Un saut

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         CHAPITRE 22: pdv de Stan

Quand Nione est venu me dire qu' Even était au bal je n'est pas était surpris. En fait je m'en doutais. Depuis le début du bal j'avais des doutes sur cet homme et sa soit disant maîtresse.

La servante aux mèches rouge était Ithéna, j'en suis sûre. Elle avait beau baisser la tête pour ne pas croiser mon regard, je l'ai reconnu rien qu'avec les croûtes qu'elle avait au niveau des mains. Lors de notre première rencontre j'avais déjà remarqué qu'elle se faisait mal en enfonçant ses ongles dans sa peau.

J'aurais pu l'attraper mais Cristos m'en a empêché. Je ne peux pas m'opposer à lui, c'est mon cousin, le chef de la famille.

Cristos est le premier né de notre génération et il est bien meilleur que moi et ma sœur réunis. Il a un sens pour les affaires, il est rusé et a toujours un coup d'avance sur ces ennemis. En revanche, je ne suis pas sûre qu'il contrôle la situation d'Even. Cela doit être l'exception.

Toute la famille l'a choisi pour être le représentant des Khô. Il me fait peur comme il terrifie les autres, sous ses airs détaché ou blagueur se cache un homme sans cœur qui tue sans la moindre hésitation. Dans mes souvenirs d'enfance, Cristos n'était pas vraiment sans cœur, il avait juste du mal à comprendre les sentiments qui l'habitaient. Dans la famille personne ne nous explique ce qu'est les sentiments car un vrai Khô ne doit pas en avoir.

Quand j'avais cinq ans et que Cristos en avait vingt, j'ai frôlé la mort à cause de la seule personne que Cristos à ramener au domaine. J'était trop petit pour me rappeler pourquoi et comment cette histoire s'est terminée et je ne le saurai malheureusement pas car c'est devenu un sujet tabou. Après, mes souvenirs sont tellement flou que je peux les défigurer cependant je sais que mon cousin à ramener un homme dans la famille. Il me semble que c'était son meilleur ami... La seule personne à qui Cristos avait confiance. La première et la dernière.

Même si c'est mon cousin, nous n'avons pas spécialement d'attachement l'un envers l'autre, peut être de l'empathie mais ça s'arrête là.

Car savoir aimer est contraire au principe de la famille.

Il me le rappelle tout le temps.

Je sais que le sentiment d'amour, c'est une faiblesse pour ma famille, un point faible qui peut être exploité. Toute ma vie j'ai réussi à me tenir à cette exigence sauf à la naissance de Onyx. Ma chère petite sœur a fait fondre mon cœur quand elle m'a regardé pour la toute première fois de ses grands yeux violets.

J'avais envie de la protéger du monde et de notre famille qui lui feront subir les mêmes entraînements que moi, des entraînements tellement intenses qu'on en oublie la vie et la mort.

J'avais peur qu'elle se casse en deux surtout après avoir entendu les médecins dire qu'elle était fragile. Nos parents n'ont pas aimé ma sœur principalement à cause de sa faible constitution. Chaque fois que mon père avait un problème à cause de cette enfant faiblarde, il devenait fou de rage. Sa colère, il la passé sur moi pendant les entrainements... A cause de ça, je n'ai pas pu passer beaucoup de temps avec Onyx, j'ai commencé à regretter de ne pas avoir passer plus de temps avec elle quand on l'a envoyer chez notre tante.

Deux ans que je ne l'ai pas vu, et il a fallu qu'on se recroise à cause d'Even.

En parlant d'Even, si monsieur est venu ici c'est pour s'en prendre à Amé. La deuxième personne à qui je tiens le plus même si je ne devrais pas. Even si tu l'approches je te jure que... !

- La maudite vient de tuer le Marquis ! hurlent des gens agglutinés sur les balcons.

Bordel, c'est quoi cette histoire encore. Ils parlent d'Amé ? Ce n'est pas possible, elle n'utilisera jamais ses pouvoirs.

MauditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant