Ne jamais dire jamais.

La mine

- Si j'enlève ma main, tu me promets de rester silencieuse, me chuchote Darkness à l'oreille une fois les deux hommes un peu éloignés.

J'hoche la tête et il retire sa main.

- Regarde moi petit papillon, m'ordonne t'il, le contraste entre la dureté de son ton et la douceur de ses mots est saisissant.

Je tourne ma tête vers lui, on est plus proche que je ne le pensais, il me caresse la joue avec son pouce puis replace ma casquette correctement.

- Nymos ne se laisserait jamais piéger de cette manière. Je suis sûr qu'il y a un autre moyen de sortir de cette foutu mine et on va découvrir laquelle et ensuite nous pourrons aller aider notre ami. Mais pour faire tout ça, j'ai besoin de toi Noéline.

Au plus profond de moi j'ai envie de le croire mais je suis en pleine confusion.

- J'ai peur Chandler, soufflais-je.

- Je sais, crois moi, je le sais, mais tu n'es pas toute seule, je suis là avec toi, je suis là pour toi, me murmure t'il.

Je suis troublée par ses paroles mais on a pas le temps de tergiverser. Notre préoccupation première c'est de retrouver Jake. Une idée me vient.

- Tu penses qu'on pourrait trouver les plans de la mine à la mairie ?

Il me regarde étonné avant de me sourire.

- Tu es un génie, me dit-il.

On se relève enfin et on se dirige vers la voiture, je ne suis pas malheureuse de quitter cette forêt qui est aussi hostile que ces habitants.

Une drôle d'atmosphère règne ici.

J'ai un petit frisson en reprenant ma place dans la voiture. 

Chandler change son T-shirt qui était toujours mouillé et on prend la direction de la mairie de Duskwood.

Après un temps fou pour trouver une place pour se garer on se trouve finalement devant une bâtisse fermer jusque 14h.

- On devrait aller manger un peu et ensuite on reviendra, me dit-il.

- Bonne idée, nos bonbons nous attendent, lui répondis-je en tapant dans mes mains.

- On va commençait par notre sandwich si tu le permets. Je vais finir diabétique avec toi.

On reprend donc le chemin vers la voiture quand on croise Thomas.

- Merde, soufflais-je

- Salut, nous dit-il, vous êtes parti vite hier soir.

Génial, alors qu'il n'a pas décroché un mot hier soir voilà que maintenant il veut faire la causette.

- Noéline ne se sentait pas très bien après avoir subit les accusations de tes amis, maintenant si tu nous le permets on va te laisser on a des choses à faire, lui répond Darkness en me prenant par le bras pour m'entraîner avec lui à la voiture le plus rapidement possible.

- C'était pas très poli, dis-je.

- Je ne veux plus jamais te voir pleurer à cause de ces abrutis. Ils n'en valent pas la peine.

- Ce sont les amis de Jake...

- Noéline, tout ce que je veux c'est que tu ailles bien. Si tu veux qu'on retourne voir ces idiots, c'est d'accord mais je ne pourrais pas rester calme une deuxième fois s'ils s'en prennent de nouveau à toi.