Chapitre 46 : leger

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Allongé par terre. Et n'ayant qu'une nappe pour le protéger de l'herbe humide. Assa avait laissé tombé ses aiguilles et son travail désormais inachevé.  Arold à moitié allongé sur lui parsemait son cou de doux baisers régulier.  À quelle moment les choses avait-elle prit cette tournure romantique ?

Tout les deux l'ignoraient.

Une odeur de poisson fumé flottait dans l'air et la pluie avait cessé de tomber au profit d'un ciel couvert.

- Ma mère devrait être là dans quelques temps maintenant.

Dit Arold coupant court à leur échange. Le plus jeune s'etonna :

- Déja ?

- hmmm, Je lui avait dit de ne pas se presser. Dans mon courrier je veux dire. Mais elle était trop excité à l'idée de voir à quoi tu resemble je supose..

- Oh ! Fit l'oméga, cachant son désarrois.

Arold se redressa légèrement, ses doigts effleurant toujours la peau d'Assa.

- Elle est un peu envahissante, parfois, ajouta-t-il avec un sourire nerveux. Mais elle va  t'adorer, j'en suis sûr.

Assa sourit en retour, bien que légèrement nerveux à l'idée de rencontrer la mère d'Arold. Il n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer les parents de ses partenaires précédents, et il voulait faire bonne impression.

- Alors, nous devrions nous dépêcher de préparer sa chambre, dit Assa, se redressant complètement et commençant à ramasser ses affaires.

Arold acquiesça, se levant à son tour. Ils rassemblèrent rapidement leurs affaires, les entassant dans un coin de la natte  pour se concentrer sur leur petit déjeuner frugal.

Plus tard en  arrivant à la chaumière, Assa se mit immédiatement au travail.

La chambre d'amis n'avait pas été utilisée depuis un certain temps et nécessitait un bon nettoyage. Il ouvrit les fenêtres pour aérer la pièce, secoua les draps et les couvertures, et nettoya chaque coin et recoin.

- Tu sais, ma mère adore les fleurs, lu dit Arold le voyant s'affairer en arrangeant les oreillers sur le lit. Peut-être que nous pourrions cueillir quelques-unes de celles qui poussent près du ruisseau pour égayer la chambre.

Assa hocha la tête, ravi de voir la sollicitude d'Arold. Ils se dirigèrent vers le ruisseau, où ils trouvèrent une variété de fleurs sauvages colorées. De retour à la chaumière, ils disposèrent les fleurs dans un vase sur la table de nuit, ajoutant une touche chaleureuse et accueillante à la pièce.

- Voilà, dit Arold en reculant pour admirer leur travail. Je pense qu'elle va se sentir chez elle.

Assa sourit, satisfait du résultat. Ils s'accordèrent un moment de repos, assis côte à côte sur le lit fraîchement fait, savourant le sentiment d'accomplissement.

- J'espère vraiment qu'elle m'aimera, murmura Assa.

Arold prit sa main dans la sienne, la serrant doucement.

En vérité il ne savait que repondre à cela.

Ils restèrent là, profitant du calme et de la satisfaction de savoir qu'ils étaient prêts pour l'arrivée de la mère d'Arold.

Au dîner, Assa se montra très  bavard.  Et déblatéra sur les possibilités qu'ils aient une portée nombreuse car il avait des jumeaux dans sa fratrie.

Arold hochait la tête sagement,  pensant aux avantages d'en avoir plusieurs. Ils ne pouvait pas être sur que l'enfant à naître serait un oméga. Il pourrait très bien être un Alpha au contraire. Ainsi, avoir plusieurs enfants leur garantissait une place de choix au sein de la cour. Il n'en avait jamais vraimment parlé avec le rouquin, mais craignant de faire resortir des mauvais souvenirs. Le blond n'avait rien dit à ce sujet.

Aussi, Arold espérait toujours retourner à la capitale effectuer son travail de general. Mais avec un Assa enceint et une ribanbelle de petits il n'était plus sur que ce soit une bonne idée de faire cela. Il serait forcé d'attendre au moins trois ans avant d'effectuer une mission hors de l'empire et sans doute que la matriache de l'église s'en doutait.

- Au fait je ne t'ai jamais demandé.. mais pourquoi ta mère vit si loin d'ici ?

Demanda Assa au bour d'un moment lorsqu'il de rendit compte que l'attentuon du sparte n'était plus dirigé vers lui.

Le plus grand haussa un sourcil, L'Ylennois avait beaucoup plus d'énergie à revendre ces derniers temps. Ou alors avait-il toujours été comme cela ?

- Elle vit...dans un monastère. Elle est en deuil.

- Oh ! Fit le plus jeune, réellement touché. Quelqu'un est-il mort ?

- En quelque sorte. Je pense qu'elle prie que je ne meure pas en guerre. Je suis sans nul doute la seule famille qu'il lui reste, alors...

- Je vois. Moi aussi, à érèth je n'avais que ma grand mère... compatissa t-il.

- Ah ouais~ releva le blond sans s'en apitoyer.

Assa qui ne comprenais pas le ton employé, secoua vigoureusement la tête pour appuyer ses dires.

Le feu crepita derrière eux.

Arold regarda son Oméga un brin mystérieux, avant de continuer:

- Pas de compagnon ?

Assa se renferma :

- Qu'est ce qui te fait dire que j'avais un compagnon avant ?

- Ça me semble évident et, je ne suis pas ton premier alors..

- Alors rien du tout. Le coupa le plus jeune mal à l'aise. Puis voyant l'air inquisiteur du blond il rajouta :

- Toi tu me trouve beau ?...enfin, à Érèth je n'etais pas vraimment considéré comme...je ne répondais pas vraimment aux critères de beauté...

Arold hocha la tête. Cela ne répondait pas à sa première question mais il était intéressant de voir où l'oméga voulait en venir.
Il le laissa donc poursuivre sur sa lancée :

- là bas, il faut..enfin il fallait être, très obéissants. Ne pas regarder les gens dans leur yeux, ne pas détachées ses cheveux en public, avoir de fines branche sur la tête, être élancé, avoir de grand yeux,  petite bouche, de l'or dans les cheveux...et plein d'autre chose...

Deuxième hochement de tête de la part du Sparte.

Il pouvait comprendre que les critères de beauté diffère d'un pays à l'autre. Et le caractère débrouillard et solitaire du rouquin pouvait avoir eu raison de nombreux prétendants, Mais la sparte était si grande qu'il était improbable de trouver un seul archétypes pour tout l'empire.

- Je te trouve bien féminin quand même. Lui dit il sans arrière pensés.

- j'avais deux mères. Lui répond il t-il toujours sur la defnsive. Et qant aux...compagnon que j'ai eu. Ça ne te regarde pas. Finit le rouquin rouge de gène de s'être mit à parler de lui.

Et un sourire étira les lèvres du sparte.

Guram  Tome1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant