| H A Y D A R |

Chapitre 46

|19h22|

Il est actuellement 19h22 et cela fait approximativement 9 minutes et quelques secondes que je suis garé devant la maison voisine, parce que je me rends compte du tournent que va réellement prendre ma vie à partir de ce soir. 

Pour l'occasion, Ibram's garde Haydar, et moi je me contente de juste, respirer correctement au lieu de suffoqué comme un adolescent devant son première amour. 

Bordel. 

Je vais faire ma demande en mariage. 

José : Aahh Ryad ! Il me prends dans ces bras, ça va mon fils ? 

Question très délicate auquel je n'ai nullement envie de répondre. Franchement, si tu poses un œuf sur mon front, il sera probablement cuit vu la chaleur angoissante qui m'anime depuis plusieurs minutes. Je suis devenu une poêle. Su - per. 

Moi : ça va al HamdouliLah, merci 

Binta : tu as manger où tu veux que je te fasse une assiette ? 

Moi : sincèrement, j'ai encore des restes de vos cookies, brownies et crêpes d'il y a moins de deux jours, qui ce balade dans mon estomac, je ris.

Binta : eh au moins ta maman quand tu rentreras elle verra que je tes bien nourrit, elle me sourit chaleureusement. 

Belinda : Ryad !!

La petite vient s'échouer contre mon bassin en enroulant ces bras autour de ma taille. 

Moi : comment va ma princesse ? 

Belinda : ta princesse c'est Mahdia, moi je suis... Euhhh

Moi : tu veux savoir un secret ? 

Belinda : oui ? 

Je me penche et viens susurrer dans le creux de son oreille. 

Moi : ta sœur, c'est ma reine, donc tu portes très bien ton titre et ta couronne de princesse 

Belinda : Amaya et Esmeralda aussi ?

Moi : toutes les trois, je lui fait un bisous sur son front. 

Esméralda : oyé oyé, attention Mahdia descend les escaliers !! 

J'ai le cœur qui palpite, si il me lâche maintenant, c'est José qui va me réanimé à coup de claque, et vu la taille de sa main, j'aurai l'impression de me prendre des coups de claquette en cuir en pleine face. 

Un pied, puis l'autre. 

Un talon blanc, puis un autre. 

Puis elle. 

Sublimement habillé d'une abaya caftan rose poudré, doté de manches bouffantes et de détails en dorures, dont cette impression de cape qui bouge au grès de ces bras, elle, entièrement recouverte d'arabesque d'or. Un hijab blanc vient parfaire sa tenue, pour le plus grand plaisir de mon cœur, et des ornements viennent embellir ces poignets, mains. 

Magnifique. 

Binta : ma chérie comment tu es élégante ! 

Elle prends sa fille dans ces bras. 

José : ça va tu n'es pas trop stressée ?

Mahdia : un peu, mais ça ira, une fois sur scène tout va s'évaporer, n'est-ce pas ? 

José : bien-sûr, tu connais ton instrument, laisse le te guider

Mahdia : merci papa, elle le prends dans ces bras. 

Mahdia : on y va Ryad ? 

Moi : mais après vous chère demoiselle, dis-je en lui ouvrant la porte tel un gentleman.