| 11h28 |
Après avoir rouler pendant plus de quatre heures, distance entre Meaux et Strasbourg, quelques pauses par-ci par-là pour la pause pipi de madame ou bien les pleures de mon mini moi qui s'agaçait dans la voiture, nous voici donc devant chez elle.
Il y a t'il un mot plus approprié à la situation que "angoissée", "paniqué", ou bien encore terrorisé ? Me mettre devant les keufs, en garde à vous, ou bien même en pleine interrogatoire ne m'a jamais autant fait perdre mes moyens que rencontrer le père de la femme qui se tient à mes cotés.
Mahdia : Ryad ?
Je suis un bonhomme et pourtant j'ai la sensation d'avoir les jambes en coton, complétement dépourvu de mes moyens. Je perds progressivement en crédibilité.
Mahdia : eh ? Ryad, tes avec nous là ? J'entends son petit rire lointain.
Imaginer juste, il dévie ces yeux des miens pour regarder mon trait au sourcil, et il commence à s'imaginer que je fais partit d'un gang, d'une plateforme illégale ou bien même d'un trafique ?
Je suis en train de dérailler complet.
Mahdia : sa main vient se poser sur ma joue, me sortant de ma trance, j'ai confiance en nous
Ces quatre petits mots viennent étirer mes lèvres en un sourire qui se veux rassurant, alors que ma tête à l'instant même doit ressembler à une piètre grimace à en faire fuir les plus jeunes.
Avant même que je ne puisses prononcer un quelconque mot, son poing vient heurtée la porte en bois, et en l'espace de quelque seconde, celle-ci vient s'ouvrir sur une enfant d'un petit mettre 30.
Elle : Mahdia !
Elle vient agripper ces bras autour du bas du dos de la jeune voilée.
Mahdia : ma chérie, elle attrape son visage et le lui embrasse a de multiples reprise, les parents sont là ?
Elle : a l'intérieur, elle me regarde, bonjour je m'appelle Amaya !
Moi : enchanté, Ryad et voici mon fils, Haydar
Elle : oohhhh, entrez entrez !
Elle ouvre la porte en grand et nous laisse pénétré dans son cocon familial, chaleureux et ou l'atmosphère s'y fait légère.
L'entrée donne directement sur une grande pièce à vivre ou ce qui me semble être le père, est vigoureusement pencher sur la table basse, en train de monter une maquette de voiture sûrement de collection. A l'entente de la porte d'entré, il relève son visage et affiche un grand sourire révélant ces dents blanches qui ont le dont de faire ressortir sa couleur de peau type grain de café.
Lui : Aahhhhh tu es venu plus tôt, on te manquer trop c'est sa ? Il rit en se levant du canapé pour la prendre dans ces bras, ça va tu vas bien ?
Une carrure imposante, un charisme naturel, un beau mètre 80 et quelques rides frontales.
J'ai envie de me chier dessus.
Mahdia : elle rit, el HamdouliLah, comme à ton habitude tu m'étouffe un peu mais je vais bien
Il lui adresse deux tappes dans son dos avant de s'écarter, me faisant ainsi face. Je déglutit. Il a une prestance digne d'un ancien militaire et son visage sévère me détail sans retenu.
Lui : bonjour, dit-il le visage serrer en me tendant une main.
Moi : bonjour et enchanté, Ryad et voici mon fils, Haydar je tends ma main vers la sienne pour la lui serrée et en l'espace d'un instant je me retrouve propulser contre son torse.
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| H A Y D A R |
FanfictionIl n'aura fallu que quelques heures à ces 6 lettres pour venir faire basculer sa vie...