chapitre 38 : poils roux

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Il n'avait pas tord, lorsque Arold rentra ce soir là, Assa était bel et bien à la cuisine. Épluchant des pommes de terres et faisant boullir des oeufs. Dans son sempiternel chandails brun dans lequel il traînait longueur de journées.

L'oméga avait la tête baissé mimant surement ne pas avoir vu l'alpha et Arold qui avait finit re raviver les flammes de la cheminé, se tenait debout près de la table à manger.

Difficil de parler à quelqu'un sans qu'on puisse néamoins établir de contact visuel. De sa position il ne voyait d'assa que sa touffe rouillé et ses joues rebondis. Le plus jeune l'ignorant délibérément.

La morsure d'arold était encore bien visible sur le cou d'assa, rose et boursouflé. Arold eu presque envie d'y passer sa langue.

- j'aurais bientôt fini ....
finit néamoins par dire le rouquin.

Arold aquiesça d'un son de la gorge et se raprocha d'un pas hésitant.

- Dehors, dans ces bois, beaucoups de gens se sont perdu. Ou sont tombé sur des petite bestioles pas très comestible. Il ne faut pas s'éloigner des points d'eau, tu comprends ? Tenta t-il alors.

Il n'eu droit à aucune réponse si ce n'êtait que léger hochement de tête faussement soumis et  désintéressé.

- Si tu essaie de ne pas t'éloigner des bosquets, peut-être tu seras plus libre d'aller à la ceuillette sans ma supervision...continua t-il tout de même.

Assa se retourna à çe moment là, alerte. Arold qui avait comprit qu'il avait réusi à capté l'attention du plus jeune, continua sur sa lancé.

-Je ne suis pas violent ...enfin je ne m'en prend pas aux autres sans raison, ce que je veux dire c'est que ....je n'aurais pas du te...marquer...comme cela. Pas dans ces circonstances et pas comme je l'ai fais ...à l'avenir, travaillons pour avoir une meilleur entente.

Assa hocha la tête.

- je ne veux pas qu'il y ai des secrets entre nous, ce n'est jamais bon.
Aprennons à nous acepter telle que nous sommes et ..avançons, je ne suis pas quelqu'un de très avenant. mais je le ferai pour nous, tu comprends ce que je veux dire ?
S'enquit-il.

deuxième hochement de tête.

- s'acepter ? Finit néamoins pas dire Assa, broyant dans un bol, la chair d'un potirons cuit.

- Tu veux dire que...tu m'acceptera malgrés mes défauts, et mes problèmes ?

le blond pencha la tête sur le côté

-Biensûr.

- quels qu'ils soient ?

- oui

- et...il y'a des choses que qu'alpha voudrait savoir ?

- Est ce que tu as peur de moi ? Demanda t-il sans détour.

- oui...,

-... à cause de ce qu'il s'est passé ?

- Non. Je ne fais pas confiance aux sparte ...combien des miens as-tu tué ?

Arold se tu. Observant l'oméga travailler minutieusement comme si la réponse à cette question se trouvait quelques part, entre les plis disgracieux de la laine, ou la rousseur de sa peau.

En vérité Arold avait la réponse à cette question, au fond de son esprit. Mais il n'êtait plus soldat, il n'êtait plus guerrier. Assa n'avait pas besoin d'entendre cela.

- Je ne veux pas qu'alpha sache aussi , mes problèmes. Tu vois, c'est peut-être mieux ainsi...

le blond aquiesça silencieusement avant de se résoudre à abandonner cette conversation. L'odeur d'Assa n'était plus aussi amère et citronée que plus tôt dans la journée. Il sentait l'agrume et bizarement la menth, Il le prit comme un signe que le plus jeune avait du se calmer.

Lorsqu'il passèrent à table, le feu crépitant illumina la pièce beaucoups plus que de coutume.
Il eu un silence mais pas un de ces silence gênant ou personne ne sait trop que faire, un silence sans fond et sans gêne.

Le lendemain matin, ce fut Assa qui se reveilla en premier. la morsure lui avait lancé toute la nuit, et l'avait empécher de dormir. Au moins ce matin, il pourrais peut-être entamé la préparation du pain en attendant qu'Arold se lève. Ce dernier avait terminé de redonner une seconde vie à son lit dans la soirée et Assa était quand même rassuré de savoir qu'il n'aurait plus à vivre dans la crainte que l'alpha ne mette son nez dans ses affaires.

entamant la préparation de la pâte, Assa se perdit dans ses pensées.

Est ce que la marque voudrait dire que l'alpha pensait bientôt à débuté la procréation ? ou alors attendait-il l'automne ? après tout, la saison semblait idéal !  Il n'aurait pas beaucoups de travail car, le potager commencerai à donner des fruits, et les légumes mis à fermenté les semaines passées serait comestibles. De plus l'agrandissement de la maison avait bien avancé avec la mise en place des échafaudages  et des premières base du plancher.

À quoi pensait l'alpha ? Il avait du mal à le cerner.

mais bon, mieux valait ne pas le comprendre. C'était mieux ainsi.

Depuis la prise des nouvelles racines, Assa avait un effet de bien être qui durait beaucoups plus longtemps, le seul défaut aux champignons des montagnes étaient leurs haute teneur en Suryline qui avait tendance à rendre ses hormones instable de même que sa sécrétion de phéromones. C'était vraimment addictif, pensa-il.

Lorsqu'il eu mit la pâte à lever, et qu'il eu fini de nettoyer ses ustensiles, Assa passa une main sur son ventre, légèrement rebondis.

À quoi resemblerai t-il enceint ?
il avait vraimment envie de resentir ce que ça faisait, il avait surtout envie d'avoir plein de petits. Qui pourrai ocuper ses journées et remplir la pièce d'un chahut agréable. Devrait-il accélérer les choses ?

Guram  Tome1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant