| H A Y D A R |

Chapitre 41

| 1h48 |

J'ouvre la porte de l'appartement, et laisse passer la voilée qui embarque ces valises au passage.

Mahdia : elle rit, j'ai l'impression de m'incruster

Moi : j'approche sa tête pour embrasser son front, notre appartement égal ton appartement, je me penche pour attrapé mon fils, je vais aller mettre ce p'tit zinzin au lit, et je te rejoins

La tête caler dans le creux de ma nuque, Haydar paraît si paisible. J'en serais où si elle aurait gagner ? Tout est entre les mains d'Allah, tout est son œuvre, subhanAllah. Je lui doit tout.

Moi : lève tes bras wouldi, je passe le pull au dessus de sa tête, rayayayyyy même décoiffer tu es beau, Allahouma barek, j'embrasse sa joue avant de le déposer dans son lit.

Haydar : baba ?

Moi : oui ? Je pose une main sur le haut de son front.

Haydar : baba y'aime yadar ?

Moi : oui, très fort

Haydar : y baba y'aime Mahdia ? Me demande t'il les yeux brillants de fatigue.

Moi : peut-être beaucoup aussi, je soupire, et toi ? Tu aimes Mahdia ? Je ris, je te pose la question mais tu sais peut être même pas ce que je te raconte là, je caresse a l'aide de mon pouce, là où plus vieux ces petites rides apparaîtront.

Haydar : Mahdia saouer yadar

Moi : comment sa ?

Haydar : Mahdia saouer yadar des messants ayier Allah

Moi : je ris légèrement, ouais c'est vrai, Mahdia elle t'a sauver des méchants, avec l'aide d'Allah qui avait tout écrit, qui était avec nous subhanAllah

Je colle mon front contre le sien alors que ces mains se posent sur mes joues.

Moi : que l'on continue de te préserver auprès de moi aussi longtemps que possible, mon fils

J'embrasse son front, et quitte sa chambre après quelque petits mots en plus lui souhaitant une bonne nuit. Je regagne le salon, où j'y retrouve la jeune voilée, installé sur le canapé, les jambes repliés sur elle même.

Moi : ça va ?

Mahdia : je sais pas comment sa va ce passer demain.. elle soupire, enfin, dans quelques heures plutôt

Je m'installe à ces cotés, les coudes poser sur mes genoux.

Moi : tu n'iras pas aujourd'hui, je plante mon regard dans ses iris teintés qui me regarde avec d'innombrable lueurs de questionnement, je te laisserais pas y retourner, ta besoin de repos Mahdia, tu viens de faire une crise d'angoisse qui ta pomper ton énergie et ton mental, je ris sarcastiquement, ils sont pas prêts ceux qui t'ont fait sa

Mahdia : arrête Ryad...

Moi : c'est mort, ta vue l'état dans lequel ils t'ont mis ? Ils s'en tireront pas comme sa

Mahdia : Allah fera les choses de lui même

Moi : avec moi en présentielle

Mahdia : ...

Moi : écoute, je me met à genoux face à elle, en prenant ces mains dans les miennes, on va prendre la route dans quelques heures pour que je te ramène à ta famille, je caresse le dos de ces mains en les frictionnant de mon pouce, je te déposerais chez eux juste plutôt finalement, tu pourras encore plus profiter de leurs présence, okay ? j'esquisse un sourire qui se veut léger, tu vas kiffer ton week-end, gérer ta prestation musicale, et ne plus y penser pour revenir lundi avec un esprit plus serein, d'accord ?