Qui es-tu ?

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                  CHAPITRE 1: pdv de Even


Où suis-je ?  Il fait sombre, je ne vois même pas à un mètre. Depuis combien de temps suis-je ici ? Je marche dans n'importe quelle direction sans vraiment savoir où je vais. Pourquoi suis-je ici ? Il fait noire, pas une lumière à des kilomètres.
Je me rappelle de rien, je me suis réveillé dans cet endroit sombre, je suis pieds nus, je sens le sol froid sous mes pieds, on dirait du carrelage. Il fait tout noire, mes yeux ne s'habitue pas à l'obscurité. Sans comprendre le pourquoi du comment je marche comme si j'allais croiser quelque chose. Je marche sans comprendre le but, j'avance dans le néant depuis des heures enfin ce que je pense être des heures. Dans cet espace, je n'arrive pas à déterminer le temps. Peut-être que je marche depuis 2 heures ou 4 heures, peut-être plus ou peut-être moins...
Suis-je vivant ? Suis-je mort ?
Peut être que je suis en enfer parce que j'ai été tué ! Peut être que mon voisin m'a étranglé ou que je me suis fait kidnapper par un psychopathe. Non ressaisis toi ! J'essaie de chasser toutes les questions inutiles de ma tête et de mettre toutes mes forces dans mes jambes épuisé. Mon objectif, trouver quelqu'un ou quelque chose qui puisse me démontrer que je suis toujours vivant.

Je marche depuis super longtemps maintenant et je n'ai rien trouvé. Le néant totale, un vrai trou noir ! Mes jambes s'écroulent  sous mon poid, je suis fatigué. Je m'allonge sur le sol noir, il est gelé malgré la chaleur de cette endroit. Une trentaine de minute s'écoula avant que je me redresse pour regarder autour de moi quand un point de couleur sombre apparait sur ma droite. D'abord j'ai crue que j'hallucine a cause de la fatigue alors je me frotte les yeux plusieurs fois avant de comprendre que le point de couleur existe vraiment. Je me lève puis rassemble mes toutes dernières forces que j'ai avant de courir. Cette chose va me sauver la vie, j'aimerais qu'il y ait de l'eau et de la nourriture si possible ou que ca soit un panneau qui indique une ville! Je me rapproche de plus en plus, quand enfin je m'arrête. Les yeux écarquillés je n'en reviens pas de ce que je vois je suis debout en face d'un banc. Quoi un banc! Des larmes de frustration coulent sur mes joues, pas d'eau , pas de panneau, juste un vieux banc à moitié cassé et un mini lampadaire qui l'éclaire. Je le détaille de fond en comble pour m'assurer qu'il est rien d'autre. Le banc est moisi a certain endroit, les clous rouillés et sur la surface du dossier il y a plein de taches rouges. Des taches rouges comme le sang. Le sang ... A ce moment là quelque chose coule le long de mes mains, je reste pétrifiée devant le banc que je reconnu immédiatement, mais souvenir revient me hanter, j'ai peur de regarder mes mains, peur de constater que j'ai raison. Malgré ma peur je soulève mes mains et baisse la tête. Du... DU SANG!!!

Mes yeux s'ouvrent d'un seul coup, je m'assois et regarde mes mains pour m'assurer qu'il n'y a rien. Elles sont moites comme si je me les avaients lavé quelque seconde plus tôt, tout allez bien, je n'avais pas de trace de sang. Après de longues minutes je détourne enfin les yeux de mes mains tremblantes, j'observe les alentours. Une grande pièce au murs blanc  avec deux lits, le mien et un autre, deux grandes armoires en bois mises au bout des deux lits. Une grande fenêtre avec des rideaux gris situé près d'une porte qui mène à la salle de bain. Je suis bien chez moi, dans ma chambre. Ce n'était qu'un horrible cauchemar. Je me lève de mon lit, mouillé par la transpiration, et me dirige vers la salle de bain pour me rincer le visage et chasser ce cauchemar. En rentrant dans la salle de bain, je croise mon colocataire Nione qui se lave les dents. Nione est mon meilleur ami depuis des années, nous nous sommes rencontrés ici à la caserne. Je m'approche des lavabos et me rince le visage, quand je relève la tête Nione me regarde avec insistance c'est yeux marron sont soulignés par de gros cernes,  il n'a jamais réussi à faire des nuits complètes, je me toujours demandé pourquoi. 

-Salut Even, me salua t-il toujours en me fixant

-Salut Nione, tout va bien ? Tu as encore mal dormi ?

MauditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant