Chapitre 26 : Manipulatrice(s) ?

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Les jours passèrent et on ne constatait aucun problème ni aucun changement particulier se traduisant dans ce groupe d'amis à la Redbox.
Les tensions avaient sûrement dûes s'apaiser. Ou du moins, c'était ce que je croyais et ce que j'espérais.
Chacun avait dû mettre ses mauvais pressentiments de côté afin de passer les fêtes de fin d'années et que chacun puisse partir rejoindre leur famille, le coeur léger.
Une bonne humeur régnait dans le local, malgré le stress des fêtes qui se retrouvent maintenant être dans 2 petits jours, pressant toutes personnes à acheter chaque cadeaux, d'autres ayant tout déjà préparés, pour d'autres plus agités et nerveux qui devaient s'attaquaient aux achats de dernières minutes.

Un autre élément pouvait me faire perdre ma bonne humeur, lorsque je croisais à chaque fois le regard noir de Camille, me toisant de haut en bois, je n'y faisais jamais attention, ne m'attardant pas sur quelque chose qui n'en valait pas la peine, et continua à trainer avec Jordan malgré que chaque moment passé avec lui, la contrariait encore un peu plus.
Me contentai de me rappeler qu'il s'agissait de mon ami, alors personne ne pouvait m'empêcher de passer du temps avec lui, et finalement je m'amusais de son mécontentement envers moi. Peut-être vais-je le regretter un jour, voulant me frotter trop au risque, de me méfier de ses nombreuses mises en gardes.
Mais rien ne me faisais peur, rien ne m'atteignais lorsque j'étais aux côtés de mes amis, et surtout auprès du jeune musicien.

Ma conscience fut véridique, d'avoir choisi de profiter de ces instants ensemble, sans me soucier que ces fêtes que j'attendais depuis toute l'année écoulée, n'allaient pas se passer comme je l'avais espéré...

Avant de partir, je fis mes derniers au revoir au groupe, m'attardant dans le studio de l'ainé, où l'on ne cessait de chanter sa dernière musique, qu'il avait mis en ligne récemment, intitulé "la chanson des commentaires" qui tournait en boucle dans nos têtes.
Je salua une dernière fois chacune des personnes présentes en ce jour, et comme à chaque fois, le moment des au revoir s'éternisait, traduisant que personne n'avait l'air de vouloir se quitter. Rappellant à chacun que nous allions tous nous retrouver dans quelques jours.
Et c'était sur ces dernières paroles que je repris ma route, pris le premier train qui desservait la ville de ma famille, étant sûrement l'un des dernier en raison de l'heure tardive, une fois de plus, et monta dans ce dernier.

[...]

Le réveil me parut étrange, cela avait fait longtemps que je ne m'étais pas réveillée dans cette chambre, décorée par les petits objets de mon adolescence, disposés un peu partout dans cet espace. Les nombreuses guirlandes rendant une atmosphère chaleureuse, sans oublier les petites attentions à l'image de Noël.
Je n'avais pas perdu cet état d'esprit de décorer chaque pièce par quelques objets décoratifs, comme d'un sapin, un petit renne ou autre élément faisant passer à Noël, car pour moi, il n'y avait pas que le salon et la salle à manger qui devaient en être décorés.
Qui ces dernières, surplombait l'ambiance de Noël, avec son immense sapin, ses petits cadeaux à ses pieds, la table ornée d'une nappe et de décors.

Tout ça me fit penser que ça y est, nous somme le jour de Noël !
La veille, ma soeur m'avait invité à une soirée, à laquelle j'avais répondu présente à sa plus grande surprise, malgré la fatigue, occasionnée par le trajet en train. Et tout s'était finalement bien passé, malgré que j'aurais préféré passé le réveillon avec quelques amis à regarder des films de Noël, histoire de bien revivre les mêmes clichés que l'on pouvait s'offrir chaques années.
Aujourd'hui, c'était au tour de mes grands parents, ainsi que ma mère qui devaient se joindre à la fête.
Ce repas était pour moi, une opportunité de penser à autre chose et de me retrouver avec ma famille, d'oublier ce qui venait de se passer ces dernières semaines. Mais il fallait bien que ma famille remette l'affaire sur la table, puisque pendant le repas, alors que chacun parlait tous ensemble. J'étais un peu en retrait, ayant un point fixe, mon esprit était ailleurs.
Et c'est à ce moment que ma grand-mère posa la question fatidique des repas de famille :

𝙴𝚟𝚎𝚛𝚢𝚝𝚑𝚒𝚗𝚐 𝚒𝚝'𝚜 /𝙸𝚖/𝙿𝚘𝚜𝚜𝚒𝚋𝚕𝚎 { 𝐽𝑜𝑦𝑐𝑎 }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant