Il la regarda.

Oleya : Vous n’êtes pas obligé de répondre. Je ne voudrais pas être impolie.

Il lui sourit et voulut lui prendre la main, mais comme à chaque fois elle l’enleva. Il en fut peiné.

Malik : Vous n’êtes pas impoli, loin de la. Disons que je n’ai pas de style physique particulier. Je suis surtout intéressé par l’intérieur de la personne.

Elle était étonnée.

Oleya : Vraiment ?

Malik : Vous paraissez étonné ?

Oleya : Oui, enfin disons que je pensais que les hommes étaient surtout intéressés par le physique ?

Malik : Dans ma jeunesse oui, mais je suis roi. J’ai des devoirs, des obligations. Je souhaiterais pouvoir trouver une personne avec qui partager ma vie.

Oleya : Alors pourquoi avoir des favorites ? Pourquoi ne pas avoir une épouse directement ?

Il fut étonné de sa question.

Malik : Les favorites c’est une tradition.

Oleya : Oui j’avais cru comprendre. Je ne trouve pas ça logique.

Malik se mit a rire. Qu’il était séduisant quand il riait.

Malik : Vous êtes vraiment très intéressant.

Elle écarquilla les yeux.

Oleya : Vous vous moquez de moi.

Malik : Je n’oserais jamais.

Elle lui sourit également.
Ils discutèrent une bonne partie de la fin de journée. Au moment du repas, elle fut étonné de n’être qu’avec lui.

Oleya : Où sont les autres ?

Malik lui tira la chaise pour qu’elle puisse s’y asseoir.

Malik : Je préfère prendre mon repas qu’avec vous.

Oleya se mit à rougir, il la trouvait encore plus séduisante.

Oleya : Je me sens honoré.

Malik : C’est moi qui l’ai.

Ils discutèrent, et à la fin du repas, le roi la raccompagna jusqu’à sa chambre. Il s’arrêta devant la porte.

Malik : J’ai été ravie de passer ce moment avec vous.

Oleya : Moi aussi, d’ailleurs, je voulais vous remercier pour le téléphone.

Malik : Vous avez pu appeler votre tante ?

Oleya : Oui et elle va bien grâce à vous.

Malik lui sourit, il prit sa main et Oleya arrêta de respirer, il approcha sa main de ses lèvres et la baisa.
Elle reprit sa main et entra dans sa chambre. Elle s’adossa contre la porte et regarda sa main. C’était étrange pour elle. Elle n’avait pas été mal a l’aise. C’était bien la première fois. Elle senti une petite chaleur l’envahir. Elle ne s’était pas tendu comme d’habitude. Elle s’assied sur son lit et bougea sa main.
Elle l’appréciait, c’était peut-être pour cela qu’elle n’avait pas retiré sa main.

Les 3 Graines De Vérités Où les histoires vivent. Découvrez maintenant