| H A Y D A R |

Chapitre 37

| 19h23 |

Elle est là, assise dans la chambre de mon fils, et non pas a même le sol, mais sur son tapis de prière qu'elle a pris soin d'amener avec elle, avant de le déposé a côté de celui d'Haydar, qu'elle lui a elle même offert. Je ne peux m'empêcher d'observer discrètement ce spectacle.

Mahdia : tu sais ce que c'est sa ?

Mon fils est assis sur ses genoux et joue avec les franges de son tapis.

Haydar : un yapis

Mahdia : et il sert à quoi ce tapis ?

Haydar : baba y y'a dit que c'était pou paler a Allah

Mahdia : c'est biennn, SubhanAllah elle embrasse sa joue, c'est un tapis pour faire la prière, pour expliquer tout ce qui se passe a Allah dans ta vie, pour le remercier et pour lui demander quelque chose dont tu as vraiment besoin

Mon fils descend de ces genoux et se met debout sur son tapis remuant c'est pied sur le tissus de velour.

Mahdia : tu sais prier Haydar ? Elle rit, non hein, tes trop petit encore

Elle attrape sa petite main et ce met a chantonner.

Mahdia :

Quand c'est l'heure de la prière tu
prends congés maladies,

Tu ne sais pas ce que tu perds,
ne joue pas avec ta vie,

Remetter les pied sur terre,
sinon direction l'enfer,

Car si tu veux le paradis,
Dit toi qu'il n'est pas gratuit

wa soubhannallah

wal hamdoulilah
wal allah ou akbar
la illah la in allah

wa soubhannallah
wal hamdoulilah
wal allah ou akbar
la illah la in allah

(Elle continue de jouer avec sa main, en lui indiquant de s'asseoir, posant une main à l'arrière de sa tête pour l'inciter à poser lui même le front au sol pour se prosterner)

Frère et sœur musulmans,
implorer en vous prosternant

Le tout clément, le tout puissant,
ALLAH ALLAH le plus grand

Nous descendons tous d'Adam,
Nous sommes tous musulmans,

Nous avons fait le serment,
d'adorer le TOUT PUISSANT.

wa soubhannallah
wal hamdoulilah
wal allah ou akbar
la illah in allah

wa soubhannallah
wal hamdoulilah
wal allah ou akbar
la illah la in allah

Haydar : hamdoulleh

Mahdia : louper, elle rit, on dit "Allâhu Akbar"

Elle l'attire vers elle, pour venir le blottir contre son corps embrassant son cou a de multiples reprise, récoltant de nombreux petit rire de sa part.

Mahdia : c'est bien, baba il peut être fière de toi

Moi : ah oui ?

Elle relève ces yeux vers le bâtit de porte, et m'y trouve accoudée. Instantanément ces joues prennent une teinte rosées.

Mahdia : tu es là depuis longtemps ?

Moi : assez oui, depuis que tu as commencer ton petit cour sur l'islam, j'esquisse un sourire en coin.