Chapitre 6

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| 8h12 |

Je ferme les boutons de ma chemise kurta, et enfile le vestons de couleur par dessus. J'ajuste mon fidèle trait au sourcil, les coiffes ensuite d'un mouvement de main, me parfume légèrement, et n'oublie pas de mettre ma chaîne argenté autour de mon cou. Je sors de la chambre, et rejoint mon fils dans la sienne, c'est sans doute l'une des premières fois où je me réveille avant lui. J'ouvre ses volets, puis les fenêtres, et vient le réveiller en douceur, en le prenant directement dans mes bras. Je le ramène dans la cuisine et m'assois sur une chaise, où est poser son petit déjeuner sur l'îlot.

Moi : ta bien dormir mon fils ?

Il frotte ses yeux, avant de bailler. Je lui tends son biberon, et il le saisi, entrant la tétine dans sa bouche.

Moi : je souris, j'espère tes prêts à danser aujourd'hui, on va faire ressortir tes origines avec un bon petit déhanché là

Et papa il va bien paniqué pendant ce temps parce qu'il aura peur de te perdre dans la foule. On les connait les mariage maghrébin.
Il pose son biberon et croque dans un pain au lait que j'ai garni de confiture.

Moi : wow wow wow on va éviter de me tâcher avant d'être arriver quand même

Il termine son pain, les doigts bien rouge de gélatine de fruit. Je saisi une serviette, et essuis ses mains malgré qu'il soit un peu agité.

Moi : allez, on va se préparé

Je le saisi en l'éloignant de moi pour garder mes vêtements impeccablement blanc, et lui lave les mains avant d'aller l'habillé dans la chambre.

Moi : ouais allô ?

Le téléphone coincé être mon épaule et mon oreille, j'enfile le pantalon d'Haydar.

Mama : allô ? Tu m'entends ? Ryad tu m'entends

Ne. Pas. Être. Énervé. Plus. De. 3 jours.
Suivons la parole d'Allah, et passons outre les dernières paroles que nous avons eu.

Moi : salaam déjà et oui, je t'entends cris pas comme sa

Mama : elle rit, smehli smehli, on est prêt on descend bientôt, vous aussi ?

Moi : ouais, si Monsieur arrête de gigoter on sera en bas dans 10 minutes

Mama : allez d'accord, je te laisse je vais giflée Yacine

Elle raccroche. Une pensée pour Yacine qui va se faire frapper pour je ne sais quelle raison.

Moi : eh, sa y est maintenant, stop

Je le met debout pour lui enfiler la chemise, et je clos ses boutons.

Moi : sa y est, allez yallah sinon c'est moi qui vais me faire hagar bêtement

Je le fait descendre du meuble, avec ses cheveux courts bien rebondi par les boucles dont j'ai pris soin, des contours fraîchement repos a jour, une bouille propre, et une tenue assortie à la mienne. Mon interphone s'affole, ce qui fait sursauter mon fils.

Moi : ta vue comment ta grand-mère elle s'affole pour trois seconde de plus que les 10 minutes que je lui ai dit ? Bah toi aussi tu vas devoir supporter sa

Je le prends par la main, attrape ma sacoche au passage, et dégaine mes clés pour sortir rapidement de l'appartement, Haydar dans mes bras. J'ouvre la porte de la cage d'escalier, et admire ma mère dans sa belle robe bleu ciel, au buste travaillé de paillettes et d'arabesque. Une beauté. Mon frère quand a lui porte un qamis noir au détail doré. Deux tenues, deux ambiances.

Mama : Masha'Allah vous êtes beau

Moi : toi aussi tes belle

Yacine : moi j'ai juste ressorti mon qamis du Ramadan de cette année

Moi : d'accord, je comprends pourquoi mama elle t'a gifler

Mama : oui allez hop, je veux pas être là dernière à arriver

On monte dans ma voiture, ma mère siège passager et Yacine sur la banquette arrière avec Haydar. Je conduis durant plusieurs minutes, une quarantaine environ, avant de me garer sur un parking blindé de voiture en tout genre, garée un peu n'importe comment. Yacine s'occupe de détaché son neveu, pendant que je réponds à quelque SMS de mon équipe de production, ma mère me met un coup de pression et je finis par sortir du véhicule.

Malika : aahhh mama

Ma sœur arrive et prends ma mère dans ses bras, en la berçant délicatement de gauche à droite.

Malika : comment sa va ? Hamdoulleh ?

"El HamdouliLah", déjà.

Mama : hamdoulleh hamdoulleh ma fille et toi ?

Elle s'y met aussi.

Malika : ça va aussi

Jawad : aahhhh mama !

Le beau-frère fait irruption derrière sa femme, une main dans celle de sa fille, Leïla.

Jawad : bien ? Ca va ?

Mama : ça va ça va, et toi alors ma fille ?

Elle embrasse la petite sur le haut de son crâne. Elle l'a voit bien moins souvent que Haydar mais elle est plus euphorique en sa présence.

Malika : Ryad ça va ?

Elle viens enfin, me salué en me prenant rapidement dans ses bras. En l'espace de quelques seconde, je me suis pris pour un cactus inutile en pleine ville. J'ai le droit à des petites questions par-ci par-là, quelques phrase de conversation mais rien de bien important, nous avons attendu Amel et son mari Jason, et quand on les a retrouvé nous sommes tous entrée dans la salle pour attendre les marié. Actuellement, Haydar a sa main enrouler autour de mon index.

Yacine : viens on va voir le buffet ?

J'acquiesce, je suis venu pour éviter de faire polémique, mais aussi pour la nourriture j'avoue. Après tout, c'est la seule chose qui me retiens ici.

Moi : j'ai trop faim

On se dirige donc vers l'endroit qui est rempli de pâtisseries en tout genre disposé joliment dans des plats des plus scintillant.

Yacine : Malika et Amel elle nous on a peine calculer

Je saisi un makrout et le donne à mon fils.

Moi : j'ai vue sa, même pas elles ont parler à Haydar

Sa me fends le cœur, d'une manière indescriptible. J'ai l'impression que mes potes sont beaucoup plus présent dans sa vie que sa propre famille, c'est de ma faute a moi si sa mère elle à pas sus assumer et qu'elle c'est salement barrer ? Bah non, mais c'est moi qui subi les répercussions, et c'est lui qui subi le silence en plus de l'absence. Elle commence bien sa vie...

Yacine : sérieux ?

Moi : wAllah

Yacine : leur comportement il me dégoûte

Moi : t'imagine même pas moi

Heureusement, j'ai Yacine. Il a beau être jeune, il est arriver à cerner la situation dès le départ, a l'heure actuel, les yeux fermer je lui confie mon fils.

Mama : ehh venait voir les mariés !

Ils sont inconnus au bataillon et je connais même pas Aïssata, sa soit disante copine.

Mama : ils vont faire leurs entrées !

Devenir père m'a aider, à passer outre la parole des autres.

[...]

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