Chapitre 8

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L'amour est un doux parfum que l'on porte sur soi. Il implique de l'authenticité et de la sincérité, de la fidélité et la liberté, sans laquelle l'amour n'existe pas. L'amour est bien plus qu'une émotion, l'amour est bien plus qu'un sentiment, c'est une évidence, qui ne peut s'expliquer par de simples mots, il se ressent infiniment au fond de son âme.

Joëlle Laurencin.

***

Bip bip bip.

Maudit réveil. Je tend mon bras pour l'éteindre et fourre ma tête sous mon oreiller. Ouais j'ai un vrai réveil, ça coûte moins cher qu'un nouveau téléphone quand il vient embrasser le mur. Ce qui arrive souvent malheureusement.

- Encore 5 minutes, marmonnais-je.

Je me force à sortir de mon lit et me dirige vers la salle de bain.

Ça caille, je me déshabille et part prendre ma douche.

Jean-Paul est un imbécile, l'enfer c'est pas les autres, l'enfer c'est les douches en hiver.

On est pas en hiver Vic!!!

Je met un legging noir et un chandail. Pas besoin de faire d'effort aujourd'hui, la librairie est fermée au public. Je brosse mes cheveux et essaye de les dompter mais c'est peine perdue. Tant pis , ça fera l'affaire.

J'enfile ma veste et sors de mon appartement. Je suis dans mes pensées quand j'entends un bruit de klaxon qui me fait sursauter, j'ai la mauvaise manie de traverser n'importe où sans regarder, un jour mon père va me récupérer en morceaux. Je lève les yeux et tombe sur une camionnette.

* Anderson serrureries * est inscrit dessus. De la où je suis je ne peux pas voir le conducteur. Dommage, j'aurais bien aimé savoir si c'était Dan. Je lui fait un doigt d'honneur pour m'avoir fait peur et continue mon chemin pour retrouver mon père.

- Depuis quand il est prévu cet inventaire de malheur, soufflais-je, j'aurais su je me serais fait arrêter plus longtemps.

Aller Vic!! Motive toi ça va être chouette il n'y aura pas de clients.

Mon père m'attend devant la librairie et me sourit dès qu'il m'aperçoit.

- Ça va mieux princesse ? Me demande t'il

- Papa!!!! arrête avec ce surnom débile.

- Moi je l'aime bien, il te va bien, même si tu es la reine des chieuses ,tu es la princesse de mon coeur.

Tant d'amour dès le matin me fou la gerbe.

- Beurk, on attend la saint glinglin pour commencer ? Pourquoi on attend devant ? Lui demandais-je.

- T'aime rien de toute façon, Maronne t'il sans répondre à ma deuxième question.

- J'aime dormir, répondis-je du tac au tac.

Ce qui fait rire mon père. Une silhouette sous un sweat à capuche s'approche de nous. Je le reconnais immédiatement. Mais qu'est-ce qu'il fou là ?

Le monde à l'envers !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant