Le monde à l'envers !

Prologue

Ce qui nous rassure du sommeil, c'est qu'on en sort, et qu'on en sort inchangé, puisqu'une interdiction bizarre nous empêche de rapporter avec nous l'exact résidu de nos songes.

Marguerite Yourcenar.

Ça fait bien longtemps que je n'ai pas aussi bien dormi.

Hannah est enfin en sécurité à l'hôpital. Je suis contente d'y avoir contribué. On a passé tellement d'heures à la chercher.

Je vérifie mon téléphone mais je n'ai aucun message ni appel. C'est étrange car généralement le groupe est très actif et à peine j'ouvre les yeux que je suis déjà envahit de notification.

- Ne me dis pas que tu déconnes encore maudit téléphone, rouspetais-je.

Pour me donner bonne conscience, je le redémarre. Mais toujours rien.

- C'est bizarre, murmurais-je.

Je vais dans mes messages et tout a disparu.

- C'est quoi ce délire ?

Les dernières semaines de ma vie sont comme effacer, comme ci elle n'avait pas exister. Je vérifie le jour qu'on est sur mon téléphone est tout me semble normal.

Je cherche dans mon répertoire les numéros de mes amis ... Mais je ne trouve rien du tout, plus aucun d'entre eux.

- Non, non ,non ,non ,non c'est pas possible, je ne suis pas folle, commençais-je à paniquer.

Je fais alors les 100 pas dans mon appartement en essayant de reprendre mes esprits.

J'allume mon ordinateur portable et ouvre le moteur de recherche.

- Je vais bien trouver un article sur le sauvetage d'Hannah, avec tout les vautours de journalistes qui étaient présents là-bas, pensais-je.

Je tape Duskwood dans Google Chrome mais je ne trouve rien.

- Réfléchis Vic, me murmurais-je.

Je fais une nouvelle recherche en écrivant Hannah Donfort. Sans avoir plus de résultats que précédemment.

Mon téléphone sonne, interrompant mes recherches, c'est mon père, j'hésite à répondre, je suis encore en retard je vais me prendre une soufflante.

- Victoria, où es tu ? Tu avais promis de venir m'aider à la librairie, m'engueule mon père.

- Oups désolée Pa', la nuit à été compliquer, tu peux te débrouiller tout seul ou tu as besoin de moi?

Enfaite c'est plutôt le réveil qui déconne à plein tube mais ça mon père n'a pas besoin de le savoir pour le moment.

- Vic !! Tu as 20 minutes pour être là sinon je viens te chercher par la peau des fesses, rajoute mon paternel.

Oh oh ça va chauffer pour mon matricule.

- J'arrive , prépare moi un chocolat chaud, s'il te plaît mon papounet d'amour.

- 20 minutes Vic, finit-il par dire avant de raccrocher.

J'abandonne donc mes recherches sur internet pour le moment et pars prendre une douche express.

En sortant de la salle de bain je cherche des fringues propres mais il y a tellement de bordel dans ma chambre que je ne sais plus ce qui est propre ou sale. Les recherches sur la disparition d'Hannah m'ont vraiment pris tout mon temps.

Bordel ça craint. Je ramasse au hasard un jeans noir troué aux genoux et mon t-shirts préféré avec le logo des Rolling stones. Je les sent, ça passe, ça ira pour aujourd'hui.

- Il reste 5 minutes , je suis large, rigolais-je en fermant la porte de chez moi, alors qu'il me faut presque 10 minutes pour arriver à la boutique.

Comme je suis déjà en retard je ne me presse pas pour marcher jusqu'à la librairie. Et en me voyant par la porte vitrée, mon père me fait des grands gestes. Il n'a pas l'air de bonne humeur

- Victoria Enola Grahams, tu peux me dire c'est quoi cette tenue! Et tes cheveux, oh mon Dieu, je te jure un jour tu finiras par me tuer Vic, me dit mon père désespéré par ma nonchalance.

Oh oh, quand il m'appelle par mon nom entier ce n'est jamais bon signe. Je savais bien que j'avais oublié quelque chose, promis demain j'essaie de me coiffer.

- Tu voulais que je vienne papa, je suis là. Tu préfères que je rentre chez moi me changer ?

- Non, commença t'il en rigolant, Tu serais capable de venir dans un état encore pire que ça.

Je l'aime d'amour mon père. C'est un homme courageux qui m'a élevé seule. Ma mère n'est pas morte. Elle est juste partie

- Vic ! Tu ne m'écoutes pas où je rêve, demande t'il alors que j'étais une nouvelle fois dans mes pensées.

- Comme d'habitude Pa', depuis le temps tu devrais être habituer.

Sur ces mots je me dirige vers le fond de la librairie pour ranger les cartons de livres qu'on a reçu le veille.

Je vérifie le premier sur la pile, et c'est bien celui que j'ai vu hier soir avant de quitter le travaille.

- Donc tu n'es pas folle Vic, je l'ai pas rêvé ma journée d'hier,  ni aucune autre, me soufflais-je à moi même.

Mais j'ai dû parler plus fort que je ne le pensais car une voix d'homme derrière moi me parvient.

- Il faut quand même être un peu fou pour parler de sois à la troisième personnes.

Le temps que je réagisse et me retourne , la seule chose que j'aperçois de l'inconnu, c'est son dos. Il est grand et il porte un sweat à capuche noire.

- Jake, murmurais-je.

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Voilà pour le prologue.

Je ne sais pas si cette histoire sortie de mon imagination va vous intéressez mais moi j'ai hâte de savoir où elle va nous mener .

Queen Biquette ♥️