Chapitre 44

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| 18h29 |

J'ai pas réussi. J'ai pas réussi à reprendre la route et à la laisser là, même si elle est bien entouré. Sur une impulsion, je me retrouve donc à divaguer dans le centre commercial de Strasbourg, un petit homme haut comme trois pommes qui reste à bonne distance devant moi, à parcourir les devantures de boutique à la recherche d'une alliance qui l'a représentera. 

Je vais me mettre sur mon 31. 

Je vais m'organiser et préparée tout sa comme il faut, seul comme un grand même si les conseils d'Ibrams quinze minute avant au téléphone m'ont été d'une bien grande utilité.

Je vais poser un genoux à terre comme dans les films américains, et ouvrir une boîte en velours en prononçant un discours dans lequel je vais bégayer, face à moi même et mon français cassée.

Je secoue la tête, perdu dans mes pensées, pris d'une bouffer de chaleur. Putain, je vais me marier, me marier avec une femme voilé, pure et pieuse qui se préserve et fait attention à ces paroles et mouvement, moi ? Le RK du quartier qui se faisait péter par les gendarmes du coin pour des conneries que je regrette amèrement aujourd'hui malgré l'urgence du besoin de l'époque. 

Moi : eeeehhh stop stop stop, dis-je en le rattrapant à petite enjambé, dis donc toi, tu serais pas un futur projet Mbappé ? Je ris en embrassant sa joue gauche. 

La boutique dans l'angle me fait de l'œil. Une petite bijouterie, au diverse variété d'accessoires en tout genre, tous plus précieux les un que les autres. Je parcours les rayons, observant rapidement ce qu'il propose puis instinctivement, mes yeux se bloque sur une bague en particulier. Un anneaux doré aux petit diamant incrusté vient soutenir un joyeux solitaire de couleur émeraude, comme ces yeux, le bijoux me paraît fin, délicat, et rempli de nuance de couleur que je ne saurai décrire, il l'a représente bien..

Moi : je vais vous prendre celle-là, dis-je à la vendeuse qui me scrute du regard depuis tout à l'heure.

Vendeuse : c'est pour offrir ? 

Moi : pour une demande 

Vendeuse : oh... Je la vois pâlir, dans ce cas, nous avons différents écrin à vous proposer, j'y connais absolument rien moi. 

Elle sort différentes boîte, d'une matière différente, d'une ouverture différentes, d'un modèle différentes, d'une forme différentes, et d'une présentation différentes. Toujours plus compliqué. 

Moi : vous avez rien d'autre ? La vendeuse qui vient d'égaler une vingtaine de boute différentes devant moi, me regarde les yeux ronds, c'est quoi cette boîte là ? Dis-je en jetant mon dévolu sur une boîte vert sapin en exposition, sous forme de rose. 

Vendeuse : c'est une de nos derniers modèles, elle l'a sort de la vitrine, son désign est en forme de rose, et lorsqu'on l'ouvre, l'écrin d'exposition du bijoux se déploie sous les pétales de velours pour venir pousser l'alliance vers le haut, de sorte à la faire apparaître, c'est un mécanisme d'ouverture très original et un de nos prototypes

Moi : on peux mettre cette alliance dans cette boîte que je puisse voir le rendu ? 

Vendeuse : oui bien-sûr, elle s'exécute. 

Moi : je vais prendre sa 

Vendeuse : très bien, me dit-elle en m'accompagnant vers la caisse, où je viens régler une belle somme d'argent, je la remercie et quitte rapidement la bijouterie. 

Moi : bon, toi et moi, on est entre homme maintenant, je le prends par la main, on à pas d'hôtel, on a pas manger, on a pas de vêtements non plus, rien du tout, je dis, ton père il est vraiment fou wAllah 

Haydar : baba yayar peu aoua gaeau ?

Moi : toujours plus toi aussi, je ris, aller vient, on va nourrir ce ventre. 


[...] 


Moi : j'en reviens toujours pas que tu me suives dans mon élan d'impulsion comme sa, je ris en regardant mon bras droit étalé dans le deuxième lit simple de la chambre d'hôtel.

Ibram's : c'est qui qui va ajustée ta chemise si je suis pas là imbécile ?

Il a donc pris un train, et est arriver à 21h juste pour boutonnée ma chemise ? 

Moi : ton excuse elle est bien merdique, dis-je en lui lançant une serviettes plier en cygne initialement installé sur le bout de mon lit. 

Ibrahim à directement sauter dans un train une fois que l'on à raccrocher, à aucun moment je ne me serais douter de quoique ce soit. 

Haydar : baba ? Je le regarde alors qu'il me montre son pull au premier bouton ouvert tandis que l'autre est biscornu, comme coincer dans la sangle en cuir brune. Je m'abaisse à sa hauteur et viens le libéré de sa petite tenue, mise pour l'occasion. 

Ibram's : et ducoup, la demande tu comptes la faire quand et comment ? 

Moi : j'en ai aucune idée, dis-je en haussant les épaules. 

Ibram's : j'espère le jour de mon mariage tout sera carré hein 

Moi : d'ailleurs sa en ai où avec la p'tite dont tu m'avais parler ? 

Ibram's : il rit, j'avoue je tes même pas fait suivre l'affaire

Moi : bah ouais, moi j'attend les détails croustillants, l'avancée tout sa hein 

Ibram's : aahhh bah l'avancée, je vais pas te mentir que je suis bien 

Moi : sa, je l'avais remarqué, ton visage paraît plus apaisée, dis-je en enfilant le pyjama de Haydar tout juste acheter dans la soirée. 

Ibram's : il saisi sa main s'apprêtant à énumérer, Latifa, sénégalaise, elle prends soin de moi, elle fait attention à ce que je pense avant de faire quelques choses, elle supporte mes conneries, il rit en balançant sa tête en arrière provoquant ainsi un choc entre son dos et le matelas, elle cuisine vachement bien en plus Masha'Allah

Moi : j'étais sur t'allais rajouter un truc en rapport avec ton ventre

Ibram's : bah nan mais si elle sait faire que des pâtes et moi aussi, la ligne elle va devenir un trait épais plutôt qu'un fil hein, il rit, Ibram's et ces métaphores..

Moi : faut organiser une sortie entre les deux femmes 

Ibram's : j'ai déjà voulu, mais j'avais peur de l'imposer

Moi : une personne qui compte pour toi est une personne qui compte pour moi aussi, c'est la famille, si cette fille c'est vraiment quelqu'un que tu veux, je sens que bientôt Insha'Allah c'est moi qui vais devoir être présent pour ajuster ta chemise, je ris en pinçant les joues de mon fils récoltant des éclats de rires similaires. 

Ibram's : Insha'Allah Ryad, je pense que moi aussi il serait temps que j'arrête mes conneries et que je me pose, m'avoue t'il. 

Moi : et, Latifa te paraît être la bonne personne pour le faire ? Je le regarde avec insistance. 

Ibram's : j'ai prier pour elle et pour nous Ryad, au nom de Dieu que si c'est pas avec elle que je continuerai ma vie, je la continuerai avec personne d'autre, il me dit ces mots, avec un semblant d'assurance, un regard déterminé. 

Moi : alors après moi, sa sera toi, je lui rends m'a main. 

Ibram's : après toi, sa sera moi, il l'a saisi

Insha'Allah mon frère, tu le mérites plus que quiconque. 

[...] 

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