The knights of hell : Rosa ou Cléo

Chapitre 14

Adam

En deux heures de temps, nous avons eu le temps de tout préparer. Juste après la réunion Asmo, nous a coincé le prés et moi pour qu'on mange quelque chose. Nous avons tout les deux essayé de nous défiler mais c'est mal connaître notre VP qui a engagé la femme de Boby pour nous faire plier. Nous ne voulons pas lui faire de la peine, donc nous nous sommes assis sans discuter. Nous avons mangé en silence le sandwich qu'elle nous a préparé. Je ne pensais pas avoir faim, mais au bout du compte j'ai mangé avec appétit. Une fois fini, Asmo pose une main sur chacune de nos épaules.

- Aller les enfants, allons botter des culs.

Nous avons pris nos affaires et nous sommes allés rejoindre les membres qui nous attendaient. J'ai décidé de conduire le camion, Sam et Nils sont avec moi ainsi que Mickey et Diego. J'ai demandé à ce qu'il soit dans le même véhicule que moi pour garder un œil sur lui. Je vérifie que ses mains soit bien attachés ainsi que ses pieds. Je ne veux pas qu'il ait le moindre soucis. Une fois que je ferme la porte et allume une cigarette en attendant le départ . Mes meilleurs amis à mes côtés, nous commençons notre rituel. Comme à chaque fois Nils commence, tout en présentant son poing à la place de son casque.

-Ensemble, roue.

- Dans roue.Nous irons jusqu'en enfer. Continue mon meilleur ami en faisant de même.

- Pour leur montrer qui sont réellement les Knights of Hell. Fini-je, je leur tape le poing et monte derrière le volant.

Nous prenons le départ, au signal du prés. Les femmes des frères qui nous accompagnent nous regardent partir avec angoisse avec les brebis. Les autres membres et les prospects font de même. Boby étant resté au club, je lui ai demandé si sa femme et lui pouvaient rester près de Maria et que si nous ne revenons pas qu'ils prennent soin d'elle et de Pedro.
Dans l'habitacle l'ambiance est pesante, oppressante, presque palpable. La boule au ventre et la rage au cœur nous nous dirigeons vers là où se trouve Cléo. Je repense à elle, moi, Sam et Nils à l'école primaire. Nous nous chamaillions sans cesse pour savoir qui aller être le loup ou qui de Sam où elle finirait premier de la classe. Puis je nous revois au collège, quand les prospects nous protégeaient de loin sous les ordres de nos parents. Je me souviens d'une fois où elle s'était battue avec une fille, elle a eu un œil aux bords noirs. Quand sa mère est arrivée avec la mère de Sam qui je considère comme la mienne aussi.  Elles se sont dirigées vers Cléo et nous même, nous étions les quatre mousquetaires. Si elle était convoquée, nous serions à ses côtés. Les deux mères s'étaient mis à notre hauteur et devant le proviseur, les professeurs présents et les parents de l'autre élève lui ont demandé calmement qui est ce qui avait gagné. Tous étaient choqués en entendant ça, ma meilleure amie a sourit aux deux femmes et leur avait demandé leur avis en montrant son adversaire d'un coup de tête. La fille avait le nez fissuré, une dent en moins et pleurait encore dans les bras de sa mère. Qui elle nous fusillait du regard, nous lui avons tous les quatre fais un sourire angélique, avant de rire. Le père de l'élève n'en pouvait plus, il s'est levé et a commencé à crier sur notre groupe. Il se faisait menaçant mais nous n'avions pas peur. Au même moment des prospects sont arrivés et ont demandé si c'était déjà fini ou si ça venait juste de commencer. Le type a vu les vestes et  s'est tue de suite. Le proviseur jusqu'à là ne s'était pas manifesté, a pris le relais en demandant aux deux jeunes filles de le suivre ainsi qu'à leur mere seulement. Vu que le père s'était emporté, il craignait des représailles du club. Au final personne d'autre ne s'est battu, Cléo a été renvoyé pendant une semaine et nous trois nous n'avons pas non plus étaient à l'école pendant une semaine pour la soutenir. Puis je pense a elle au lycée, je la vois marcher dans le couloir ses livres dans les bras. Je la revois rire, réviser, chanter.

Plus je repense à elle et à nos années passées. Qu'elle a oublié. Nos souvenirs ensembles se sont effacés de sa mémoire. Nos blagues, nos bêtises, nos disputes évaporées. J'ai totalement disparu de sa mémoire mais j'avais réussi à la retrouver. J'avais réussir à la revoir rire et sourire. Je l'ai revu pleurer et ça m'avait brisé le cœur comme à chaque fois que je la voyais triste. Mais je l'ai vu aussi jouir, gémir et c'était merveilleux. Plus je conduis plus je repense à elle. Mais plus on avance vers elle, plus ma rage augmente ainsi que mon angoisse. Je serre le volant. Nils le remarque, il me donne un léger coup sur la jambe.