Chapitre 12

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Enzo: Oui, les fêtes foraines.
Luna: Euh bah oui.
Enzo: Parfait alors.
Luna: Tu as piqué ma curiosité Moretti.
Enzo: Tu verras bien.
Luna: Et on y reste combien de temps ?
Enzo: Une journée seulement. J'ai du travail.
Luna: On rentre après alors ?
Enzo: Toi, tu rentre à la maison avec Mathéo. Moi je vais aller au QG.
Luna: Et je peux pas venir ?
Enzo: Non.
Luna: Mais pourquoi ?
Enzo: J'ai dit non. C'est tout.
Luna: Pffff...
Enzo: Essaye de me comprendre. Ton taré d'ex en a après toi Luna, je peux pas te laisser te promener dans la nature comme ça.
Luna: Oui mais je resterai avec toi.
Enzo: Ma réponse est toujours non, je ne changerai pas d'avis.

Je boude dans mon coins. Après des heures de routes et de vols, nous arrivons en Angleterre dans la ville de Brighton. Ville qui est notamment connue pour sa fête foraine.

Luna: Je comprends mieux.
Enzo: De quoi ?
Luna: La fête foraine.
Enzo: On pourrai y passer l'après-midi et repartir dans la soirée.
Luna: Volontiers.

Le reste du trajet se fait dans le calme. C'était un calme serein et apaisant. Peu de temps après nous arrivons devant une petite maison.

Luna: Tu as une maison ?
Enzo: Nan, elle est à Mathéo.
Luna: Hum.

Nous entrons dans la maison. Enzo part passer un coup de fil à l'étage, quand à moi je part chercher Mathéo. Il est dans la cuisine.

Mathéo: Putain je t'es dit non !

Il est au téléphone ? C'est à ce moment là qu'il remarque que je suis là.

Mathéo: Je te rappelle plus tard.

Il raccroche et s'approche de moi.

Luna: C'était qui ?
Mathéo: Un ami qui a des problèmes. Mais rien de grave t'inquiète pas. Où est Enzo ?
Luna: Partie passer un coup de fil en haut.
Mathéo: Je vais aller le voir. Fait comme chez toi ma belle.

Puis il monte voir Enzo. Je me demande avec qui il était au téléphone ? Il avait l'air énervé contre cette personne.

Pdv de Enzo:

Enzo: Tu as fais bon voyage ?
Mathéo: Oui, tout c'est bien passé. Comment elle va ?
Enzo: C'est difficile à dire...
Mathéo: Comment elle a prit la mort de son père ?
Enzo: Ça lui a fait ni chaud ni froid.
Mathéo: C'est compréhensible. Et ça était chez ton frère ?

Je repense à Luna... Je repense à ses lèvres qui ont le goût de vanille. Je repense à la façon dont elle m'a embrassé...

Enzo: Si on enlève le comportement de mon frère, oui ça c'est bien passé.

Très bien passé même.

Mathéo: Et à propos de la pierre dans sa chambre ?
Enzo: Je pensais que ça pouvait être le chef mexicain. Je me trompais, c'est son ex. Aaron.
Mathéo: Son ex ?
Enzo: Elle t'en parlera.
Mathéo: Donc si je comprends bien, son ex est un mafieux ?
Enzo: Apparemment, oui.
Mathéo: On le connaît ?
Enzo: Non, ça ne doit pas être un chef de mafia mais plutôt un petit gang.
Mathéo: Dès qu'on rentre je commencerai à chercher.
Enzo: Bien. Je lui ai promis de sortir.
Mathéo: Pour aller où ?
Enzo: Il est possible que je lui ai dit qu'on irai à la fête foraine.
Mathéo: Quoi ? Sans moi.
Enzo: Ça lui ferai plaisir.
Mathéo: Hum.
Enzo: Aller viens, elle nous attend en bas.

Pdv de Luna:

Ils descendent à peu près cinq minutes plus tard.

Luna: On y va ?
Enzo: Tu mange pas ?
Luna: J'espérai manger là-bas enfaite.
Mathéo: C'est une très bonne idée. Aller on y va.
Enzo: Roh...

La maison étant proche de la fête foraine, nous décidons d'y aller à pied. Nous discutons de tous et de rien. Ça fait drôle, j'ai l'impression de retrouver un semblant de vie normale... Nous arrivons et allons manger. Enfin. Mon estomac criait famine. Une fois terminé de manger, nous enchaînons attraction sur attraction. Mathéo est partie au toilette, alors j'ai emmené Enzo sur une table de pique-nique pour manger une pomme d'amour.

Enzo: T'es magnifique Luna.

J'ai failli m'étouffer.

Luna: Tu trouve ?
Enzo: Absolument. Je trouve aussi que j'ai de la chance de t'avoir. On devrait tous avoir une Luna Ricci dans sa vie.
Luna: Et moi je pense qu'on devrait tous avec un Enzo Moretti à ses côté.

Il m'embrasse tendrement.

Mathéo: J'ai loupé un truc moi ?

Au même moment, un coup de feu retentit.

Luna: C'était quoi ça !?
Enzo: A TERRE !

Enzo me prend dans ses bras et me plaque au sol. Quand à Mathéo il est, lui aussi, au sol. Les gens cours partout, c'est horrible. Les coups de feu s'approchent de nous.

Mathéo: On doit bouger ! Et vite !

Nous nous relevons et courrons le plus vite possible.

Homme 1: Elle est là !

Tandis que nous courrons, je me prend une balle dans la jambe. Je tombe au sol, impossible de courir, même de me relever.

Enzo: Luna !

Il revient vers moi et me porte comme si mon poids ne lui posai pas de problème. Il cours aussi vite que possible, jusqu'à ce que nous finissons par trouver un petit abri. Il me pose délicatement au sol, en évitant de me touché la jambe.

Luna: J'ai mal !
Enzo: Je sais, excuse-moi jolie cœur.
Mathéo: Ils arrivent.
Enzo: On doit partir, on peut pas la laisser là.
Mathéo: Rentre avec elle. Je m'occupe d'eux.
Enzo: Non, si je part j'aurais l'air faible.
Mathéo: Fait le pour elle.

Il semble réfléchir et hésiter.

Enzo: Aller viens jolie cœur, on y va.

Il me reporte dans ses bras, laissant Mathéo seul. Il cours aussi vite qu'il le peut. Nous arrivons rapidement chez Mathéo. Il me dépose sur le canapé.

Enzo: Tu perds beaucoup trop de sang Luna.
Luna: Fait sortir la balle.
Enzo: Nan, c'est hors de question. Je n'est pas le matériel pour. Je vais t'emmener à l'hôpital.
Luna: Enlève moi cette putain de balle !

Je pleure tellement j'ai mal. Je dois être tellement ridicule...

Enzo: Bouge pas, je vais chercher une pince à épiler et une serviette.

Il monte à l'étage et redescend avec le matériel.

Enzo: Tu vas avoir mal.
Luna: Vas y.

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Cela fait au moins vingt bonnes minute qu'il essaye de m'enlever la balle.

Enzo: Elle est profonde...

Je hurle tellement je souffre. Je transpire et je vois flou.

Enzo: Je l'es !

Je regarde ses mains, elles sont pleines de sang. Mon sang.

Enzo: Comment tu te sens ?
Luna: J'ai toujours mal...
Enzo: La seul chose que je peux faire, c'est te mettre un bandage.
Luna: Vas y.

Il monte une nouvelle fois et redescend avec une bande blanche, et les mains propres.

Enzo: Je suis tellement désolé...

Une fois terminé de me mettre le bandage, il s'assoit sur le bord du canapé et me caresse la joue.

Luna: Ce n'est pas ta faute Enzo.
Enzo: Ça aurait dû être à moi de me prendre cette balle. Pas à toi...
Luna: Enzo...
Enzo: Imagine la balle aurait toucher ton cœur... Je ne m'en serait pas remis... Pas cette fois.

Un ange et un démon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant