J'étais toujours là à chercher du regard ce qui m'oppressait de cette façon.
J'avais beau regarder et encore regarder je ne voyais rien, et pourtant ce sentiment d'être surveillé ne me lâchait pas.
Putain mais sérieux ce n'est pas possible.
Bon Irina réfléchis, j'ai peu être fait quelque chose qui aurait donné des pistes à mon père, ou même à Giovani.
Pourtant j'avais beau chercher j'avais tout fait comme il se doit..
Même au niveau des aéroports j'ai bien fais attention de ne pas m'exposer aux caméras je faisais toujours en sorte d'avoir soit un couvre-chef soit des lunettes ou les deux.
Je sais qu'il est fort et qu'il a pas mal de contact dans la plus part des pays.
Enfin non du coup les deux pays où j'ai été, c'était des ennemis à lui, donc à part s'il y a des traîtres chez ses ennemies il ne peut pas me tracer dans ces pays-là.
Giovani
Mais oui Giovani je n'y avais pas pensé, peut-être que la mafia italienne s'entend bien avec celle qu'on trouve ici ou à Tokyo ..
Je n'y avais pas du tout pensé.
Bon assez réfléchi.. Je suis là pour m'amuser alors je vais m'amuser.
Je me lève de la banquette sur laquelle j'étais assise.
Puis je me dirige vers le bar, je m'assoie sur un des grands siège qui avait l'air inoccupé
Oh et puis tant pis s'il appartenait à quelqu'un cette personne n'avait qu'à pas laisser sa place.
Comme on dit
Qui part à la chasse perd sa place.
Je regardais les cocktails proposer et je finis par demander au barman de me préparer le cocktail le plus fort.
Il me regardait d'abord perplexe, mais après avoir vu que j'étais sobre, et que j'avais déjà sorti l'argent il commença la préparation.
Je le voyais ajouter les ingrédients, puis mélanger tout ça a une rapidité phénoménale.
Le métier de barman m'a toujours impressionné, ils doivent être rapides et minutieux, deux choses qui en temps normal ne vont pas ensemble.
Je buvais une gorgée.
Hum exquis
Je confirme..
Et là le sentiment d'oppression recommençait, j'avais du mal à avaler le cocktail, comme si j'avais un noeud dans la gorge.
Je regardais partout autour de moi, mais rien, les gens eux n'avaient pas l'air de sentir cette atmosphère pesant.
Ils chantaient, riaient, dansaient, s'amusaient tout simplement..
Et moi j'étais là comme une conne
Ah oui ça je confirme
Je grognais intérieurement puis prise d'un élan de bravoure je me levais, je buvais cul sec mon cocktail alors qu'il était quasiment plein.
J'allais sur la piste de danse en ignorant le malaise qui montait en moi.
***
Cela devait faire au moins une heure que je dansais, l'alcool faisait effet je la sentais.
Malheureusement pour moi le mauvais sentiment aussi..
D'un coup me fis bousculé.
Je fixais l'homme qui venait de me bousculer.
