Chapitre 14

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Le bonheur est éphémère, il passe sans s'arrêter, il s'attarde parfois, l'espace d'une illusion, mais rares sont ceux qui savent le retenir, le garder. Il est si fragile, si vulnérable, il suffit de trois fois rien pour l'effrayer, le voir fuir à jamais.

Fleurette Levesque.


***

- Arrête Jake, je suis trempée, dis-je en rigolant.

Après avoir poser nos sacs dans la chambre, nous avons décidé d'aller faire un petit tour sur la plage. C'est magnifique, j'adore l'air marin.

A peine avons nous atteint le sable sur j'ai enlevé mes chaussures pour sentir les grains sous mes pieds. Jake m'a imité et à même retrousser le bas de son jeans. La mer est encore froide à cette période de l'année, je ne me risquerais pas d'aller m'y baignée.

Enfin, ça c'était avant de pousser Jake dedans et qu'il m'entraîne avec lui.

- Rentrons avant de tomber malade, me dit-il avant de me tendre la main pour m'aider à me relever.

C'est main dans la main que nous courrons vers notre cottage en rigolant pour aller nous réchauffer.

Devant la porte on trouve un panier garnis avec pleins de confiseries local, Jake porte le présent jusqu'à la table de la cuisine et lit la carte qui était incluse.

- Quelques douceur pour bien profiter de votre weekend en amoureux, marmonna Jake.

- C'est super gentille et attentionné, dis-je enthousiaste. Mais Jake ne semble pas de cette avis car il ne dit rien.

Vic fait toi un rappel de laisser un mot au vieux monsieur pour le remercier de son attention.

- Tu devrais aller prendre une douche chaude Victoria, il ne faudrait pas que tu tombes malade, me dit-il assez froidement.

Euh... Ok ...

Je n'ai même pas le temps de répondre qu'il tourne les talons et sort du cottage.

- Il se passe quoi là ? C'est quoi son problème ?, soufflais-je

S'il voulait me faire passer un message c'est réussi mais alors je ne comprends plus rien des signes qu'il m'envoie.

Je prend dans mon sac des vêtements propres et pars me doucher le coeur lourd. Des larmes coulent en même temps que l'eau chaude. Je ne reste pas trop longtemps afin de ne pas vider tout le cumulus.

- Tu es trop conne Vic, vraiment trop conne.

Je me sèche et m'habille, en descendant en bas je suis toujours toute seule. Il fait nuit dehors maintenant et la voiture est toujours devant la demeure ce qui veut dire qu'il n'a pas pu partir très loin.

Je ne sais combien de temps je reste dans mes pensées, l'horloge du salon affiche déjà 20h30, je regarde mon téléphone mais je n'ai aucun appel, ni message en absence.

- Il n'a pas ton numéro,tu t'attendais à quoi, idiote, murmurais-je.

Je vais dans la cuisine et ouvre le frigo pour voir ce qui est utilisable pour préparer le repas. Je décide de faire une quiche aux courgettes et fromage de chèvre. Je ne connais pas ses goûts mais s'il est pas content c'est la même chose. Il n'avais qu'à être là.

Le monde à l'envers !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant