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Pdv Norman
Je sers ray dans mes bras. Son corps devient de plus en plus froid au fur et à mesure que le temps passe. Autour de moi tout le monde s'est rassemblé. Désormais un silence ponctué de sanglots ce fait entendre. Nous savons maintenant que Ray est belle et bien mort et ce sans que nous puissions faire quoi que ce soit. J'entends des pas partir. Je lève la tête et voit nos ennemies partir. Je tend l'oreille et les entends parler.
- Nous pouvons partir. La mort de ce petit con les a bien amoché mentalement, ça m'étonnerait qu'ils arrivent à faire quelque chose. 
Je sers un peu plus l'être que j'aime et décoche un regard meurtrier à ces batards qu'ils ne voient pas puisque qu'ils sont en train de partir . Une larmes de colère coule sur ma joue parmi toutes celles de tristesse qui ont coulé avant elle. Je fait un câlin au corps froid de Ray pour sentir une dernière fois son odeur rassurante. Mais je suis repoussé, je ne comprends pas trop ce qui ce passe mais je tombe en arrière sur les fesses tout abasourdie puis avant que je n'ai eu le temps de réaliser j'entends plusieurs coups de feu. Je regarde autour de moi et remarque que personne n'a compris non plus. Soudain je réalise que le corps de celui qui était mon meilleur ami n'est plus dans mes bras. Je regarde précipitamment autour de moi et aperçoit celui que j'aime belle et bien vivant, debout tenant un pistolet dans la main ce qui explique le coup de feu.
- RAY!?
Je me tourne vers Emma qui vient de crier. Ses joues sont trempées de larmes et après son cri je suis enfin convaincu que ce n'est pas un rêve et que celui que j'aime depuis si longtemps est bien devant moi, parfaitement vivant. Nous continuons de le regarder, un peu choqué par cette vision de notre Ray qui revient de la mort. 
Il finit par tourner sa tête vers nous, son regard n'est pas vide comme il y a quelque instant. Au contraire son regard est chargé en émotion, on y voit se mélanger de la tristesse, de la peur, un peu de joie de nous voir mais aussi de la colère. Il abaisse le pistolet, et là, Emma et moi percutons enfin. Nous nous tournons comme un seul être dans la direction qu'il pointait il y a quelque seconde du bout de son canon. A notre grande surprise nous y voyons les cadavres de ceux qui nous menaçaient puis qui avaient décidé de partir. Chacun des cadavres portes un trous béant dans la poitrine. Nous reportons notre regard vers notre petit ténébreux. Il nous fixe dans les yeux, puis un sourire, le plus sincère qu'il ai jamais fait, étire ses lèvres.
Nous restons tous ébahi par cette vision de cette ange noir qui nous souri avec un pistolet dans les mains. Il ouvre la bouche et laisse échapper une phrase irréaliste, toujours avec le sourire.
- Ca faisait un bail. 

Norray (français)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant