Chapitre 8

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Cléo

Quelques jours sont passés depuis Juan m'a surprise avec Adam et Belzeze. Je suis toujours en colère contre Oscar, Manuel et Alejandro. Mais j'arrive mieux à gérer le dégout de moi même. Nous avons échangé des messages avec Adam et nous nous sommes vu en toute discrétion. Quand je revenais de nos rendez vous Juan me lancer un regard noir. Il ne manque pas de me faire des remontrances lorsque nous sommes que tout les deux. Pedro, nous a surpris lors de ses leçons de morales et nous lui avons avoué qu'il était dans le coup depuis le tout début. Juan n'a pas eu du mal à le croire, il nous a dit de faire extrêmement attention. Que les murs ont des oreilles ici.
Je suis en train de m'entrainer dans la salle de sport avec Juan, quand Diego arrive. Son bras est bandé, il ne souffre plus trop. Nous nous arrêtons pour boire un coup et notre blessé nous rejoint avec un grand sourire. Il ouvre les bras en tournant sur lui même.

- Vous ne rêvez pas, le plus beau et le plus fort d'entre nous, est bien de retour.

- Mais bien sur, fais attention à ta blessure. Je n'ai vraiment pas envie de nettoyer ton sang, c'est mon tour de nettoyer la salle. On reprend Juan, dis-je en me plaçant pour me battre. Diego me répond qu'il fera attention.

Juan et moi, nous nous donnons des coups, essayons de faire basculer l'autre. Dès que l'un d'entre nous se retrouve à terre, nous nous arrêtons à bout de souffle. Nous nous relevons et commençons à nous étirer. Nous finissons nos étirements, Juan part se doucher pendant que moi, je commence à laver la salle.

Au fur et à mesure tout le monde part de la salle avec un signe à l'attention des restant. Diego donne encore des coups dans un punching ball, il s'arrête lorsque je passe près de lui. Il me détail de haut en bas sans rien dire. Son regard est sérieux, mais son sourire en coin le trahit.

- Alors, mi corazón, mon corps t'as manqué, tu ne veux pas qu'on profite de cette salle vide ?

- Blessé ou pas, je peux quand même te foutre une raclé.

- Oh allé, ce n'est pas interdit de se faire du bien.

- Diego, non, je ne veux pas compris ? dis-je d'un ton ferme, tout en continuant ce que je fais. Je sais qu'il ne fera rien contre mon gré.

Diego abandonne mais il s'amuse à mener mes nerfs à mal. Il jette le crachoir par terre. Il vide les poubelles rempli sur le sol. Quand je vais pour prendre le seau pour nettoyer le sol. Il l'attrape avant moi et me le renverse dessus. Je reste quelques secondes immobile, puis ma rage fait surface. Je lui donne un coup en plein visage, sa tête recule sous le choc. Il se redresse, son poing se lève et arrive rapidement vers moi. Je l'esquive et lui réplique d'un coup de pied dans le genou. Nous nous donnons des coups sans relâche jusqu'à ce qu'on soit tout les deux essoufflés.

- Espèce de connard, qu'est ce que tu me veux à la fin ? demandai-je, énervé, je saigne de la lèvre, lui du nez. Des rougeurs apparaissent aux différents endroits où nous avons reçu des coups.

- Une porche, une villa et un burger.

- La ferme !

- Ok je te veux toi dans mon lit poupée, dit-il un sourire aux lèvres.

- Vas te faire foutre, ça n'arrivera pas, maintenant, dégage ! dis-je en prenant une serviette pour éponger le sang qui coule de ma bouche. Il ne bouge pas, il me regarde. Je m'appuie contre le mur et l'observe. Je lui lance une serviette dans la tête.

- Casses toi. Je ne veux plus te voir. Dégage, j'ordonne, il ramasse la serviette à ses pieds et part en rigolant. Je jure dans ma barbe, j'ai les larmes au yeux. J'ai la rage, je ferme mes paupières et me concentre sur ma respiration. J'entends quelqu'un entrer dans la salle. J'ouvre un oeil et vois Juan qui m'observe assis sur un banc de musculation.

The knights of hell : Rosa ou CléoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant