Les 3 Graines De Vérités

21

Elle s’avança et s’assied sur un tabouret face au bar. Le garde était derrière elle. Elle le regarda.

Oleya : Vous compter rester là ? Asseyez-vous avec moi.

Il ne répondit pas et resta de marbre.

Oleya : Bon...bah... Tant pis pour vous.

Le barman s’approcha.

… : Mademoiselle,vous désirez ?

Oleya : Et bien je ne sais pas. Qu’avez-vous à proposer ?

… : Notre cocktail du jour.

Oleya acquiesça.

Il revient quelques secondes après avec un joli verre de toutes les couleurs. Elle le remercia et mit ses lèvres sur la paille pour siroter. C’était très bon et très sucré. Elle le finit et en prit un deuxième. Plusieurs hommes s’étaient assis à ses côtés et voulu discuté avec elle. Mais le garde n’avait qu’à les regarder pour qu’ils partent.
Au bout du troisième verre, elle avait chaud. Un homme s’assied à côté, elle le regarda.

Oleya : À votre place je partirais vite.

… : Pourquoi cela ? Votre beauté est renversante.

Oleya : Ouep et Will va vous tuer.
… : Pardon ? Qui est will ?

Oleya était presque avachi sur le bar et pointa derrière elle.

Oleya : C’est lui.

L’homme regarda derrière lui et la regarda de nouveaux.

Oleya : Will c’est le garde du roi.

… : Roi ?

Oleya : Ouais il est beau mais qu’il est bête.

À ce moment là, l’homme devint blême et partit. Elle se retourna et vit Malik toujours les sourcils froncés.

Oleya : Ah bah voilà l’Altesse de ses lieux.

Malik regarda nerveusement Samir.

Malik : Depuis combien de temps elle est comme ça ?

Samir : Une demi-heure.

Il la regarda de nouveau.

Malik : Levez-vous !

Elle se mit à sourire et se leva difficilement. Il se rendit compte de sa tenue et il en devint fou intérieurement. Sa colère montait crescendos. Elle s’approcha de lui en titubant.

Oleya : Will, vous avez vu il est là. Le roiiiiii.

Malik : Ça suffit maintenant ! 

Il voulu la prendre par la main pour la faire marcher mais elle avait dû mal. Il la prit sur son épaule et fonça directement à l’étage suivit de près par Samir. Il savait que le roi était très en colère. Il l’avait prévenu très rapidement pourtant. Le roi déposa Oleya sur le sol. Samir les laissa et ferma la porte derrière lui.

Malik : Qu’est ce qui vous a prit ? Votre but est-il de m’humilier ?

Elle lança ses chaussures.

Oleya : Vous vous aimez beaucoup trop vous.

Elle remit des mèches derrière ses oreilles . Il n’avait jamais vu la longueur époustouflante de ses cheveux.

Malik : C’est quoi cette tenue ? Vous n’auriez jamais du sortir de la sorte.

Oleya : Pourquoi ?

Malik : Non mais vous vous êtes vu ? Vous n’avez pas honte ?

Oleya : Ouais et Amal porte un truc comme ça et vous dite rien.

Elle décida d’aller se coucher et se prit la porte.

Oleya : Aïe, non mais ça va pas toi.

Malik était rouge de colère. Il n’en dormit même pas. Il était venu ici pour se rapprocher d’elle. Et voilà qu’elle se comportait comme une enfant. C’était pire, elle était ivre. Il ne la reconnaissait pas.
Le matin, quand Oleya se leva, elle eut mal à la tête. Elle se souvenait peu de la veille. Seulement que le cocktail était alcoolisé et que malheureusement, elle ne s’en était rendu compte que trop tard. Elle prit une douche et eut beaucoup de mal surtout avec son bras droit. Quand elle sortie de la chambre, elle vit le roi debout un café à la main. Il la regarda froidement. Elle s’avança doucement et ne savait que dire. Au moments où elle ouvrit la bouche, la porte s’ouvrit et Samir entra avec un journal qu’il donna au roi et partit. Il l’ouvrit et elle pu l’entendre dire :

Malik : C’est pas vrai.

Oleya : Il y a un problème ?

Il la regarda et lui montra la première page de couverture.

« L’enlèvement du roi de Sybernyl »

Une photo représentant le roi avec elle sur l’épaule. On pouvait voir son postérieur. Quel honte, quel humiliation.

Oleya : Je … je suis…

Il leva la main pour la stopper.

Malik : Ne dites plus rien.

Oleya : Je peux peut-être faire une conférence de presse et expliquer…

Malik : Certainement pas, vous en avez déjà assez fait.

Elle baissa les yeux.
Il mit sa main sur son front et ferma les yeux.

Malik : Il faut qu’on rentre maintenant !

Oleya : B… Bien-sûr.