Chapitre 13

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Adam

Je me réveille, dans un lit, l'odeur d'antiseptique, de javel me pique le nez. J'aime pas les hôpitaux, c'est pas que j'ai un traumatisme ou quoique ce soit d'autre. Juste je n'aime pas, le seul truc que j'apprécie dedans c'est peut-être les gonzesses qui y travaillent, mais ça c'était avant de revoir Cléo. Mon bras me tire mais ne me fait pas mal. Merci les anti-douleurs. J'ai un bandage, j'essaye de me relever au moment où une personne rentre dans la chambre. Je m'arrête au bord du lit, Sam me regarde les bras croisés. Ses yeux me fusillent mais quelque chose me dit qu'il n'est pas vraiment en colère contre moi.

- Quand est-ce que tu vas m'écouter et arrêter de prendre des balles ? Me demande-t-il en s'asseyant.

- Le jour où se sera celle du diable.

- Petit con.

- Connard. Dis-je en souriant, mon frère me sourit. J'ai été longtemps dans les vapes ?

- Sachant que nous sommes là depuis une bonne une dizaine d'heures. Je dirai que oui tu a été longtemps inconscient. M'informe -t-il, je contracte la mâchoire, de frustration. J'aurai aimé être ici depuis moins longtemps aurait eu plus de chance de pouvoir retrouver Cléo saine et sauves.

- Comment vas le petit frère de Cléo ?

- Il est encore au bloc, il a sacrément mangé. D'après l'autre type, ils l'ont torturé devant elle. Pour qu'elle nous balance. Avoue-t-il en soufflant, passant sa main dans ses cheveux.

- Et sa tante ? demandai-je inquiet, si son mari l'a pris pour un punching-ball, en plus de Pedro, de Juan et de ma belle, je jure que j'aurai sa peau.

- Elle n'a rien de récent sur son corps, mais elle a été secouée. Elle est avec le prés. Ils attendent les nouvelles. Elle n'arrête pas de prier en espagnol. Elle a pris soin de toi, le temps de la route ,nous a dit Boby. Elle m'a demandé de lui dire quand tu serai réveillé. M'informe-t-il, nous nous regardons en silence.

- Comment s'appelle l'autre type et où est-il ?

- Diego et il est en charmante compagnie avec notre cher VP et futur prés. Me dit il, j'acquiesce et lui dit d'aller chercher Maria. Je vais devoir la remercier et j'ai des questions lui poser. Mon meilleur ami me promet qu'on va vite la retrouver, puis s'en va. En attendant, je décide de me lever, je tangue mais j'arrive tout de même à rester debout.

Quand j'entends trois petit coups à la porte, je dis à la personne de rentrer. Sa tante rentre, doucement mais quand elle me voit debout torse nu mon t-shirt dans les mains, elle se précipite vers moi et me le prend des mains. Je la regarde étonné de son geste mais elle ne me laisse pas le temps de réfléchir.

- Jeune homme, quand on est blessé on reste assis ou allongé. Me dit-elle en me poussant sur le lit. Son ton maternelle me fait sourire, si elle agis de la même façon avec Cléo, je comprend pourquoi elle tient à elle. Elle plie mon t-shirt le pose sur la petite table. Elle mets sa main sur mon front, je recule surpris. Elle s'excuse, puis commence à regarder autour d'elle comme si elle chercher quelque chose.

- Maria, asseyez vous. Je vais bien, je vous remercie. Dis-je d'un ton calme, je ne veux pas l'effrayer. Nous l'avons sorti d'un endroit où ses protégés ont été torturés. Elle s'assoie, regarde ses mains, elle tremble. Je l'entend renifler légèrement, je prends la couverture et lui pose sur les épaules. Lorsqu'elle relève les yeux, je remarque que ses larmes coulent réellement. Elle serre la couverture sur ses épaules. J'attend qu'elle se calme, pour pouvoir lui parler.

- Je suis désolée... s'excuse-t-elle en sanglotant. J'ai vu trop de femme pleurer en l'espace de quelques jours. Je contracte ma mâchoire, j'ai beau réussir à tuer de sang froid ainsi que torturer, enlever. J'ai du mal. Beaucoup de trop mal à voir pleurer des femmes comme Kate ou Maria ou Cléo.

The knights of hell : Rosa ou CléoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant