CHAPITRE 29: pdv de Nione
Deux jours se sont écoulés depuis la découverte de l'empereur. Cristos à envoyer les chefs, y compris Seane en mission spéciale. Cette nouvelle m'a beaucoup fait réfléchir car les chefs des sections tel que Seane ne sont pas censés aller sur le terrain. Pourquoi Cristos prend le risque d'envoyer les plus anciens et les plus fort soldats de l'A.D.O alors que nous nous rapprochons de la bataille finale comme il l'a si explicitement expliqué.
Le noir de ma chambre me fait frissonner, depuis petit j'ai l'habitude de partager ma chambre avec d'autre. Avant je dormais avec mes nombreux frères et sœurs. Ensuite, Even a été mon colocataire de chambre pendant de longues années et même si ses ronflements m'empêchaient de fermer l'œil, savoir que je n'étais pas seul me rassurait. Après le départ de celui-ci, Stan à pris sa place dans les dortoirs. Le Khô a fait enlever toutes les affaires de Even puis s'est installé avec moi avant qu'il ne soit envoyé en mission.
Depuis que nous savons que les larmes des nymphes tuent les maudits, chaque fois que je ferme l'œil, je vois le visage de Even. Quoi que j'en dise, malgré ma détermination à tous les tuer, les souvenirs heureux de moi et Even sont tellement précieux que je ne peux pas les mettre dans un coin. Mes souvenirs sont trop chers, jamais je ne pourrais cracher dessus...
Mon esprit divague et me ramène toujours vers ses souvenirs. Even qui ouvre son cadeaux d'anniversaire, un collier. Even qui pousse Yalne dans l'eau. Even qui rigole après qu'Iris lui a mis un pain en pleine tronche. Mon meilleur ami qui tire la tronche chaque fois que je le supplie de s'entraîner avec moi alors qu'il déteste être supplier. Et quand il est tombé devant tout le monde à cause d'un petit cailloux... Ce jour là, pour ne pas rigoler je m'étais pincé la peau tellement fort que j'en est eu une cloque.
Je me rends compte que je viens encore de fermer l'œil quand quelqu'un déboule en quatrième vitesse dans ma chambre et retire ma couette d'un coup sec. Le bruit d'une épée qui quitte son fourreau se fait entendre et un métal froid vient se poser sur la peau de mon cou.
- Réveille toi plus vite belle au bois dormant avant que ton bourreau ne te tranche la gorge.
Finalement j'étais très bien seul dans une grande chambre. Ma nostalgie est de bien meilleurs compagnie que lui. Je souffle tout en me redressant, l'épée toujours posée sur mon cou suit le mouvement.
- Qui a donné une arme à ce fou ? Tu ne devrais pas jouer avec une épée dès le matin.
Mon œil rencontre des pupilles violettes remplis de malice. Mon pouce pousse l'acier tranchant loin de ma peau et je me met debout. Je me dirige vers mes vêtements posés sur un miroir au fond de la chambre. Une chambre qui n'est pas vraiment la mienne car nous nous trouvons toujours au palais impérial.
Stan range son épée, j'entend le bruit du métal. Il est vraiment fou, heureusement que je ne dormais pas vraiment sinon j'aurai été capable de faire une attaque cardiaque en me voyant dans une telle situation.
- Tu as une réputation d'homme galant mais il faut croire que tu ne l'ais pas avec tout le monde sinon tu ne m'aurais pas réveillé de la sorte.
- Je ne le suis qu'avec les femmes et encore... Ça dépend lesquelles. Rigole t il
- Oui, si elles ne s'appellent pas Amé la galanterie quitte ton corps.
Je finis de mettre mon nouvel achat, une cuirasse faite dans un matériaux qui m'est inconnu cependant je peux dire que cette cuirasse est légère comme une plume, solide comme une pierre et elle s'adapte très bien à mon torse ne m'empêchant pas de faire des mouvements. C'est Stan qui m'a recommandé l'artisan qui l'a fabriqué. L'artisan fabrique les cuirasses de la famille Khô depuis un moment, il m'a fait un petit prix car j'étais "l'ami" de Stan. Une cuirasse de qualité pour la future bataille qui arrive.

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Maudit
ParanormalDans un empire prénommé Malodia, une très vieille légende hante les villageois depuis bien longtemps. Cette légende raconte que des personnes dotées de pouvoirs détruirons l'humanité. Personne ne sait si cette légende se réalisera vraiment pourtant...