chapitre 37 : poivre jaune et menth sauvage

579 57 0
                                    

Arold s'arrêta un instant de macher. Parlait-il vraimment de ce à quoi il pensait ?

- oui, dans le sens que tu crois ... ajouta le rouquin avec plus de bravour qu'il ne s'en su capable de faire preuve.

OK Là.. Arold  haussa un sourcil.

- ma chambre est encore pleine de phéromones et je serais perturbé si tu y entrait en ce moment. Je ...vais la faire aérer et je nettoirai mes draps. termina t-il d'un traite soudain mal à l'aise.

Arold hocha alors la tête se fegnant compréhensif.

- Est ce que ça a avoir ce dont nous avons parlé   hier soir ?

- je ne suis pas sur de compendre ...

-t'es-tu senti fustré ?

Assa étoufa un rire, parfois c'était étrange comment Arold se comportait, on aurait dit qu'il ignorait comment se comporter avec lui, ou un oméga tout simplement.

- Non...j'en avais juste envie ...

fit-il d'un petite voix avant de se lever pour débarasser.

- je vais aller voir au sous sol s'il me reste la vielle carabine de mon père on en aura besoin..

Le plus jeune aquieçsa et interpreta cela comme le signal pour ranger son nid.

Il aéra réelement la pièce, espérant faire disparaître les quelques efluves de racines qui caractérisait la substance.

Après quoi il retira ses draps et les fit trempé  dans une bassine d'eau au soleil avec du savon brun.

En aménageant dans la vielle maison, Assa avait retrouver de nombreux coffre et armoires encore pleins de vieux vêtements,  rien de bien glamour mais suffisament décent pour qu'il puisse s'y habillé.
à  10 h donc, il était prêt. Un chandails en laine rousse lui servait de dessus, aussi il avait trouvé une vieille paire de bottines qu'il porta ainsi qu'un panier pour raporter sa ceuillette. Lorsque Arold le rejoingnit sur le pas de la porte et ils  se mirent en route

Le bois qui bordait le petit village frontalier était en vérité le territoir de nombreux cervidés et bétail.
une biche hongroise qui passait par là, fit penser Arold quant à acheter une vache. Ce serait bien qu'il ai un peu de lait et peut-être cela changerait des soupes de légumineuse peu ragoutante qui pullulait dans les bocaux de sa cuisine depuis l'arrivée du rouquin.

Ils marchèrent une vingtaine de minute sur un sentier en terre battue avant de bifurquer vers un petit cours d'eau.

  Tout autour d'eux, des buisson pleins de petit fruits sauvages.

Arrivé près d'un bosquet, Arold indiqua à Assa qu'il s'enfoncerai un peu plus dans la forêt et que ce dernier avait interêt à ne pas bouger. L'oméga hocha sagement la tête et entrepit de commençer sa  cueillette.

Le sparte pu  s'en aller. Et lorsqu'il fut suffisament éloigné et hors de vue, Assa cueillit encore quelques baies histoire de remplir son panier à moitié, puis jetta un coup d'oeil aux alentours.

L'oméga avait aprit aux cours de botanique que les champignons qui donnaient l'ashuaïa poussait souvent au pied de chênes sauvages. Information qu'il avait soignesement conservé. 

Là, il était pas assez imergé dans le lit de bois pour pouvoir espérer en apercevoir. Il s'aventura donc sur le chemin emprunté par Arold plus tôt, veillant à garder de vue le petit cour d'eau au loin.

Certain endroit de la forêt était joliment recouvert de mousse et de fleur, il en profita pour ceuillir des champignons.

Au bout de quelqu'instant et alors qu'il n'avait encore rien trouvé, il rebroussa chemin dépité.

Et alors qu'il humait l'air à la recherche d'Arold il capta une effluve qui lui était très famillière, un mélamge acre de poivre et de menthe qu'il s'empressa de suivre.

La piste olphactive le mena jusqu'à une petite plaine, ouverte au ciel et délimitée par des arbrustes  et au pieds de ces derniers, des petit boutons rougeâtre.

"De l'ashuaïa !"

acroupi au pied d'un arbre, assa ceuillait et fourrait furtivement les champignon dans une petite bourse . Si ces champignons différaient quelque peu avec ceux dont il avait pour habitudes de consommer. Il ne fit pas attention. Ignorant   la substance vermeille et poudré qui jallissait des végétaux.

il termina de ranger sa bourse dans une poche intérieur du chandail, et s'aprêta  à faire demi tour  lorsqu'il tomba nez à nez avec  arold.
L'alpha se tenait à une tremtaine de mètres de lui et portait sur son épaule deux lièvres sauvages  par les oreilles.

- pourquoi as tu bougé ?

Et comme l'oméga ne répondait guère il s'avança à pas rapide, L'attrappa par le manche et l'obligea à rebrousser chemin, maintenant séament  sa sécrétion de phéromones élévée pour exprimer clairement son mécontentement.

De toute façon cela ne servait à rien de le sermoner, se dit le sparte. Il garderai la tête basse et ne prononcerai pas un mots jusqu'au lendemain comme à son habitude, et une voix dans la tête d'Arold lui disait que même s'il s'hasardait à le faire, Assa n'en ferait qu'à sa tête.

cette atmosphère morose et orageuse  ne les quitta pas durant leurs retour.

Toutefois, Assa finit pas dégager son bras de la poigne de l'alpha par la force arguant qu'il lui faisait mal.

Mais le sparte ne l'entendi pas de la même manière et l'empoigna à nouveau pour cette fois le pousser violament contre un arbre, faisant couiner de douleur le rouquin.

" Quand allait-il cesser d'être aussi imature ?! Pourquoi fallait-il qu'il soit si difficil ?" Le souvenir horrible des hyènes se balandant à la lisière du bois plus tôt, jaillit dans l'esprit du sparte. Et il realisa avec horreur qu'Assa aurait pu tout simplement mourrir  de par sa bêtise et son entêtement.

n'en ayant pas finit dans sa reflexion et voulant  que l'oméga cesse de gigoter, Arold fut pris d'un sentiment imperieux de réduire cet Omega au silence.

Et une seul pensée domina alors alors son esprit:  le soumettre.

L'obliger à l'obeir d'une quelconques  manière.

Sans crier garde il se pencha vers ce dernier et pressa de ses crocs contre la jugulaire du plus jeune.  Perçant de la même ocasion ses chairs. Un geignement strident se fit entendre quelques seconde avant que tout ne redevienne calme.

Arold regretta son choix  dès lors qu'il vu la jugulaire ensanglanté de ce dernier.

depuis la morsure, assa l'avait suivit docilement sans rechigner. Et si d'une part, pour il ne savait quel raison il se ssentait satisfait de cet attitude, il s'en voulait aussi.

Une fois chez eux, Assa s'était isolé dans sa chambre, fermant la porte à double tour.

Pire encore, Arold n'avait aucun moyen d'entamer une conexion avec ce dernier, à chaque fois qu'il tentait il se trouvait face un mur de matière nébuleuse comme si Assa était profondement endormis. au début le petit oméga faisait un peu de bruit.

Des reniflement douloureux était perceptible à travers le bois de la porte mais depuis quelque heures déja, plus rien.

Arold voulu rentrer dans la pièce de force mais quelque chose lui disait que cela pouvait être une très mauvaise idée. Il abondonna donc, et s'en alla couper du bois se disant qu'à son retour il trouverai Assa au fourneaux. Alors,  et  même si ce dernier ne voudrais pas lui adresser la parole il s'excuserai.

Guram  Tome1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant