🍋 🍋 🍋 Tendresse 🍋 🍋 🍋

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Et voici la scène de sexe explicite tant attendue (ou pas ahah).
Si vous ne voulez pas la lire, pas de soucis, il ne se passe rien d'important pour l'histoire et je ferais un résumé à la fin du chapitre pour expliquer rapidement (et chastement) ce qui s'est passé.
Bonne lecture <3

***

Alexandre

Durant les deux derniers jours de son hospitalisation, je rendis visite à Damien le plus souvent qu'il m'était possible sans éveiller les soupçons. Je le distrayais en lui racontant les aventures que j'avais vécu en aidant les habitants à la ville et lui me narrait ses exploits en tant que capitaine. J'en eu parfois des frissons mais je fis m'efforçai de ne pas le montrer. Dès que Gisèle daignait enfin quitter l'infirmerie, j'en profitais pour voler un baiser ou deux à Damien. Je ne me lassais pas du goût de ses lèvres et j'aurais voulu pouvoir ne jamais arrêter de l'embrasser. Malheureusement, Gisèle revenait toujours. Ou bien c'était Victor, ou même Héléna qui rendaient visite à Damien et nous devions nous séparer avant d'être pris.

Je fis part à Damien de l'idée que nous avions eu avec Héléna pour le mariage. Il eu l'air très surpris que la princesse soit d'accord avec une telle union mais je vis qu'il y réfléchissait sérieusement. Je lui promis que, lorsque je serais roi, j'abolirais le bannissement de Lirion et Térris et que je lèverais toute interdiction sur la façon dont les gens pourraient s'aimer. Dans ces moments là, il me regardait avec une telle fierté et une telle tendresse que j'aurais voulu pouvoir l'embrasser sans retenue.

Les deux jours passèrent finalement à une vitesse folle et, bientôt, Damien se retrouva de nouveau en poste à mes côtés. Il raconta au roi que sa mère était décédée rapidement et sans douleur et qu'il était justement sur le chemin du retour lorsqu'il avait vu cet assassin se jeter sur moi. Miraculeusement, mon père avala son histoire sans discuter. Il le félicita pour m'avoir sauvé, sans grande conviction cependant. Je n'eu même pas de pincement au cœur en constatant que ma vie n'avait visiblement pas beaucoup de valeur aux yeux de mon géniteur. J'avais certainement du finir par mûrir.

Le château était silencieux ce soir. Tout le monde semblait paisiblement endormi et l'air était léger et serein. J'ouvris doucement la porte de ma chambre et pris la main de Damien pour le mener à l'intérieur. Je fermai ensuite la porte à clé et me tournai vers mon amant.

Aucun de nous ne parla. C'était la première fois, depuis que l'on s'était avoué nos sentiments, que nous étions seuls tous les deux, sans risque que quelqu'un débarque à l'improviste. Je m'approchai lentement de lui, sans le quitter des yeux et passai mes bras autour de son cou. Il enroula les siens autour de ma taille et je poussai un soupir de satisfaction. Nos fronts se collèrent et nous restâmes là un long moment, savourant simplement l'instant. Puis, nos lèvres se rencontrèrent à leur tour et nous échangeâmes un baiser tendre et passionné à la fois. Les mains de Damien caressèrent mon dos, mes hanches, mes fesses et passèrent sous mes cuisses. Je glapis lorsqu'il me saisit pour passer mes jambes autour de sa taille. Nos lèvres se séparèrent et Damien commença à dessiner une ligne de baiser sur ma joue, ma mâchoire et dans mon cou. Je sentis qu'il se retenait pour ne pas laisser de marque. J'aurais tellement aimé qu'il puisse le faire.

Je gémis doucement contre lui et fermai les yeux, renversant la tête en arrière pour lui laisser le champ libre. Il continua son exploration méticuleuse et ma respiration devint erratique.

- Je t'aime Alexandre, me murmura-t-il entre deux baisers.

- Huuum... je t'aime aussi, tellement, gémis-je.

Il repris soudain possession de ma bouche, plus violemment cette fois. Sa langue passa sur mes lèvres, demandant un accès que je lui offris volontiers. Ses mains semblaient être partout sur moi et j'enfouis les miennes dans sa longue chevelure pour me donner un point d'ancrage. Je sentis une chaleur monter dans mon bas ventre et je retins avec peine mes gémissements. Je choisis finalement de les étouffer dans le creux du cou de mon amant. Celui-ci poussa un grognement rauque et me plaqua contre un mur. Je sentis que sa respiration aussi s'était accélérée et quelque chose de dur vint se frotter à mon entrejambe. Je crois qu'il le senti aussi parce qu'il s'arrêta brusquement. Je gémis de frustration.

Le prince d'Andoria (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant