Chapitre 4

683 43 3
                                    


A la fin de la vidéo de Tony concernant son adoption, Peter sentit une nouvelle larme couler sur sa joue. Mais cette fois-ci, il l'essuya rapidement et souffla profondément.

– FRIDAY, où sont les papiers d'adoption ?

Dans le troisième tiroir. Répondit doucement l'IA.

Peter ouvrit le bon tiroir et en sortit une liasse de papier avec les mots « Dossier d'adoption » écrits en gros sur la première page. Il le feuilleta rapidement et arriva vite à la dernière page, celle contenant les encart pour les différentes signatures : l'adopté, celui qui adopte, l'homme de loi et l'avocat.

La seule signature qui manquait était la sienne. Celle de Tony, celle du juge et celle de l'avocat prenaient déjà place sur le papier. Et inconsciemment, Peter passa doucement son doigt sur la signature de son père, retenant à la dernière minute une larme de tomber sur le papier.

Il souffla profondément et referma le petit dossier, le posant sur le bureau en face de lui.

Est-ce que tu vas le faire ? Demanda KAREN d'une voix douce et prévenante.

– Je pense que oui... Mais pas pour l'instant en tout cas. Le monde ne se souvient pas de Peter Parker, je pense qu'il est trop tôt pour que Peter Stark face son apparition.

Au contraire, cela pourrait être l'occasion pour toi de commencer une nouvelle vie en tant que Peter Stark puisque personne ne te connais. Contra KAREN.

– Je pourrais. Réfléchit Peter. Mais j'ai pas envie. Pour l'instant je veux pouvoir discuter avec mes autres moi et dire aux gens à qui je tiens qui je suis réellement. Je ne sais pas encore comment mais je trouverai un moyen de les faire se rappeler de moi. Mais pour l'instant, je veux juste contacter Peter et Peter donc je vais me concentrer sur ça pour le moment. Et pour ça faut en finir avec la banque alors on reprend où je me suis arrêté s'il te plait FRIDAY.

Tout de suite Peter. Accepta l'IA, affichant de nouveau les documents de la banque.

Peter se reconcentra donc sur ces derniers et il manqua de s'étouffer en prenant connaissance du montant qu'il y avait sur le compte en banque.

– Mais il est fou ?! S'exclama-t-il.

Sur quels arguments reposent cette affirmation Peter ? Demanda FRIDAY, semblant amusée.

– FRIDAY, tu as vu combien il y a sur ce putain de compte en banque ?

J'étais présente lors de la transaction du Boss.

– Alors le fait qu'il y ait 5 putains de milliards de dollar sur MON compte en banque ne te choque même pas un peu ? S'exclama Peter de nouveau.

Tony voulait t'en donner le double au départ mais il s'est rétracté parce que, je cite « ça va le faire flipper ». Intervint KAREN à ce moment-là.

– Il est conscient que déjà 5 milliards c'est énorme mais 10 ?! Il est complètement malade... Soupira le jeune héros.

Le Boss voulait être certain que tu ne serais plus jamais dans le besoin, même si selon lui, cela ne couvrirai tes besoins que pendant quelques années.

– Quelques années ? Manqua de s'étouffer Peter. Mais avec ça j'ai de quoi vivre toute une vie sans même travailler !

C'étaient ses mots.

J'ai toujours trouvée que Tony avait un problème avec l'argent. Fit KAREN, un peu moqueuse.

Il a toujours eut cet argent à sa disposition et dès son plus jeune âge on lui a appris à s'en servir et à le dépenser excessivement, ce n'était pas de sa faute. Argumenta FRIDAY.

Et après ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant