55 reasons to fall in love

Chapitre 12

Nolwen avait attendu que Carlos viennent se coucher, pour s'allonger contre lui, l'oreille posée sur son torse. Sans même avoir besoin d'attendre que les battements de son cœur se calment, elle avait pu s'endormir immédiatement, épuisée par sa nuit blanche de la veille et la soirée qui avait suivie. Quand elle se réveille le lendemain matin, ils n'ont pas bougés, excepté peut être l'espagnol qui la maintient encore plus près de lui, même si ça paraît peu possible. Il fait encore bien sombre dans la chambre, et la jeune femme ne voit pas grand chose, si bien qu'elle garde les yeux fermés, un petit sourire aux lèvres, son index dessinant des formes imaginaires sur le torse du brun.

- Tu t'amuse ? Demande le pilote d'une voix rauque de sommeil, un œil ouvert.

- Je m'occupe comme je peux en attendant que la belle au bois dormant se réveille, répond la brune avec un petit rire.

- Tu sais que si je suis là belle au bois dormant, tu es le prince, et pour me sortir d'un sommeil sans fin, tu dois m'embrasser ? S'amuse t'il en attrapant la main de la jeune femme.

Aucun mot ne sort de la bouche de Nolwen, dont le cœur semble vouloir sortir de sa poitrine tellement elle est étonnée. Autant il y a des moments de leurs conversations où il peut y avoir des subtilités, autant actuellement, il n'y a aucune arrière pensée, étant donné que c'est clairement dit.

- Ne panique pas comme ça Nolwen, dit-il en rigolant, attirant la brune contre lui.

- Je ne panique pas, tu m'as juste surprise... marmonne t'elle en profitant de son rapprochement pour cacher son visage.

- Non pas que j'ai envie de bouger d'ici, mais je crois qu'il va falloir que je me motive à me lever, murmure Carlos après un petit moment.

La brune hoche la tête et se décale légèrement, observant le pilote se mettre debout et aller ouvrir la porte, avant de se tourner vers elle. La contre jour qui vient de derrière lui donne l'impression d'une photo de mannequin, juste grâce à sa silhouette.

- Tu sais que c'est vachement plus motivant si toi tu bouge aussi tes fesses de ce lit ?

- Aller, je veux bien me sacrifier pour être ton soutiens moral.

- Est-ce que c'est si terrible que ça ?

- Absolument affreux, dit elle en s'approchant de lui, avec un sourire.

Il lève les yeux au ciel, amusé, avant de la prendre dans ses bras, et Nolwen arrête de lutter contre une des pulsions qui la titille depuis le premier moment où elle l'a vue. A savoir, passer sa main dans ses cheveux.

- Tu sais que tes cheveux sont un mystère pour tout le monde ?

- C'est mon meilleur atout que veux tu.

Une paume de Carlos reste posée sur la hanche de la brune, et il attrape doucement une mèche de ses cheveux de sa main libre.

- Enfin tu peux parler des miens, mais je suis quand même intrigué par tes cheveux à toi.

- Ça surprend toujours un peu, mais c'est génétique. Mon père avait exactement la même chose. Bon pour ce qui est des yeux, je ne sais pas d'où j'ai sorti ça, explique t'elle avec un sourire.

Avec un peu de motivation, ils arrivent finalement à s'habiller, n'étant pas spécialement en avance avec tout ça. Cette fois, la jeune femme ne se retient pas de garder le haut de l'espagnol, et enfile un jean foncé qu'elle avait dans son sac.

- Sans vouloir te presser Nolwen, faudrait qu'on y aille, annonce Calors depuis l'entrée de la chambre.

- J'arrive, j'arrive !