Chapitre 29

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| 11h06 |

M.Tessier : votre honneur, ma cliente à pour motivation, le repentir en espérant la garde de son fils, je vous pries maintenant de bien vouloir observer ses preuves, si vous m'accordez leurs diffusions ?

Mahdia : objection votre honneur !

Juge : refusez ! Continuez je vous prie, maître Tessier

M.Tessier : je vous remercie, il se racle la gorge, bien, reprenons donc, sur ses images, a l'aide d'une petite plaquette blanche semblable à une télécommandes il fait diffuser des images projeter par le vidéo projecteur, vous pouvez apercevoir Monsieur Kartoum, plus connu sous le nom de RK, s'exposer le torse dépourvu de tissus, devant des milliers de personne auquel il procure du plaisir par la chanson, pensez-vous réellement que l'enfant grandira dans de bonnes confiances avec ce genre de métier instable et un homme aussi peu contrôleur de sa personne ? Il fait défiler les images, de plus, Monsieur Kartoum est un homme fumeur au passé visiblement révélateur de sa personne actuel

Mahdia : elle se lève, objection votre honneur !

Juge : accordé, je vous écoute Maître Ismat

Mahdia : Madame la juge, cher témoin, je ne suis point d'accord comme vous devez vous en douter, avec les propos de Maître Tessier, qui divulgue de manière inadapté les mauvais côté du rappeur de par son travail, hors, comme nous le savons, monter sur scène requière un changement d'identité, c'est s'exposer sous un pseudonyme qui est l'opposé de notre réel personnalité, c'est jouer un rôle pour trouver sa place dans le domaine musical, mais regarder, elle saisi une pancarte en format paysage sur laquelle sont coller de nombreuse photo, ici, on aperçoit Monsieur Kartoum dans son élément, dans la plus belle de ses joies, elle montre une photo lors de ma dernière tournée, Mais Monsieur Kartoum, c'est aussi sa, elle pointe une photo sur laquelle je suis au foyer, un homme généreux qui a conserver son grand cœur malgré son parcours pour le moins tumultueux, c'est un homme, elle désigne une photo du petit avec moi au centre de tout plein d'autre qu'elle a prise a l'appartement pour mettre en avant la sécurité d'Haydar, épanouie, depuis la naissance de son fils qui ne cesse d'apprendre de ses erreurs et de ses bonnes actions, un homme qui élève son fils dans des valeurs pures, un homme qui à cesser de fumer lorsqu'il est en présence de l'enfant, réduisant ainsi sa consommation à uniquement sur scène, elle marque une pause, Monsieur le Juge, mon client c'est vue contraint de faire, de nombreux sacrifices, jonglant entre vie professionnelle et personnelle, néanmoins, il en est ressorti mature et responsable au comportement dès plus digne de compliments pour une personne exerçant dans ce domaine, est-il donc réellement acceptable de le juger sur son métier ? Encore une fois, doit on nous juger pour ce que l'on a décider d'être ?

Un silence se fait ressentir dans la salle alors que le juge reste de marbre, le regard planter dans celui de la jeune femme.

Juge : qu'avez vous donc à répondre à sa Maître Tessier ?

M.Tessier : il est pour moi, plus que raisonnable de juger sur ce que la personne a décidé d'être a partir du moment ou, cette personne à un impacte sur la vie d'autrui, dans notre cas, l'enfant est concerner par les actes de son père qu'il soit actuel ou plus ancien, il sors un dossier qu'il dépose sur le bureau de la juge, dans ses documents, je vous expose le casier judiciaire du client de Maître Ismat, quelque peu rempli, comparer a celui de ma cliente qui est lui, complètement vierge, sommes nous suffisamment fou pour osée laisser un enfant entre les mains d'un ancien trafiquants ?

Mahdia : objection, je demande la parole

Juge : accordé, elle donne un coup de marteau.

Mahdia : Monsieur le juge, un instant, regardez moi, elle désigne son corps de ses mains, je suis voilée, soit selon les principes de l'islam, je me doit de respecter les 5 piliers fondateur de ma religion, et, regarder moi, elle saisi son chemisier, je porte un haut dévoilant quelque peu mes formes, elle pointe son turban, je porte un voile noué autour de ma tête qui laisse apparaître mon cou, je me tiens devant vous dans ce tailleur pantalon qui est la tenue la plus réglementé dans ce tribunal, mais qui n'est pas une tenue légiféré en Islam, je suis donc considérer moi-même imparfaite, elle se tourne vers l'assemblé, alors ma question est t'elle que je la pose, est-il nécessaire de mettre à profit le casier judiciaire de mon client, pour des erreurs commises il y a 6 ans ? Je vous pris d'observer sa tenue actuel, d'observer le chemin qu'il a choisit d'emprunter, d'observer son acharnement pour la préservation de son enfant, elle s'adresse à la juge, Monsieur Kartoum c'est repentit de ses actes de mineurs et les preuves actuels sont multiples pour le démontrer, c'est pour quoi, je demande, l'exclusion de cette argument fondé sur le casier judiciaire de mon client daté de l'époque de ses 14 ans soit a sa minorité.

Juge : étonnée, d-demande accepté

M.Tessier : quoi ? Mais votre honneur ces arguments sont contraire a la loi !

Juge : Monsieur Tessier, cherchez-vous a réfuter ma décision ?

M.Tessier : non, Monsieur le juge, je prends uniquement partie pour ma cliente

Juge : et bien veuillez l'honoré en vous comportement correctement je vous prie, bon, il donne un coup de marteau, la cour reprendra dans un quart d'heure

La salle se vide peu a peu, au même titre que nous même la quittons.

Mahdia : je vais aller prendre l'air, excusez-moi

Elle s'éclipse subitement, alors qu'une main vient se poser sur mon épaule.

M.Smith : j'ai vue votre élan a vouloir aller la rejoindre, mais il faut rester discret, les relations entre un avocat et son client sont susceptibles de faire annuler toute tentative de confrontation

Il retire sa main, et s'écarte pour aller discuter avec les membres de la cour.

Ibram's : elle envoie hein la p'tite

Yacine : j'ai rien compris moi

Moi : c'est normal, ta place n'est pas ici de base, tu peux pas encore tout comprendre du language des grands

Adam : elle a du cran quand même de venir poser sa religion en pleine cession juridique comme sa

Doulraa : je penses qu'elle sait ce qu'elle fait en vrai

Yacine : encore une fois HEUREUSEMENT c'est son avocate quand même

Ibram's : tu l'aimes bien d'ailleurs ?

Yacine : pas plus que Ryad a mon avis, il rit.

Moi : vas y, fou toi de moi

Ibram's : alors toi mon petit bonhomme, je crois que tu sais plus de chose que nous, il passe son bras autour de ses épaules.

Yacine : aaahhhh désolé Ib, il retire sa main avec deux doigts comme si il en était dégouté, mais je trahirai pas mon frère

Moi : aaahhhhhhhh toi, toi là c'était surrrrrrrrr, j'attrape le haut de sa tête pour le ramener contre moi.

Yacine : aïe mais lâche moi, mon cerveau il respire plus là !

Moi : il est en apnée ? Je ris.

?? : Les garçons ?

On se retourne tous d'un même mouvement.

Moi : je fronce les sourcils, maman ?

[...]

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