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Il ne lui jeta même pas un regard et jeta le journal à la poubelle. Le trajet se fit en silence. C’était affreux, il lui en voulait terriblement. Il était au téléphone avec des conseillers et la situation avait l’air très compliqué. Elle n’osait pas le regarder dans les yeux. Une fois qu’ils avaient atterris, il avait demandé à Samir de rester avec elle le temps qu’il descende et qu’il s’occupe de la presse.
Oleya était terriblement mal et Samir s’approcha doucement.

Samir : Ça ira.

Elle le regarda et il vit une larme couler le long de sa joue. Il lui donna un mouchoir et détourna le regard. Elle le prit et fut étrangement touché par son geste.
Quand ils arrivèrent au palais, une heure après le roi, Oleya était très mal. La presse avait envahit le devant du palais. Heureusement que les voitures du roi avaient des vitres sans teins. Personne ne pouvait voir à l’intérieur.
La sécurité fut plus intense que d’habitude. Ils se dirigèrent directement dans le bureau du roi. Malik était de dos et quand il se retourna et ne la regarda même pas. Il était très nerveux. Elle ne l’avait jamais vu comme ça, ça lui fit mal au cœur. Il parla directement à Samir, comme si elle n’était pas là.

Malik : Avez-vous croisé la presse ?
Samir : Non.

Malik : Très bien. Amal n’est pas revenue donc je souhaite que vous soyez le garde du corps personnel d’Oleya.

Oleya leva les yeux.

Oleya : Comment ça revenu ?

Il l’ignora.

Malik : Vous pouvez sortir maintenant !

Elle partit avec Samir sous le choc qu’il ne lui réponde pas. Elle pouvait comprendre qu’il lui en veuille mais de là à ne pas répondre. C’était un manque de respect non ? Samir la raccompagna jusqu’à sa chambre.

Oleya : Samir ?

Il la regarda.

Samir : Oui.

Oleay : Qu’est ce qu’il voulait dire par « pas revenu », elle était partie?

Samir : Je ne le sais pas.

Mentait-il ? Il n’en n’avait pas l’air Elle rentra dans sa chambre et ferma la porte. Elle posa son sac au sol. Elle décida d’appeler sa tante.

Amina : Ça fait des heures que j’essaye de t’appeler.

Oleya : Je viens à peine de rentrer.
Sa tante était en colère, elle pouvait l’entendre au son sec de sa voix.
Amina : Mais qu’est-ce qui s’est passé. Pourquoi ils parlent d’enlèvement et pourquoi tu étais en Angleterre ? Il n’a même pas eu la délicatesse de me demander ta main !

Oleya arrêta de respirer.

Oleya : Quoi ? Mais de quelle main tu parles ?

Amina : Il t’a bien enlevé non ?

Oleya : Mais c’est quoi ça enlever ? Je ne comprends pas.

Elle se mit à pleurer et sa tante se calma aussitôt. Oleya ne pleurait jamais.

Amina : Expliques-moi exactement ce qu’il s’est passé et je te dirais tout après. Les détails sont important.

Oleya : L’alcool c’est un détail ?

Amina : L’alcool ? Mais … Bon dis-moi tout.

Elle lui expliqua la situation et surtout le fait qu’elle n’était pas au courant que le cocktail était alcoolisé. Sa tante la croyait bien sur. Elle la connaissait, elle savait qu’elle n’aurait jamais fait quelque chose d’aussi stupide.

Amina : Bon je comprends mieux la colère du roi.

Oleya : Comment ça ?

Amina : Le roi t’a prit sur son épaule pour quitter cette endroit. Mais ici c’est considérer comme un enlèvement, comme une demande en mariage si tu veux.

Elle arrêta de respirez.

Oleya : Mais non… Il… Non ce n’est pas ça.

Amina : Ici, c’est traditionnel chez les rois et monarques. L’homme enlève sa bien aimée sur son épaule et ça exprime qu’ils sont fiancés.

Oleya : Oh mon Dieu, je comprends encore plus sa colère.

Amina : C’est surtout que le royaume est sans dessus dessous depuis ça.

Un silence s’en suivit.

Amina : J’aurais aimé que se soit vrai pour toi.

Oleya : Il faut que je te laisse, je suis fatiguée.   

Les 3 Graines De Vérités Où les histoires vivent. Découvrez maintenant