Chapitre 45

183 14 3
                                    

| 10h12|

Mama : Astaghfirullah j'ai fais un trou dans ton hijeb avec l'épingle !

Je lâche un petit rire. Près d'une heure trente que mes yeux sont ouverts et que mon corps est en mouvement, et pourtant un quart d'heure que je suis debout devant ma mère, à la regarder ce débattre avec le hijab couleur sapin virant au kaki, choisi et payer par Monsieur. Je souris inconsciemment à cette pensée. 

Moi : arrete mama, t'inquiète pas, lui dis-je en arrêtant délicatement le mouvement de ces mains. 

Mama : je suis vraiment doué que pour les turbans hein 

Moi : c'est juste un coup de main à prendre, je balance un des pants de mon voile derrière mon épaule, en le piquant afin de le maintenir en place, ce mouvement exécuter face à un miroir. 

Mama : Allah y barek, ton père serait vraiment fière de toi tu sais ? Me dit-elle la main droite sur son cœur. 

Moi : tout comme il serai fière de voir ce que votre éducation à fait de moi, lui répondis-je en embrassant son front. 

Belinda : toc toc toc ? 

Moi : oui ma chérie tu peux entrée, je ris

Belinda : ta reçu un message et ta un appel manqué, j'ai pas monter suffisamment vite les escaliers pardon 

Moi : je saisi mon téléphone, je préfère louper un appel plutôt que de devoir désinfecter le bobo que tu t'aurai fait 

Mama : je vais aller préparé le petit déjeuner de ton père avant qu'il se réveille

Moi : pas de soucis, merci pour ton aide 

Mama : pfff remercie toi toi-même pour ton aide hein, elle rit en tapotant mon épaule.

1 appel et 1 message du rappeur. 

• As-salam aleykoum, je voulais juste entendre ta p'tite voix de bon matin, mais tu dois être avec ta famille, j'espère que tu as bien dormi, repose toi aujourd'hui •

Monsieur sait aussi s'avérer mignon en message dis donc. Je souris instinctivement, sans manquer de lui répondre. 

Belinda : tu savais que Zohra elle venait aujourd'hui ? 

Zohra est, une des plus grandes amies de ma mère. Un petit bout de femme au cœur grand comme le monde et au caractère aussi fort que la foudre, dont j'en ai observer le potentiel d'ailleurs. 

Moi : elle vient seule ? 

Elle possède une fille, une cousine ou même soeur de cœur que je côtoie depuis les couches. Avant mon départ pour l'université, on était inséparable, on dormait l'une chez l'autre, on s'amusait à faire le tour de la région pour visiter les mosquées, et on ne se laissait pas l'une de l'autre. Sacré Aïcha. 

Belinda : avec les deux aînées

Aïcha donc, et... Kaïs qui ne me lâchait pas d'une semelle avant que je partes de Strasbourg. Grand brun aux yeux noir, chevelure plaquer au gel, il a tout d'un homme d'affaires et d'un homme à plaire, enfin, si on en oublie ces défauts qui saute quelque peu au yeux dès les premières paroles, et gestes. 

Moi : tu sais quand est-ce qu'il arrive ? 

Esmeralda : LA BROSSE EST EMMÊLER DANS MES CHEVEUX AU SECOURS ! 

Moi : je ris, c'est vraiment un cirque à elle toute seule 

Amaya : TA PAS BROSSER DANS LE BON SENS AUSSI ! 

| H A Y D A R |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant