The knights of hell : Rosa ou Cléo

Chapitre 29

Cléo

Cette nuit, Adam, m'a avoué qu'il m'aime, sa déclaration m'a ému. Mon coeur, a raté un battement, je n'ai pas pu retenir mes larmes. Je ne me suis jamais ressenti aussi bien, ni autant d'amour que dans ses bras, à ce moment là. Alors tout naturellement, je lui ai avoué que moi aussi je l'aime. Toute la nuit, nous nous sommes susurrés des mots d'amour et des je t'aime. Nous nous sommes endormi, dans les bras l'un de l'autre.

Ce matin, je réveille seule dans mon lit. Je cherche Adam, dans la chambre puis dans la salle de bain, mais obligée de remarquer qu'il n'est effectivement pas là. Je me douche et me prépare rapidement, pour rejoindre la cuisine pour aller chercher de quoi manger. Lorsque j'arrive dans la cuisine, mon cousin m'aperçoit et vient jusqu'à moi pour me prendre dans ses bras. Après m'avoir enlacé, il garde son bras autour de mes épaules et m'accompagne jusqu'à sa table,  où se trouve ma tante, mon oncle, Sam et mes deux frères, mais pas d'Adam ni de Kate. J'embrasse ma famille et m'assois.

- Vous savez où est Adam et Kate ?

- Kate au boulot et Adam est parti sur une affaire. M'informe Nils, alors qu'un café et une tortilla arrive devant moi sans que je l'ai demandé. Maria me montre l'assiette et m'ordonne de manger. Je souris et enfourne une fourchette de tortilla dans ma bouche.

- C'est pas trop tôt pour Kate de reprendre le travail ?

- Ne t'inquiète pas pour elle, elle gère.

Les discussions sont légères, nous parlons de mon enfance, d'arme, de travail, jusqu'à ce que Pedro nous signale qu'il doit aller voir son kinésithérapeute. Je lui propose de l'accompagner, ce qu'il accepte avec plaisir. Nous partons  tout les deux.
Dans la voiture mon frère et moi restons silencieux, seule la radio rompt le silence. Une musique entrainante passe, alors Pedro décide de chanter.

- Just dance, gonna be okay, da da doo-doo-mmm. Just dance, spin that record, babe, da da doo-doo-mmm...

- Just dance, gonna be okay, d-d-d-dance. Dance, dance, just, j-j-just. Continuai-je en souriant et hurlant dans la voiture. Nous rigolons, chantons jusqu'à ce que nous arrivons devant le cabinet du kiné. Je me gare près de l'établissement et vais pour sortir mais mon frère m'arrête dans mon élan. Il m'attire vers lui et m'enlace.

- Merci, d'être venue me sauver. Merci de ne pas m'avoir abandonné. Dit-il la voix rauque.

- Tu es ma famille. Mon frère. Pedro, jamais je ne t'abandonnerai. Je ne suis pas comme eux.

-  Cléo, je suis sous calment... Dit-il en se détachant de moi et baissant les yeux. Je prends son visage entre mes mains et le force à me regarder. Il a honte, la première fois, son père l'a frappé et sa mère l'a abandonné face à son addiction.

- Tu as su te relever de ton addiction une fois tout seul. Cette fois-ci, tu n'es plus tout seul. Tu m'as moi, mais aussi Maria, Juan, Belze et les autres bikers. Nous arriverons à y faire face ensemble. Tu m'entends c'est nous contre ton addiction. J'en parlerai à mon oncle et à tía à notre retour. Dis-je avec conviction, pour qu'il en prenne conscience que nous sommes ensemble. Il ferme ses yeux pour éviter que ses larmes coulent. Il acquiesce de la tête en silence puis dépose une bisou sur ma joue et me signale qu'il est prêt pour sa séance de torture. Je ris et sors pour lui sortir son fauteuil. Il s'y installe et va jusqu'au cabinet, je l'accompagne pour le soutenir. Son kinésithérapeute est un homme assez âgé, il accepte ma présence pour la séance.

Lorsque nous revenons au club, mon petit frère est exténué, il s'endort pratiquement dans son fauteuil. Il m'a demandé un calment, je l'ai observé pour savoir s'il avait mal mais c'est difficile à savoir. Je vais lui un chercher un, tandis que Maria l'emmène dans sa chambre. Je lui dépose un comprimé et un verre sur sa table de nuit alors qu'il s'est endormi avant que j'arrive. Je l'embrasse sur le front et repars discrètement de la chambre. Je décide d'aller voir mon oncle et ma tante pour leur parler de l'addiction de Pedro.