Sale morveuse [ʙᴀᴋᴜɢᴏ x ᴏᴄ]

18- Camps d'été

Mes parents distraient par l'arrivée de la police ne me portent plus aucune attention.

Il faut agir maintenant Érika...

Je souffle un coup, rassemblant tout mon courage et glisse au sol tout en envoyant ma jambe de toute mes force pour venir frapper violemment celles de mon père, le faisant tomber lourdement au sol. Je me relève directement, pousse ma mère et fonce en courant vers la police.

Ça fait un bien fou!

Je leur jette un dernier coup d'œil, et vois mon père se relever rapidement, aidé par ma mère avant de partir en courant. Avant qu'ils ne quittent mon champs de vision, j'entends la voix de ma mère entrer dans ma tête, me parlant par télépathie.

« Tu vas être puni Érika... tu sais ce qu'il se passe lorsque tu fais des bêtises. »

Deux bras viennent m'attraper et me tirer en arrière. Surprise, je me débat mais me stoppe lorsque je constate que c'est un policier, me faisant évacuer directement. 

-vous n'avez rien!?
-je crois... Dis-je fixant dans le vide réalisant tout ça.
-je vais vous mener au commissariat, vous devez faire une déposition.
-ok...

Des images tournent dans ma tête, me laissant voir moi, petite, me faisant maltraiter par cet homme que je viens de revoir, me laissant voir le sourire froid et terrifiant de ma mère observant cette scène ainsi que le moment horrible que je viens de vivre. Tout ces flash sont couverts par le rire de mon père, me cisaillant le cerveau, ainsi que je la phrase menaçante de ma mère.

Lorsque j'arrive dehors, je me sens prise de panique. Tout ces visages qui me fixent et qui me questionne avec leur micro... je ne les connais pas. Où sont mes amis? Mon père? Je ne me sens pas en sécurité...

-Érika!!

Je me retourne vivement, alertant le policier qui m'accompagne. L'appelle vient de derrière moi et je suis soulagée de voir Izuku courir vers moi, esquivant les journalistes et les civils accompagné de Mina, Kirishima, Denki, Fumikage, Mineta, Hanta et Ochaco.

-tu es là!! Cri Mina dépassant Izuku avant de me sauter dans les bras me serrant de toute ses forces, pleurant à chaudes larmes. J'ai eu si peur pour toi... tu vas bien!?
-désolée, c'était pas voulu... dis-je la voix toujours aussi tremblante, les larmes au yeux, me cachant légèrement dans son cou.
-c'était eux? Demande Izuku d'une voix calme tout en posant sa main sur mon épaule.

Je lui répond en mimant de ma tête la réponse toujours dans le cou de ma meilleure amie, que je refuse de lâcher, encore terrorisée. La pression de sa mains sur mon épaule se fait plus forte, voulant me rassurer et me dire que je ne suis plus seule et que c'est fini maintenant.

-Érika, ça va aller ?

Je finis par lâcher doucement Mina et regarde le détenteur de cette voix et reconnais directement Naomasa, meilleur ami de mon père, arrivant vers nous, inquiet.

-je crois... du moins, ça va mieux.
-tu n'est pas obligée de m'en parler. Parle s'en à ton père d'accord, il me dira tout.
-a bon? Demande Mineta.
-mon père travail dans la police avec le détective Naomasa, ils sont meilleur ami. Dis-je en mentant légèrement sur une partie. Merci beaucoup... je crois que je vais rentrer, je ne me sens pas très bien... psychologiquement.
-j'ai appelé Toshinori, il arrive.
-merci beaucoup.

Même pas deux minutes plus tard, une voiture déboule à toute vitesse devant le centre, ce garant à moitié sur la route, totalement de travers.

-Érika, je suis là!! Tu vas bien!?