5/ Soupçons

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- Bon qu'est-ce que tu veux que je rajoute de plus à ton profil ? Je veux dire à part le fait que tu es un superbe athlète, un cuisinier foireux et un petit copain superbe ?

- Que j'embrasse comme un vrai dieu ?

- Ça reste à voir ça, montre moi vas-y...

Ander assit face à moi sur les gradins du gymnase, prend délicatement mon menton entre ses doigts avant de me gratifier d'un baiser à tomber.

- Bon très bien, je vais le mettre sur la liste. dis-je d'un sourire béa. Qu'est-ce que j'aime quand on travaille ensemble...

- Moi aussi j'aime beaucoup, surtout parce que tu nous rapportes toujours de très bonnes notes. Mon petit cerveau !

- Continue comme ça et un jour je vais arrêter de t'aider pour les contrôles idiots ! Dis-moi si les photos que j'ai choisi te plaisent.

Le garçon saisit mon Mac entre ses mains, alors que je l'observe sous toutes les coutures. J'essaie de déceler un petit je-ne-sais-quoi qui m'indiquerait que Guzman a une bonne raison de se faire du soucis. Mais pour l'instant je ne vois rien, et je sens encore moins quoi que se soit. Peut-être que c'est l'herbe que j'ai fumé hier soir en rentrant qui m'est monté à la tête. Quand je pense que j'ai dit à Nano de garder le reste...d'ailleurs en parlant de lui je me demande comment il s'en est sorti avec ces types.
Je devrais sûrement encore aller lui rendre visite.

- Elles sont vraiment toutes belles, tu es vraiment la meilleure des photographes. déclare Ander. Tu peux choisir n'importe laquelle.

- Je pense que je vais surtout prendre celle-là. répondis-je en lui montrant une photo de moi entrain de lui mordre la joue, je crois que j'étais complètement défoncée sur la photo

- Pas sûr qu'elle soit à ton avantage chérie, on dirait une vraie mangeuse d'hommes ! dit Ander en riant

- Qui ne te dis pas que j'en suis une en effet ?

- Je te connais mieux que personne Lia, je saurais dire quand tu me mens.

Alors que je ris de sa réponse, il en profite pour poser mon ordinateur sur le côté avant de me tirer près de lui. La chaleur de son corps et son odeur corporelle s'irradient sur moi. Je me sens si bien dans ses bras que je pourrais en pleurer. Discrètement j'hume sa cravate à la recherche d'une quelconque odeur d'herbes. Rien.

- Je sais ce que tu es entrain de faire Dahlia, je te vois me sentir.

- Quoi ? Mais de quoi tu parles ? questionnais-je en souriant bêtement

- Guzman m'a dit que toi et lui vous vous inquiétez pour moi, mais tout va bien je t'assure. Promis, et puis ces temps-ci tout va bien entre nous pas vrai ?

Cet idiot de Guzman, il mériterait que je l'étrangle ! Ne peut-il pas se la fermer ?! En plus de ça ce n'est pas vraiment comme si je m'inquiétais, c'est Guzman lui même qui m'a convaincu de suivre mon petit ami. Chose dont je ne suis vraiment pas fière je dois l'avouer.
Me sentant tout à coup mal à l'aise, je décide de couper court à la discussion au risque de dire des choses dont je n'aurais pas du tout eu envie de parler.

- Je dois y aller, j'ai promis à Carla que je mangerais avec elle ce midi. dis-je tout à coup en me levant et collectant mes affaires. On se voit plus tard ? Ce soir chez moi ? Je dirais à ma mère que c'est pour le travail. Super à plus !

- Dahlia attends je...

Je ne le laisse pas finir, je m'enfuie du gymnase comme une voleuse soufflant de soulagement. Au même moment mon téléphone bip, en regardant l'écran je me rends compte qu'il s'agit de Nano. Des images de ce qui c'est passé la veille me revienne, et une boule se forme dans ma gorge. Et merde cette histoire, je l'avais presque oublié !
Je range rapidement mon téléphone, me promettant d'appeler plus tard le garçon. C'est mon ami je ne vais pas non plus le laisser tomber.

Élite : Qui est le tueur ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant