CHAPITRE . 13 : ELLE .

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Le dîner avec les Van Der Cullen semblait être une catastrophe pour ma part mais mon père avait semblé heureux.
Et me l'avait fait savoir dès le moment où nous étions rentrés.

Comme il se faisait tard et que nous étions samedi, je n'étais pas rentrée à Parckson et j'avais décidé de finir le reste du week-end à la maison.
Heureusement que je n'y passais qu'une journée et que je rentrais dimanche dans la soirée.
Car j'avais été à deux doigts de péter les plombs .

Mon père dès la minute où nous avions fini de bruncher m'avait convoqué dans son bureau pour "discuter" toujours impeccable dans l'un de ses costumes sombre il me dévisageait derrière son bureau avec cet air impassible qui le caractérisait tant .

– As-tu passé une bonne soirée hier ?

On aurait pu croire qu'il se souciait réellement de ce que je pensais .
Je prenais alors place dans l'un des sièges face à lui .

– C'était cool .

– Que penses-tu de Bennett c'est un homme intelligent. Ne trouves-tu pas ?

Eh bien il n'y allait pas par quatre chemins cette fois, plus les années passaient plus sa subtilité lui faisait défaut.

– il est cultivé en effet .dommage qu'il ait l'âge pour être mon père .

J'ajoute cette petite pique afin de lui couper l'herbe sous le pied .

– L'âge n'est qu'un chiffre .

– Papa ..., commençai-je .

Mais il leva sa main et me coupa dans mon élan.

– Écoute Jewel, il est primordial d'assurer ta carrière. J'ai trouvé en Bennett l'homme qu'il te faut. Je sais qu'il est un tout petit peu plus âgé mais c'est un homme puissant et c'est tout ce qui compte .

– Et mon avis il ne compte pas peut-être ?

– Évidemment, raison pour laquelle je veux que tu y réfléchisse sérieusement, Bennett Van Der Cullen est un gros poisson Jewel, on ne peut pas le laisser filer.

– Donc si je comprends bien tu me demandes d'épouser cet homme ?

– Bien sûr que non voyons ! Il est encore trop tôt je pensais plutôt à des fiançailles...

J'allais pété un plomb, mon père était-il devenu fou ? Déjà qu'il me suggère un truc aussi fou était impensable mais qu'il soit aussi sérieux sur le sujet me rebutait.

– Nous ne sommes plus au moyen âge papa ! Et en plus j'ai déjà un petit ami !

– Ex petit ami, me corrigea-t-il, alors que je me levais prête à en découdre. il me semble que ça fait des mois que vous avez rompus, tu devrais réellement songer à passer à autre chose .

Je ravalais la boule de douleur qui se forma autour de ma gorge tentant de faire abstraction de ses paroles blessantes, je n'allais pas me laisser abattre pour si peu . Ne jamais montrer ses faiblesses C'était ce qu'il m'avait toujours appris .

– Nous avions un accord ! Je me battrai pour être la meilleure et tu n'aurais aucun mot sur ma vie privée !

– Et c'est toujours d'actualité jeune fille . Mais tu comprends que pour que nous puissions réussir l'initiative que je te propose est à considérer .

"Nous" toujours cette affiliation factice.
Mon père était obsédé par le fait d'être le numéro un il était tellement ambitieux que même après avoir réussi sa vie, il était toujours autant obnubilé par la réussite, et il avait tout projeté sur moi .

THE ANTAGONISTIC BITCHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant