| H A Y D A R |

Chapitre 23

| 19h33 |

J'insère la clé dans le verrou, et vient ouvrir la porte de l'appartement, en espérant intérieurement que Yacine n'est pas mis le bordel depuis que je suis partie.

Yacine : NOONNNNNN !

?? : YOUHOUUU J'AI MARQUÉ !

Je remet Haydar sur pied et le laisse vagabonder dans l'appartement jusqu'à ce qu'il trouve Yacine.

Moi : je regarde Mahdia qui me semble intimidé, tu peux entrée tu sais ?

Mahdia : j'ai l'impression de m'immiscer dans ton intimité la plus intime en entrant dans ton cocon de vie, elle détourne le regard.

Moi : et si moi, je m'approche d'elle, j'ai envie que tu y entre de mon plein gré ? Elle relève la tête vers moi, une rougeur sur ses joues, entre, et sa me ferait plaisir que tu t'y sentes comme chez toi, alors fait comme ci c'était le cas, je me décale et ma main viens se positionner au centre de son dos pour l'inciter à entrée.

Je la laisse explorer le salon, pendant que je vais retrouver mon frère dans sa chambre en compagnie de deux de ses amis.

Melvin : oh Ryad !

Sa, c'est Melvin, un de nos cousins paternelle du même âge que mon frère.

Yacine : ta mis du temps pour rentrer

Moi : viens au salon, j'ai quelqu'un à te présenter, ça va Kemys ? Ta mère s'en sort ?

Kemys : elle fait au mieux, mais ça va merci !

Moi : tu lui passeras le salaam de ma part et qu'elle hésite pas si besoin

Kemys : je lui dirais promis

Yacine : je met en pause, et personne joue hein

Il se lève de son lit, et me rejoint, je pose ma main sur sa nuque, et le guide jusqu'au salon avant que je ne m'arrête au bâtit de porte.

Mahdia : regarde comment on est trop fort !

Haydar : moniyaye !

Mahdia : elle rit, on a créer une nouvelle espèce de Montagne ! Tappe-là !

Je la vois qui lève sa main, et mon fils vient la frappée de la sienne, avant de former sa main en un petit poing, que Mahdia vient doucement cogner, prennant le petit dans ses bras par la suite.

Yacine : il chuchote, c'est qui ?

Moi : je chuchote, mon avocate

Yacine : je chuchote, futur hlel tu veux dire

Moi : je ris, eh sa y est toi

Haydar : yayaaaaa

Il quitte les bras de la jeune femme qui se retrouve seule assise sur mon tapis, pour se réfugier entre les jambes de Yacine. Je m'approche d'elle et lui tends la main, dans laquelle elle glisse lentement la sienne avant de se relève, lissant son pantalon, et remettant son voile.

Mahdia : pardon, elle rit, il m'a fait ressortir mon âme d'enfant

Moi : je ris, j'ai vu sa, je regarde mon frère, bon ducoup, je te présente Yacine et Yacine je te présente Mahdia, l'avocat qui me représente

Mahdia : enchanté Yacine

Yacine : Allah y barek Mahdia, mais tes pas un peu jeune pour être avocat, je lui donne un coup de coude, aïe, mais quoi ?

Mahdia : je suis stagiaire dans le cabinet, c'est la première affaire que je vais réellement traiter donc je peux comprendre ton étonnement, elle rit, mais t'inquiètes, je suis bien caler dans le métier, elle fait un clin d'œil légèrement louper.

Yacine : il rit, je veux bien te faire confiance mais plus jamais le clin d'œil

Mahdia : elle rit, tu viens de briser mon petit cœur Yacine

Yacine : mais, il rit, sinon qu'est ce qui t'amène ?

Moi : elle vient prendre des clichés sur l'environnement éducatif d'Haydar

Yacine : ooohhh bah j'espère que tes prêtes pour voir tout ce qu'il y a, il rit.

Mahdia : elle rit, comment sa "tout ce qu'il y a" ?

Yacine : Haydar tu lui montres la chambre

Mon fils tire sur le pantalon de la jeune femme pour la guide jusqu'à sa chambre. Une chambre relativement classique, un lit à barreaux qui va bientôt se transformer en un véritable lit de petit garçon, des protèges en plastiques sont emboîter a chaque coin du lit pour ne pas qu'il se cogne, des jouets sont éparpiller au fond de sa chambre, et un coffre fort en bois renferme le reste de ses jouets; son armoire est blanche et organiser en différentes sections, et l'installation pour le changer est clean, même son futur petit pot est installé sur le côté. Il y a des dessins, des autocollants et même une photo de lui et moi scotché sur la porte.

Mahdia : whouah

Je la regarde s'émerveiller alors que je trouves que la chambre est une chambre basique pour un enfant de son âge.

Mahdia : elle rit, je ne te pensais pas aussi bien organisé, elle saisi son téléphone et prends en photo la pièce sous différents angles.

Moi : je ris, encore une balle perdu pour moi

Mahdia : elle rit, c'était trop tentant

Moi : ta pas vue ma chambre aussi

Elle porte sa main à son front la tête baisser. Cette jeune femme est complètement tendu à l'idée d'être ici.

Moi : t'inquiète, tu trouveras pas de cadavre ou d'instruments de torture hein, je ris, c'est une chambre basique avec un lit en co-dodo au cas où il est malade ou qu'il y a de l'orage comme sa il reste avec moi

Mahdia : oooohhhh, bah elle rit, je veux voir ducoup, j'expose un petit sourire en coin avant de la mener a ma chambre où elle découvre donc le deuxième lit réserver a mon fils. Un lit avec un filet fixe au lieu de barreaux, de couleur gris et blanc, je peux prendre en photo ?

Moi : oui oui vas y

Je pose mes mains sur les épaules d'Haydar et le fait reculer afin qu'il n'apparaisse pas sur le cliché.

Moi : ensuite y'a dans la cuisine, je l'a mène jusqu'à la pièce.

Mahdia : je reconnais très bien la pièces des carnages "Rkus cuisine" , elle rit, elle a un sacré vécu cette cuisine la pauvre

Moi : t'abuses, dernièrement je me suis grave améliorer

Mahdia : mmhh sa reste très discret en terme d'amélioration quand même

Moi : que tu te fou de moi toi enfaite, je ris en la bousculant par l'épaule.

Mahdia : Monsieur Kartoum, ce geste est intolérable en vue de la place que j'occupe dans cette affaire, il s'agit de violence sur la défense

Moi : je ris, tu prends ton rôle trop a coeur là

Mahdia : je me défend comme je peux d'abord

Une chaise haute, des cuillères en plastique, des assiettes spéciales, des bavoirs, des petits pots, des aliments sain et équilibré figure dans les placards et dans le frigo.

Mahdia : pas mal, pas mal tout sa, elle prends en photo le nécessaire qu'il lui faut, et cela dure plusieurs minutes jusqu'à ce que je lui montre tout.

Mon passé m'a permis de la rencontrer dans mon présent.

[...]