Norray (français)

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- Norman va chercher un bassine d'eau et des bandes de tissus, lui dit-elle en se tournant vers lui.

Je me précipite hors de la pièce pour aller chercher ce qu'elle vient de me demander. lorsque je reviens, il ne s'est pas écoulé plus de 5 min et une discussion se déroule activement dans la pièce. Je m'apprête à rentrer lorsque Gilda demande à Ray.
- Que ressens tu pour lui. Que ressens tu pour Norman ?
A l'entente de cette question, je me fige et me cache inconsciemment pour écouter. Au fond de moi j'ai envie de savoir. Après tout je me suis déclarer à lui, lorsqu'il reposait à moitié mort dans mes bras. Un long silence suit la question de Gilda. Puis Ray prend la parole. 
-Je l'aime. J'aime son visage, j'aime son esprit, j'aime sa gentillesse, j'aime sa manière de donner le sourire aux autres j'aime son sourire. J'aime tous de lui. 

A peine ces mots ont ils été prononcée que je rougis comme un idiot. Mes sentiments sont réciproques. Il m'aime aussi
- Tu as raison je suis fou de lui. Je suis fou amoureux de se crétin. Même si il ne m'aime pas je continue de l'aimer et je pense que je n'arriverai jamais à aimer quelqu'un aussi fort que lui. Il est ma priorité, il est la personne que je veux voir sourire, la personne dont je veux voir toutes les facettes. Je l'aime. J'aime Norman. 
Je l'entends rire.
- Bon sang je crains.

Un blanc suivit, je pense. Je ne dais pas quoi faire. Je devrais peut être me refaire ma déclaration. Après tout vu qu'il s'était évanoui peut être qu'il ne l'avait pas entendu. Je dois rester cinq bonnes minutes devant la porte à réfléchir avec la bassine dans les mains quand don sort de la pièce et m'interpelle.

- Norman ? Mais pourquoi tu restes ici, tu devrais rentrer ! dit-il.
Je lui souris, mettant pause à mes pensées et j'entre dans la chambre. A peine entré mes yeux se posent sur Ray. Je ne peux m'empêcher de sourire à la vision d'emma qui a l'air d'être en train de le charrier. Je pause la bassine et les bandes de tissus sur la tables de chevet à coté du lit. Gilda s'en approche et commence à mouiller délicatement les bandes de tissus avant d'attraper une bouteille et d'en verser son contenue sur le tissus. 
- Ray, je vais avoir besoin que tu enlèves ta chemise. Normalement avec huit mois de repos toutes tes blessures devraient être guéries, mais je vais quand même devoir vérifier. 
Ray obéit sans vraiment poser de question. Son torse est toujours couvert de cicatrices, mais au moins les bleus qui le constellaient ont disparus. Je devrait me réjouir qu'il aille mieux, mais la vue de ses cicatrices m'est insupportable et je ne suis pas le seul car Emma s'approche pour serrer ma main dans la sienne et je vois Don serrer les poings. J'inspire profondément pour garder le contrôle de mes émotions et regarde Gilda ausculter Ray avant de tamponner la cicatrice se trouvant sur l'épaule avec son morceau de tissus. 
- Voilà, dit-elle en essorant la bande de tissus, j'ai finis ! 
Elle se lève.
- Je suppose que tu dois avoir faim donc je vais t'apporter de quoi manger. 
Ray l'attrape par la main.
- Attends. Tu crois que ce serait possible que je mange avec vous tous ? lui demande-t-il un peu hésitant.
Gilda se rassoit sur le bord du lit et lui sourit. 
- Moi ça ne me dérange pas, mais tu t'en crois capable ?
Ray hoche la tête. Gilda sourit.
- D'accord, par contre quelqu'un va devoir te porter jusqu'à la table. Après avoir dormis pendant plus de huit mois, tes jambes vont avoir besoin de rééducation. Pas que tes jambes d'ailleurs, ton corps en général. 
- D'accord, je ferai de mon mieux pour retrouver toutes mes capacités ! 
Emma se précipite vers lui et le serre dans ses bras. Gilda pouffe et décide d'aller aider Anna à préparer le repas.
- Les autres vont être super content de te voir ! s'écrit Emma qui est au passage toujours en train d'étouffer ray. A part nous, il n'y a qu'Anna qui était au courant que tu étais là. 
Je regarde don s'asseoir à coté de  Ray sur le tabouret et je les rejoins. Plus jamais, je ne laisserai Ray s'éloigner de moi. Je le garderai à mes cotés et je détruirai tout ceux qui l'ont blessé. Le rire de ray me ramène à la réalité et une pensée résonne dans ma tête.
- Il est vivant.