𝙴𝚟𝚎𝚛𝚢𝚝𝚑𝚒𝚗𝚐 𝚒𝚝'𝚜 /𝙸𝚖/𝙿𝚘𝚜𝚜𝚒𝚋𝚕𝚎 { 𝐽𝑜𝑦𝑐𝑎 }

Chapitre 24 : Tournage et sentiments en pagaille

Quelques jours furent écoulés, mais aucuns changements particuliers ne furent visiblement appercus dans ma vie, contrairement aux autres qui, avaient sûrement une vie plus exaltante que la mienne. Surtout celle de Jordan.
Puisque je venais d'apprendre que ce dernier avait refait sa vie. Il avait trouver l'amour, et j'espérais que ce soit la bonne, celle qui le rendra enfin heureux...

Je disais ça, mais au fond de moi je ressentais un peu de tristesse.
Je venais de rencontrer enfin une magnifique personne, qui me rendais le sourire à chaque fois que je ne l'avais pas ou que ça n'allait pas, comme ces derniers mois.
Il arrivait à être là, à trouver les mots pour me rassurer comme personne ne le faisait, malgré tout le merveilleux entourage qui faisait partie de ma vie, même si je pouvais chaque fois l'embêter avec mes problèmes, alors que lui devait en avoir de son côté.
Ce dernier arrivait à prendre le temps de m'écouter afin de me permettre de remonter la pente, se justifiant qu'écouter les problèmes des autres lui vidaient un peu la tête, afin de ne plus penser aux siens.

Mon cœur pouvait penser qu'il était le bon, même si mon esprit s'obstinait à penser que c'était impossible, et que la situation parraissait étrange.
Me forçant à penser que la vie ne se déroulait pas aussi bien que dans les histoires que l'on pouvait lire, voir dans les films ou séries que l'on avait l'habitude de voir, et que les personnages principaux n'étaient pas forcément destinés à s'attirer l'un à l'autre.

Cette tristesse qui sommeillait au fond de moi, était parvenue de la pensée qui sommeillée à travers ma raison, me dictant que plus il se rapprochait d'elle, plus il allait s'éloigner de moi.
Me rappellant, comme selon mon exemple précédent, dans les nombreuses séries ou les nombreux films, où l'on voit une des personnes d'un binôme d'amis, se détachait de l'autre au fur et à mesure, et qu'un vide immense occupait l'autre.
Je détestais ce sentiment, me trouvant égoïste de penser qu'il ne fallait pas qu'il s'éloigne de moi. Mais ce manque, ce vide, allait me parvenir d'un jour ou l'autre, quoi qu'il arrive, même si je chassai l'idée que j'avais besoin de lui, qu'il emprisonnait inconsciemment une partie de mon bonheur.

Je ne savais plus ce que je ressentais, ni pourquoi je me sentais comme désemparée à chaque fois que ma vision ou mes pensées se portaient sur ce duo. Simple agacement, à cause de toutes ces rumeurs et mon intuition qui ne cessait de tambouriner dans ma tête, alors que tout cela ne partait d'aucun fondements.
De la jalousie ? Pourquoi serais-je jalouse, comme je l'avais dit, aucun droit ne me permettait d'interférer dans leurs vies, ce sont des adultes, je n'avais aucun liens familiaux avec eux, alors pourquoi ne pas les laisser faire leur vies comme bon leur semble ?
Pourquoi autant d'obstination à travers une requête qui m'étais totalement incompréhensible, aucune inscription ne m'indiquait, ne pouvait me répondre à tout ce flou émotionnel qui s'emparrait de moi, sans que je ne le demande.
J'étais là, me sentant accompagnée par chacun de mes amis dans la vie de tous les jours jusqu'à présent, mais pourtant j'avais l'impression d'être si seule avec toutes ces questions basées sur des faits simplistes, qui ne cessaient pourtant de tourner dans mon esprit, sans qu'il n'y ait de raison auquelles je me fiais pour y accorder autant d'importance.

Mais si c'était de la jalousie, pourquoi ce sentiment, je n'ai rien à envier à personne. Surtout pas à Camille.
J'aimais ma vie, encore plus maintenant que j'ai appris qu'une routine de vie pouvait se transformer en un rêve éveillé, même si il fallait encore parcourir des étapes avant d'y arriver.
Et puis, même si j'ai quelques mauvais pressentiments à l'égard de cette jeune femme, je me dois d'être heureuse envers mon ami, et d'accepter que c'est elle qu'il a choisi.
Et puis, si c'est avec elle qu'il a décider de sortir, c'est qu'elle n'était pas forcément si méchante qu'elle en avait l'air non ?

Alors était-ce de la simple attirance envers Jordan ? J'étais persuadée ne ressentir que de l'admiration au vue de ses nombreux talents, de ces nombreuses qualités qui forgeaient en lui un caractère si gentil et spécial.
Aurait-il plus que cela ?
Comment pouvais-je décrire ce que je ressentais, alors que je n'avais jamais vraiment connu la réelle définition de ce qu'était l'amour. M'attardant sur des clichés vu à la télé ou dans les contes de fées.