Chapitre 3

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Pdv de Enzo:

Je tuerais l'homme qui a osé lui faire cette chose ignoble !

Pdv de Luna:

Luna: Enzo... Je veux rentrer...
Enzo: Oui on y va.

Nous rentrons à la maison. Je files directement me coucher sans leur adresser un mot tellement j'ai honte... Non pas honte m'être faites violé, mais honte de mette faites avoir...
Je vais donc me mettre en pyjama mais j'ai le malheur de m'être regardé dans le miroir au dessus du lavabo... Je me répugne, je revois en boucles ses salles mains qui se promènent sur tout mon corps... mes seins, mes hanches, mes fesses... Je me dégoûte. J'en peut plus, je re craque une nouvelle fois. Je décide ensuite d'aller me coucher. Vers 3h00 du matin, je me réveille en hurlant le martyre. Je vois Enzo entrer en trombe dans ma chambre et venir jusqu'à mon lit, où il me prend dans ses bras. J'en profite pour craquer...

Enzo: Ça va aller...
Luna: Je me répugne Enzo...

Il prend mon visage en coupe dans ses mains, de façon à ce que je le regarde dans les yeux.

Enzo: Tu es parfaite Luna.

Il est malade ?

Luna: Tu as de la fièvre ?

Il lâche mon visage et s'éloigne légèrement de moi.

Enzo: Pardon ?
Luna: Tu es gentil avec moi.
Enzo: J'ai juste pitié.
Luna: Tu changeras pas hein ?
Enzo: Nan.
Luna: Sort.
Enzo: Très bien.

Il sort de la chambre en claquant la porte.

Luna: Stronzo ! (Connard)

Je me rendors difficilement. Vers 6h00 du matin je me réveille en sursaut, encore une fois. Cette fois si je décide de mettre un peignoir en soie et de descendre à la cuisine pour manger un truc. A peine entré dans la pièce, je vois les magnifiques yeux de Mathéo me regarder.

Mathéo: Qu'est-ce que tu fais debout à cette heure ci ?
Luna: J'ai faim.
Mathéo: Des cauchemars ?

Je le regarde droit dans les yeux.

Mathéo: On ne se connaît pas Luna mais tu es la fille de mon patron, je dois te protéger.
Luna: C'était hier soir qu'il fallait me protéger Mathéo.

Il détourne le regard et décide de partir et de monter à l'étage. Génial... Si en plus je me prend la tête avec Enzo ET Mathéo, je suis pas dans la merde... De toute façon je fais chier tout le monde. Même avant d'arriver ici. Je ne mérite pas de vivre... Je me dirige vers le sous-sol pour aller chercher un pistolet et en finir. J'entre dans la pièce et il est là...sur une chaise, à me regarder droit dans les yeux.

Luna: Qu'est-ce que tu fais là ?
Enzo: Je t'attendais.
Luna: Comment ça ?
Enzo: Je savais que tu allais tenté.
Luna: Et tu ne m'en empêcheras pas.

Je prend une arme qui trainait sur le meuble et le plaque contre mon front et appuie sur la gâchette le plus fort possible. Mais rien.

Enzo: La prochaine fois, assure toi que c'est chargé.
Luna: Bastardo ! (Salaud)

Il se dirige vers moi et me porte en sac à patate sans que j'ai le temps de réagir.

Luna: Lâche moi !
Enzo: Nan.
Luna: Lâche moi !
Enzo: Nan.
Luna: Putain Enzo !

Il m'emmène dans sa chambre et me balance sur le lit. Il se retourne pour aller fermer la porte. C'est le moment où jamais. Je cours le plus vite possible vers la baie-vitrée qui était grande ouverte. Une fois dehors, je vois qu'il me regarde avec un sourire narquois sur les lèvres. Pourquoi il rigole celui-là ? Puis d'un coup, je me sens trempé, ma respiration ce coupe, j'avale une bonne quantité d'eau.

Pdv de Enzo:

Elle a vue qu'il y avait une piscine au moins ? Tant pis c'est pas grave. Hop, elle tombe à l'eau. Quelques secondes passent, elle ne remonte toujours pas.

Enzo: Et merde !

Je me tape un sprint jusqu'à la piscine, où je fais mon meilleur plongeon. Je la remonte à surface, elle a un pou très faible.

Enzo: Fait chier !

Je lui fait du bouche à bouche. Au bout d'un moment, elle recrache l'eau qu'elle avait avalé. Je la porte de nouveau jusqu'à mon lit. Elle est inconsciente mais au moins elle respire. Je lui enlève son peignoir et son pyjama, en essayant de ne pas regarder, et lui enfile un de mes sweat. Je la couche dans mon lit et m'assois sur le fauteuil rouge en face d'elle en attendant qu'elle se réveille.

Pdv de Luna:

Putain la vache ! J'ai un mal de crâne pas possible... Je suis où même ? Je me souviens ! La piscine ! Je regarde tout au tour de moi et mon regard s'arrête sur lui.

Enzo: Bien dormi jolie cœur ?
Luna: J'ai failli mourir à cause toi crétin !
Enzo: Peut-être mais tu ne l'es pas. Finalement, c'est même grâce à moi que tu es vivante. Je t'es sauvé la vie.
Luna: ...

Je regarde mes habits.

Luna: Tu as osé me changer !?
Enzo: Je t'es rien fait, panique pas.

Je me lève et retourne dans ma chambre en m'enfermant à clé. J'éclate en sanglot, encore une fois...

Luna: Tout ça c'est la faute de mon père !

Je donne un gros coup dans le miroir qui était fixé sur le mur à ma droite. Ce dernier ce brise sous mes coups. Je hurle de douleur.

Mathéo: Luna !? Ouvre cette porte !
Luna: Foutez moi la paix !
Mathéo: Je vais enfoncer la porte à trois !
Luna: Essaye si tu veux !

Ni une, ni deux, ni trois, la porte était déjà enfoncé.

Mathéo: Luna...

Il me porte parce que je suis pied nu, il ne veut sans doute pas que je rentre du verre dans les pieds. Il m'emmène dans la cuisine où il prend une trousse de secours et commence à soigner mes mains ensanglantées.

Luna: Je veux le voir.
Mathéo: Qui ?
Luna: Mon géniteur.

Il stoppe tout mouvement et se contente de regarder dans le vide.

Mathéo: Je suis pas certain que ce sois une bonne idée ma belle.
Luna: C'est à cause de lui tout ce qu'il m'arrive.
Mathéo: Ouais...
Luna: Je veux le voir !
Mathéo: Je crois que ça va pas être possible.
Luna: Pourquoi !?
Mathéo: La seul personne qu'il accepte de voir c'est Enzo. C'est son bras droit, ne l'oublie pas.
Luna: Alors j'irais avec Enzo.
Enzo: Certainement pas.
Luna: Je t'es parlé à toi ? Nan je crois pas, alors reste à ta place fils de pute.

Il s'approche si vite que je n'est pas le temps de répondre et pointe son arme sur mon front.

Mathéo: Tu fais quoi mec !?
Luna: Tire, t'attends quoi ?
Enzo: C'est pas l'envie qui me manque !
Mathéo: Si tu l'a tue on est mort mon pote !

Il se met à parler espagnol. Depuis quand il parle espagnol même ?

Enzo: Con razón te violaron. (Pas étonnant qu'ils t'aient violé)

Le coup part plus vite que moi, malgré mes mains encore en sang, je lui met un coup de poing en pleine tête. Il ne dois pas savoir que je suis bilingue espagnol.

Luna: Hablo español, hijo de puta. (Je parle espagnol, fils de pute)

Puis je me promène dans le jardin, quand je vis une sorte de dépendance. Je décide d'y entré.

Luna: Qu'est-ce que c'est que ce bordel !?

Un ange et un démon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant